Chapitre 059 : « Fin du deuxième semestre. »

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Chapitre 059 : « Fin du deuxième semestre. »

« Durant le déjeuner avec la famille royal. »

Un silence seulement interrompu par des bruits de fourchettes et de mastication, démontre bien le stresse quoiqu’on en dise que ressentent les trois orphelins, qui visiblement n’arrivent pas à se détendre et du coup rendent la tablée plutôt silencieuse.

Seule la reine Clothilde ne semble pourtant pas s’en apercevoir et avec une certaine raison, puisqu’elle surprend régulièrement aux moments ou personne n’y fait attention, les grimaces qu’envoie le petit blond aux deux princesses qui pour leurs parts ne cessent d’avoir les yeux fixer sur lui.

Cela dure des entrées jusqu’au service du plat principal, avant que la plus jeune des princesses ne tienne plus et éclate de rire, recevant en retour les regard surpris et amicaux du reste de la tablée.

Son grand frère qui est à sa droite lui soulève doucement le menton pour lui en demander la raison.

- Qu’y a-t-il de si drôle ma puce ?

La petite princesse âgée de six ans pointe alors son doigt sur Kai, qui comme de bien entendu s’y attendait et feint de marquer la surprise, la façon qu’il a de le faire est si bien imitée que la reine et la seconde princesse éclatent de rires à leurs tours.

- Ce garçon est vraiment un excellent acteur ! Hi ! Hi ! Je l’observe depuis le début du repas, maintenant il fait l’innocent alors qu’il hypnotisait les princesses avec ses grimaces.

Ce voyant pris sur le fait, Kai se retrouve cette fois ci réellement déconfit et ce faisant, il amène encore plus l’hilarité sur lui venant de toute la tablée cette fois.

Du coup comme par magie le stresse ressenti jusque là disparait et les convives commencent petit à petit à engager la conversation sur des questions venant principalement du prince héritier, de la reine et quelques fois de Marcel via son fils.

François pour l’instant ne pipe mots et observe les trois garçons, souriant des mimiques du petit blond qui décidemment maintenant qu’il est lancé devient l’attraction principale de la gent féminine.

L’ambiance une fois arriver au dessert est devenue des plus conviviale, au point que Ralphy en oublie le statut de ses hôtes et prend un air béat à chaque parole du prince héritier, ce faisant comme il se doit capter par ce dernier qui après un moment s’en inquiète.

- Qu’ai-je donc sur le visage qui attire autant ton regard ?

Kai connait son copain et sait très bien que d’avoir été prit sur le fait va le mettre dans une timidité maladive à ne plus pouvoir aligner deux paroles sans bégayer.

- Je me demande quelle tête tu ferais si tu étais à sa place à rencontrer ton premier Crush ?

Apparemment le tutoiement additionner aux sens des paroles fait l’effet escompter, puisque l’attention revient en masse sur lui, libérant pour un temps Ralphy des regards curieux.

- Quoi ? qu’ai-je dis de mal ?

Son regard se tourne vers le roi quand il s’aperçoit que c’est déjà le cas pour tous, leurs yeux se fixent durant quelques secondes, avant que Kai commence à mieux respirer en apercevant une lueur dans le regard de sa majesté qui le renseigne sur le degré d’amusement de ce qui se passe autour de lui et qui sans aucun doute ne doit pas lui arriver bien souvent.

- Je ne dis que la vérité, je mérite une punition si mes paroles vous ont choqué.

François retient difficilement son envie de sourire en gardant du mieux qu’il peut son sérieux, il interroge alors la petite Lisbeth qui est la cadette de ses filles et sans doute n’imagine-t-il pas une seconde les minutes qui vont suivre et qui auraient pu pour lui comme pour toute la tablée devenir d’apologie.

- Qu’en penses-tu ma chérie ? quelle punition devrions-nous lui donner ?
- Une fessée ! Hi ! Hi !

François n’a pas le temps de réfléchir à une réponse circonstancier suite à la proposition de sa cadette, qu’il sent déjà un poids sur ses genoux et en baissant la tête ne peut manquer la paire de fesse d’un blanc laiteux de celui qui pour amuser la galerie s’est positionné avec un sans gène phénoménale.

- « KAIiiiii »

Le cri horrifier des garçons devant l’impudeur flagrante de leur copain et du manque de respect à l’étiquette royale, fait sursauter le reste de la tablée avant qu’un silence général ne se fasse pour ensuite les voir partir tous dans un monumental fou rire, roi y compris, ce dernier ne se rendant sans doute pas compte du plat de sa main poser sur le fessier imberbe du blondinet à en ressentir toute la douceur dans une caresse somme toute inconsciente.

Heureusement pour François qu’il est secouru par son cousin, qui jette sur la scène de lèse-majesté une serviette de table cachant les "trésors" maintenant dévoilés au grand jour du petit blond à la vue de tous avec la main du roi toujours posée dessus en prime.

Daniel cherche un moyen pour qu’ils s’en sortent sans que l’impulsivité de son ami ne finisse par lui être reprocher un jour, il se lève pour le relever et lui faire reprendre sa place à table après avoir remonter pantalon et culotte, celle ci heureusement baissés juste pour présenter l’arrière train et non le service trois pièce rester lui bien cacher pour sans doute bien des regrets de certains(es) des convives, déjà rien qu’à voir la moue déçue de l’ainée des princesse qui à dix ans s’intéresse semble-t-il déjà à la différence physique qu’il y a entre garçon et fille.

***/***

L’horloge suspendue au mur fait soudainement un bond en arrière de deux minutes.

***/***

Qu’en penses-tu ma chérie ? quelle punition devrions-nous lui donner ?
Une fessée ! Hi ! Hi !

Kai se sent soudainement comme maintenu de force sur sa chaise, cela ne dure que le temps de le penser, mais c’est semble-t-il suffisant pour qu’il se ravise sur le geste impulsif qu’il s’apprêtait à faire.

Ralphy pour sa part répond à la petite princesse, tandis que Daniel semble soudainement s’être endormi.

- Ce n’est plus vraiment de son âge de la recevoir, de plus à part sa façon sans doute trop légère pour s’adresser au prince Henri, le reste n’est que pure vérité. J’avais à peu près l’Age de ta grande sœur quand…

Ralphy raconte alors son premier amour d’enfant ressenti à la vue du jeune prince héritier d’alors, ne cachant que ce qui plus tard a été l’occasion d’amusements moins avouables avec ses deux inséparables amis.

- Et maintenant ?
- Quoi maintenant ?
- Suis-je toujours ton premier Crush ?
- Comment pourrait-il en être autrement, mais heureusement avec l’âge mes sentiments d’adolescent ont été remplacé par un coup de foudre d’adulte.

En disant cela son regard se porte amoureusement sur Marc, faisant sourire le prince Henri soulager malgré tout de ne plus être l’amour de ce jeune homme pour qui déjà il ressent une vive amitié.

- Marc est un cachotier à ce que je crois comprendre.
- Pas vraiment, c’est juste que je n’ai aucune raison d’en faire étalage au grand jour.
- C’est vrai que tu n’es pas aussi facilement lisible que mon jeune frère.

Daniel qui s’était assoupi sous le coup d’une brusque fatigue rouvre un œil qui va ensuite du prince Henri vers le prince Louis, cherchant à déceler dans les paroles de l’ainé un sentiment montrant qu’il est contre sa façon d’être et n’y trouvant rien de suspect, il replonge dans sa courte mais assurément nécessaire sieste, visiblement rasséréner.

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