Chapitre 071 : « vacances d’été. »

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Chapitre 071 : « vacances d’été. »

« Continuation de la réunion informelle au palais royal Nordien. »

- Le cœur du père n’a rien à faire là-dedans, Marc il me semble n’étant pas l’un de ses deux garçons, c’est juste mon esprit scientifique que se refuse à croire une telle ineptie.
- Parce que tu n’as pas vraiment intégré leurs véritables natures, ensuite que ton esprit se base sur nos connaissances et nos avancées actuelles pour émettre un tel jugement, tu sembles oublier le génome de ces deux garçons qui n’ont que très peu en commun avec le nôtre.
- Avez-vous réussi à le déchiffrer pour faire de telles annonces ?
- Hélas non, il nous faudra encore au mieux plusieurs décennies pour cela, c’est juste qu’il ne reste guère de possibilités autres que celle que je viens de d'énoncer. N’oublions pas qu’il a été de plus prouvé que les deux garçons ne sont en aucunes façons liés par le sang, peut-être ne fallait-il pas les laisser se rencontrés et que c’est finalement cette rencontre qui a été l’amorce de ce qui maintenant pose un grave problème.

Marcel pâlit à vue d’œil, connaissant suffisamment son cousin pour connaitre à l’avance son cheminement de pensée qui ici n’est qu’à un doigt de l’élimination totale du problème pour sauvegarder les quatre royaumes.

André par hasard, ou pas, il aborde au même moment le sujet brulant de la suite à donner à cette affaire.

- Je ne pense pas qu’il y ait à trop s’inquiété pour le moment, mais ce qui est sûr c’est que nous devons prévoir la pire situation possible et nous y préparer, seulement…

Le fait qu’il hésite à poursuivre avive encore plus la curiosité de l’entendre et c’est François qui le premier y cède en posant la question.

- Seulement quoi ? termine ton chemin de pensée s’il te plait !

Les trois hommes voient bien l’hésitation d’André qui après une mimique torturée des lèvres se décide enfin à poursuivre.

- Seulement voilà… est-ce encore possible !

André change l’image de l’écran pour y ouvrir un dossier qui lui est tombé dessus par pure hasard lors de ses recherches, un dossier qui l’a torturé toute la nuit à chercher une réponse, c’est justement de cela qu’il faisait allusion à son arrivée comme nouvelle information essentielle.

Ses trois compagnons s’étant penché visiblement pour en prendre connaissance, il leurs laisse le temps nécessaire en posant son regard tout à tour sur chacun d’eux afin d’y lire leurs ressentis.

Cette fois c’est Marcel qui prend la parole.

- Quelqu’un aura voulu jouer un tour au majordome du palais en reculant toutes les horloges de quelques minutes, voilà tout, pas besoin d’y voir midi à quatorze heures.
- Hélas cela n’est pas si simple, il aura fallu également au plaisantin de faire de même sur toutes les montres et horloges de la moitié de la capitale.
- De quoi ?

André change une nouvelle fois l’affichage sur le mur pour y faire apparaitre un plan de la capitale, montrant avec sa baguette le cercle grisé ayant le palais comme point d’axe.

- Vous ne trouvez pas que pour une plaisanterie c’est poussé un peu loin le détail ?
- Qu’est-ce que cela signifie ?
- Que Patrick vat sans doute encore me traiter de cingler, mais je suis près à entendre sa version s’il en a une plus crédible que la mienne.
- Qu’elle est donc la tienne ?
- Vu la correspondance avec la date et l’heure, cela s’est passé durant le fameux repas où les garçons sont arrivés au palais avec leurs nouveaux « amis ».
- Est donc, tu en as déduis que ?
- L’un des deux au moins peut avoir une action sur le temps, vu le faible écart et la zone limitée, je dirais qu’il a sans doute dû s’épuiser plus que de raison.

Marcel se rappelle de se fameux repas et des frasques du petit blondinet, fouillant sa mémoire pour tenter d’en faire ressortir une information qui pourrait leur être utile.

- Je me rappelle bien de ce repas, nous avons bien ri des clowneries de Kai ! Hi ! Hi ! Je me rappelle que la petite princesse voulait que François lui mette une fessée en guise de punition aux troubles qu’il a causé dans la journée ! Hi ! Hi ! Ce ne devait pas être loin de ce moment indiquer sur le rapport.
- Ce serait-il passé quelque chose de suffisamment… je ne sais pas moi, peut-être irrespectueux et qui aurait amené ce reflexe de protection en libérant ce « don ».
- Je n’arrive toujours pas à y croire, nous entrons cette fois de pleins pieds dans la science-fiction. Je n’ai pas d’autre définition pour tout se que j’entends depuis que je suis entré dans cette pièce.
- Parce que tu penses trop en scientifique et que tu refuses ce qui pour toi ne peut-être.
- Ce serait Daniel alors ? le garçon aux cheveux rouge !

