Deux nuits passèrent, longues comme deux siècles ...

Mon geôlier revint me voir le troisième jour.

Je me levis et m'approcha de lui, inconsciemment, il recula.

Qu'est-ce que cet homme était peureux !

«

- Et alors dis- je ?

- Vous vous êtes évanouis pendant deux jours et une nuit.

- Vous me prenez pour un idiot ?

Je vous ai demandé de vraies informations, en quoi cela va m'aider à retrouver mes souvenirs de savoir le décompte des jours et des nuits ?

Pourrais- je avoir de la lumière pendant la journée, au moins ? M’exclamais-je énervé.

- Je...je vais vous procurez une lampe. Je ne peux pas vous laisser voir la lumière naturelle, je n'en ai pas le droit.

Je reviendrais dès que je pourrais, s'exclama-t-il horrifié.

- C'est entendu ! Disparaissez maintenant ! Ouste ! , m'écriais-je.

- Attendez, euh ... vous mangez de la nourriture ?

- Non, bien sûr que non, je ne suis pas humain.

Je n'ai besoin ni de manger, ni de dormir.

Par contre, ça serait bien si je pouvais avoir un peu d'eau, dis-je.

- C'est entendu, vous... "

Je l'interrompis et m'exclama :

«

- J'aimerais un peu de paix ! Revenez quand vous pourrez...avec des renseignements utiles, cette fois-ci ! " Dis-je menaçant. »

L'homme s'inclina et sortit de ma cellule, après l'avoir fermé, il disparut.

Je me couchais dans l'ombre et partit dans un sommeil de veille, pas réellement endormi.

J'attendis en paix la suite des événements, faisant disparaitre les bizarres émotions humaines que je ressentais.

Mon corps se détendit, mon mal de tête se liquéfia et j’oubliai pour la durée de mon état de repos, l'endroit où j'étais et tout ce qui en découlait.

Je redevins en cet instant, l'être que j'étais auparavant * ayant mis de côté tous mes ennuis

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* Il n'est plus l'ange qu'il était, c'est sûr, mais là à cet instant, il revient à l'état de quiétude, de paix qu'il avait auparavant ...