Chapitre 7 (brouillon)

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J’étais chez moi quand j’ai vu un message de Sophie sur les réseaux sociaux, son poste disait que Rose n’était pas bien psychologiquement depuis deux, trois jours et que devoir subir sa maladie lui pesait de plus en plus.

Quand j’avais vu ça je savais quoi faire pour lui remonter un peu le moral et j’avais directement envoyé un message à Sophie pour la prévenir que j'allais passer chez elle.

Quand j’étais arrivé et que Sophie m’avait dit que Rose était dans sa chambre j’étais monté directement…. Rose dormait dans son lit, je n’avais pas voulu la déranger alors je suis partie jouer avec sa sœur en attendant, elle s’était réveillé peu de temps après et on avait très vite commencé à parler de tout et de rien, ça se voyait qu’elle n’était pas bien moralement alors j’ai décidé de lui demander directement ce qui l’a tracassé.

"Rose tu sais que quand ça va pas on est là, je suis là... tu peux me parler et puis c'est toi qui nous dis en permanence de jamais rester seul et de parler quand ça va pas alors qu'est-ce qui te tracasse autant ?"

Après ça elle avait très vite compris que j'allais pas laisser tomber, "je sais pas, j'en ai juste marre, je veux plus être comme ça, tu te rends compte que je peux plus prendre ma douche seule, que je peux plus marcher sans risquer de perdre l’équilibre, que je mange presque rien et c'est même devenu une torture, j'avale plus de médicaments que l'air que je respire, j'inquiète tout le monde autour de moi et les gens dans la rue me regardent avec le regard de compassion et de pitié que je déteste... j'ai pas besoin de leur pitié à deux balles. Puis comme si ça suffisait pas si les derniers traitements ne fonctionnent pas je vais mourir, je vais mourir tu te rends compte ? Je vais mourir à 18 ans alors que je n’aurais rien vécu !"

J'essayais de la rassurer comme je le pouvais "sauf que toi tu es plus forte que ça, les trois quarts des gens auraient même pas été jusqu'au bout, je sais à quel point c'est difficile pour toi et je le vois bien, tu sais si tu es aussi faible physiquement à cause de traitement mais c'est qu'une phase, si le traitement te rend si faible c'est qu'il y a une chance que ça marche, ce n’est pas ce démon qui va te laisser penser ça et te laisser abandonner, on est tous derrière toi et on t'aidera jusqu'à ce que ce foutu démon foute le camp, même si c'est dur vu le courage, la force et la volonté que tu mets pour le combattre tu vas y arriver, c'est peut-être long mais tu vas te battre et on va te protéger, ce n’est pas un combat que tu dois faire seul, on va s'entraider, tu vas combattre ce démon et tu vas le tuer".

On c’était mis à pleurer, elle était fatiguée de subir ça et j’étais fatigué de toujours faire croire que j’avais les bons mots, la bonne attitude et cette positivité, que j’allais bien alors que c’était faux… tout était faux, elle souffrait, je souffrais et tout le monde souffrait. C’était une situation compliquée pour tout le monde et je souhaitais que personne ne vive ça dans sa vie.

On avait réussi à se calmer et nous avions continué de parler pendant quelques heures, puis j’avais reçu un message, c’était Minho « hey, avec les garçons ont vient de voir le message de Sophie, tu es avec Rose en ce moment ? Tu sais si ça va mieux ou si elle a besoin de nous ? On peut s’absenter un jour ou deux ! »

Les garçons et Minho étaient toujours sur la défensive, le manque de nouvelle pouvait vitre devenir angoissant et je les comprenais, rien que le fait qu’on avait des nouvelles de Rose qu’une fois par semaine, seulement sur les réseaux sociaux ou quand on lui rendait visite nous bouffer peu à peu, c’était devenu une angoisse permanente et une source de stress.

J'avais tout de suite répondu à Minho, "tout va bien je suis avec elle, elle avait besoin de parler et d'extérioriser sa haine et ses peurs par rapport à sa maladie, si vous avez le temps vous pouvez passer mais vous obligez pas, on sait que votre travail occupe votre temps et Rose vous en voudra pas..."

Minho avait tout de suite répondu, "on arrive demain, certes elle nous en voudra pas, mais nous aussi on a besoin de parler et de la voir, c'est difficile tu sais de ne pas être autant présent et auprès d'elle qu'avant".

Le fait d'être parti à plusieurs kilomètres de chez nous était devenu une culpabilité beaucoup trop importante pour eux, "je sais Minho, on vous attend chez Rose demain alors, faites attention <3".

J'avais annoncé l'arrivée des garçons à Rose et on c'était vite retrouvé à faire un gâteau en cachette dans la cuisine. Le fait que les garçons reviennent était toujours une excuse pour faire la fête et Rose adorait les accueillir avec un gâteau et quelques confiseries.

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