Tous cette fois se retournent vers François.

- Je me rappelle qu’il a semblé soudainement apathique pour le reste de la visite, le lendemain Louis m’a raconté la scène avec Kai et la furie de ses fans, il me disait aussi que Daniel semblait plus fatiguer qu’à son habitude et son regard c’est très vite allumé en disant un truc bizarre que je n’ai pas vraiment compris, comme quoi ils ne seraient pas trop de cinq et qu’ils n’allaient sans doute pas pouvoir attendre le mercredi suivant pour lui redonner la pêche.
- Vous êtes sures de vos souvenirs, où vous ne ressassez pas une ancienne légende qui vous est subitement pour une raison que j’ignore revenue en mémoire ?
- Allons… allons !! essayons de revenir sur du concret vous voulez bien ? admettons… je n’y crois toujours pas, mais je dis bien, admettons que Daniel soit à l’origine de ce bref retour en arrière du temps, quel est le rapport avec la possibilité ou non de les arrêtés dans ce qu’ils ont prévus de faire.
- Le rapport étant que je me demande ce qu’il serait capable de faire s’il sentait le moindre danger, que ce soit pour lui ou l’un de ses amis, car il ne fait aucun doute dans mon esprit que l’intervention sur le temps était destinée à protéger Kai, sans doute aura-t-il eu une réaction excessive à la demande de la princesse qu’il soit puni par une fessée ! Hi ! Hi ! J’imagine plusieurs scénarios en commençant à mieux connaitre le zouave.

Il reçoit un bref sourire de leurs parts en réponse à son rire et à sa tentative de dédramatisé quelque peu cette affaire, comprenant que malgré tout ses paroles les ont marqués pour des raisons sans doute propres à chacun d’eux.

Patrick rester celui entre tous les quatre gardant le plus un pied sur terre, il revient sur un point capital dont il ne se souvient pas avoir eu de réponse.

- L’engin se déplace disais-tu, se dirige-t-il vers eux ? je ne me rappelle pas te l’avoir entendu dire.
- Il suit en effet la faille abyssale menant jusqu’à leur lieu de villégiature, d’après les calculs il devrait arriver d’ici…

André fixe un bref instant l’horloge en faisant un rapide calcul mental.

- … le début de la soirée, mon avis est qu’ici la coïncidence ne soit pas de mise.
- Qu’elles sont nos possibilités pour agir ?
- Deux sous-marins de la Royale Navy Nordienne sont en alerte avec chacun dix ogives atomiques à bord.
Attend !!

Le cri de Patrick les surprend tous en les faisant sursautés, tournant leurs regards vers lui alors qu’il est devenu blêmes à l’écoute de cette annonce.

- Vous n’avez pas l’intention d’utiliser l’arme atomique à cet endroit ? vous nous détruiriez à tous les coups en fissurant l’écorce terrestre là où elle a la plus faible épaisseur jusqu’au noyau, imaginez un peu quel serait l’effet de milliards de tonnes d’eau de mer en contact direct avec la masse en fusion et cela sans compter la réaction atomique en chaine qui se poursuivrait avec tout ce qu’elle implique, ce serait de la folie purement suicidaire qui plus est sans savoir si cela impactera ou pas la structure de l’engin. Rappelez vous qu’il nous était à l’époque de sa découverte impossible de même lui causer une simple rayure avec le matériel de pointe amener pourtant sur place.
- Alors que nous conseils tu ? laisser les choses se faire au risque qu’il soit trop tard et de ne plus pouvoir intervenir par la suite ?
- Pourquoi donc cette propension somme toute je le reconnais volontiers bien humaine à toujours s’imaginer dans des scénarios catastrophes dès qu’une inconnue vient troubler notre quotidien ? avez-vous seulement penser que ces garçons n’avaient aucunes mauvaises intentions ? ils pourraient juste éprouver l’envie bien naturelle de retrouver leurs racines, voir même d’éprouver l’envie de repartir là d’où ils viennent ?

Patrick se fixe dans les yeux d’avec François.

- De quoi te référais tu donc en parlant d’anciennes légendes ?

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