Chapitre 088 : « à bord du « Kannn ». »

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Chapitre 088 : « à bord du « Kannn ». »

Les résultats de sa brève recherche lui confirment alors ses pires craintes, démontrant sans erreurs possibles que ses deux compagnons vieillissent on ne peut plus normalement et cela même si à leur jeune âge cet état n’est pas encore visible.

Du coup et ce malgré la peine qu’il en éprouve de l’apprendre, il ne peut pas s’empêcher de se demander où peut bien se cacher son dernier nourricier, le connait-il déjà tandis qu’il l’aurait laissé derrière lui ou encore ne l’a-t-il tout simplement pas encore rencontré et l’attend-t-il sur sa planète d’origine.

Une chose parait évidente pourtant, c’est qu’il n’est pas un « élu » puisque tous d’après Thomas ont perdus l’immortalité le jour ou lui a quitté l’univers de l’imperium.

Quelqu’un rester sur terre, cette fois encore cela ne le satisfait pas du seul fait du temps qui s’est écoulé depuis son départ, alors qui et surtout où, de songer à cela lui amène un visage soucieux et songeur qui attire l’attention de ses compagnons.

Heureusement il s’en rend compte avant d’être une nouvelle fois assailli de questions et du coup, il se reprend en envoyant un sourire à tous et en faisant subrepticement comprendre à Samuel et à Kim, qu’il désire leurs parler en privé.

Je suis encore un peu fatigué aussi je vais vous laisser les gars, de plus laissons Andréas digérer ce qu’il vient d’apprendre ! Hi ! Hi !

***/***

« Quelque temps plus tard, dans la chambre de Florian. »

Un bref coup au sas d’entrer et ce dernier s’ouvre sur Samuel suivit de Kim, ce dernier refermant derrière lui et rejoignant ensuite ses deux amis déjà assit sur le rebord du lit.

- Alors tu voulais nous dire quoi ?
- Nous avons un problème les gars !
- Tu parles à nouveau d’Andréas ?
- Bien sûr que non… quoiqu’il soit celui qui m’a mis la puce à l’oreille sur "le" véritable problème.
- Et donc ?
- J’ai demandé tantôt à l’IA des analyses médicales sur nos amis d’aventures, du fait que j’avais déjà un sérieux doute sur Andréas et ses origines. Le résultat m’a suffisamment interloqué pour que j’en oublie les autres et ce n’est qu’en faisant mon petit cours d’histoire que l’évidence m’est venue et que j’y ai repensé.

Samuel comprend tout de suite de quoi il s’agit, ayant toujours eu un esprit particulièrement affuter.

- Un de nos compagnons n’aurait pas reçu le privilège lier au nourricier ?
- C’est exact ! Pas un… mais deux, Willy et Ricoh !

Samuel fronce les sourcils, à la fois de peine pour ses deux compagnons, mais également de la question suivante qui du coup lui vient tout naturellement.

- Mais alors dans ce cas, tu…
- J’ai un autre Andréas quelque part à découvrir, c’est encore une fois exact.
- Waouh ! Tu parles d’un coup dur, décidément nous avons dû être maudits d’avoir voulu prendre notre liberté !
Alors où se trouverait ce gars ?
- Peut-être est-il resté avec Alexandre ?

Florian hoche négativement la tête.

- Impossible ! Un nourricier ne resterait pas volontairement en arrière comme l’ont fait ceux rester avec « Alex » et d’ailleurs je ne vois pas qui cela pourrait être, ceux qui sont restés ne m’étaient pas aussi précieux que ceux qui nous ont suivi.

Florian repasse chaque connaissance rester avec Alexandre, les éliminant un à un en commençant comme il se doit par son fils et celui de Thomas, il en vient vite à bout du seul fait que la liste n’est finalement pas très longue et seul l’un des garçons reste pour lui une possibilité.

- Toby !!
- Quoi Toby ?
- C’est le seul qui me manque un tant soit peu, pas au point pourtant d’un de mes quatre loustics, ou alors…

La pensée lui traverse l’esprit que peut-être.

- … l’est-il pour mon fils ?
- Il serait quoi ? un nourricier ?
- Pourquoi pas après tout, mon fils a hérité de mes gènes et cela ne serait pas plus étonnant que ça, du coup Tomoya pourrait également lui être lier de cette façon.
- Du boulot en moins pour l’artefact.

Kim envoie l’idée comme une plaisanterie, tandis que Samuel cogite sur la possibilité que Florian ait vu juste.

- Cela expliquerait bien des choses, comme par exemple le fait prouver que sa magie fonctionne toujours si loin de « PENN ».
- Comment cela, explique-toi ?
- L’artefact serait en quelque sorte l’insufflateur originel de pensées positives et les compagnons de ton fils lui apporteraient l’énergie qu’il a besoin.
- Eh bien dites donc !! Voilà encore de quoi surmené nos méninges ! Hi ! Hi !

Les trois copains restent un moment silencieux, avant que Samuel ne les ramène à la décision qu’ils leurs restent à prendre.

- Nous verrons si cette version est la bonne ou pas le moment venu, en attendant on fait quoi pour Willy et Ricoh ?
- Inventons un prétest pour nous mettre en stase et donnons les instructions à l’IA pour qu’elle les y laisse le temps de trouver une solution pérenne.
- Bonne idée !

Samuel voit bien l’hésitation de Florian.

- Un problème avec ça ? nous resterons pourtant suffisamment nombreux pour que tu gardes le plein d’énergie.
- Je le sais bien et ce n’est pas cela qui me préoccupe, mais plutôt de ne pas être honnête avec eux.
- Je te comprends, dans ce cas rien de plus simple que de leur en parler.
- Mais toi « Sam », je sais combien tu tiens à Willy, accepteras-tu de rester durant un temps indéfini sans lui parler et avoir de relations avec lui ?
- Si c’est pour que nous puissions être ensemble plus tard, je suis prêt à l’accepter.
- Tu pourras toujours le sortir de stase à l’occasion pour les galipettes ! Hi ! Hi !

Samuel comme Florian se retournent vers Kim avec un regard de reproche qu’il ait eu une telle pensée.

- Tu sais très bien que l’effet de stase ne se fait pas ressentir et qu’il donne l’impression de durée le temps d’un battement de cœur, tu imagines alors Willy en mode galipette comme tu le dis si bien et cela sur ce qui lui semblera du vingt-quatre heures sur vingt-quatre ?
- De plus il n’est pas un jouet qui ne sert que pour mon plaisir, tu ferais bien de réfléchir dès fois avant de plaisanter là-dessus.
- Excusez-moi les gars, je ne sais pas si c’est le fait d’être enfermer dans le « Kannn » depuis si longtemps, mais je pense plutôt que c’est vous qui avez perdus le sens de l’humour et qui prenaient tout au premier degré depuis quelques temps déjà.

Florian voit bien ou cela va les mener s’il n’y met pas un point d’arrêt dès maintenant, aussi les entrainent-ils avec lui pour rejoindre le reste du groupe rester dans la salle des repas.

- Allez !! Venez avec moi, nous allons crever l’abcès dès maintenant, mais…

Il s’arrête à mi-chemin dans le couloir.

- Promettez-moi de respecter leurs souhaits, quels qu’ils soient.
- Crois-tu qu’ils pourraient refuser ?
- Je ne le pense pas, mais au cas ou, inutile d’aller contre leurs avis, nous sommes bien d’accords ?

Il n’a droit qu’à un « hum » forcer signifiant un vraiment tout petit oui, l’un comme l’autre n’acceptant pas de gaieté de cœur de risquer de perdre deux de leurs compagnons.

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