jour numéro deux

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Je me réveille en sursaut après avoir reçu un seau d'eau glacé en pleine figure.

- Réveille toi! Tu t'es pris pour la belle aux bois dormant ? Mais non mon gars. Tu es ici pour travailler pour moi !

Je relève les yeux vers l'inconnu et quand mon regard croise le sien, tout mon corps se met à trembler de peur.

L'homme qui se tient debout devant moi et très grand, mais aussi très imposant. Ses yeux sont bruns, presque noirs. Ses cheveux sont de couleur noirs corbeau, ils sont plus longs au-dessus de son crâne et raser sur les côtés.

Il porte un t-shirt noir col en V qui épouse parfaitement ses larges épaules et son torse. Son torse qui me paraît très musclé. Il porte également un pantalon noir qui là encore épouse à la perfection les muscles de ses jambes.

- Pourquoi suis-je ici ?

L'inconnu s'avance vers moi d'un pas menaçant et me colle une méchante droite. Je retombe en arrière et heureusement que le matelas étais là pour amortir un peu ma chute.

Je pose ma main sur ma joue droite et je peux sentir que celle-ci commence déjà à gonfler.

J'ai les larmes aux yeux, mais je refuse de pleurer et de lui donner satisfaction. Alors, je décide de ravaler mes larmes.

- Si tu veux parler, tu demandes la permission et tant que tu ne l'as pas, je ne veux entendre aucun son sortir de ta bouche. Aussi non, la droite que tu viens de recevoir ce n'est rien comparer à celles que tu recevras prochainement ! Est-ce que je me suis bien fait comprendre ?

Je lui fais oui de la tête.

- Parle!!! Me dit-il d'un ton menaçant.

- Oui monsieur.

- Bon ! Pour répondre à ta question, tu es ici pour travailler pour moi.

Je lève la main et il me fait signe que je peux parler.

- Pourquoi moi et pas quelqu'un d'autre ?

- Ton connard de frère me doit trois mille euros de coque et apparemment, celui-ci et dans l'incapacité de me les rembourser alors, c'est toi qui vas payer à sa place en travaillant pour moi.

J'aurais dû m'en doutais que c'était de sa faute que je me retrouvais dans cette situation. C'est logique après tout qui me voudrais du mal à moi ? Je mène une vie bien rangé, j'ai un beau petit appartement situé dans le centre-ville de Frameries, une petite ville située au Hainaut en Belgique.

Je travaille en tant que vendeur réassottisseur dans un petit Delhaize et je ne cherche d'ennui à personne.

Je suis célibataire et cela me convient parfaitement. Bien sûr, il m'est arrivé d'avoir des plans cul d'un soir, mais rien de sérieux. D'ailleurs, mon dernier plan cul remonte à trois jours seulement. Le mec était un peu plus jeune que moi, mais il s'avère que c'était un très bon coup.

- Aller lève toi ! Il faut que je te montre ce qu'il y a à faire.

Je me lève et je le suis sans rien dire. Nous quittons la chambre et nous arrivons dans le couloir. Les murs sont de couleur mauve aubergine. Des cadres par-ci par-là sont accrochés aux murs.

Il y a quatre portes dans le couloir. En comptant celle où j'étais encore quelques minutes auparavant.

La première porte qu'il ouvre, je découvre une grande salle de bain tout carrelé en noir et blanc. Il y a à ma droite une grande baignoire et juste à ma gauche, il y a une douche à l'Italienne. Juste en face de moi, il y a un grand miroir qui me renvoie mon reflet et je peux voir que sur ma joue un bleu commence à apparaître. Une petite armoire noir et blanc et juste en dessous de celui-ci. J'en déduis que celle-ci doit contenir tout le nécessaire de toilette.

- Je veux que cette pièce soit nettoyé de fond en comble tout les jours. Attention, je ne veux pas voir la moindre trace sur le miroir.

- Oui monsieur.

Nous nous avançons vers la deuxième portes et quand j'entre dans la pièce, je découvre une grande chambre. Au milieu de celle-ci, se trouve un grand lit Kong six. De chaque côté du lit, il y a une table de nuit de couleur grise tout comme la couleur du lit.

À la droite de la porte d'entrée, il y a une grande armoire de la même couleur que les autres meubles de la pièce. Au pied du lit, se trouve accroché aux murs un grand écran plasma.

Les murs sont peints d'un beau vert pomme et des cadres montant la ville de New-York en pleine nuit seulement éclairé par les lumières des appartements des immenses buildings sont accrochés aux murs.

Il y a deux grands carreaux qui donne sur des prairies où gambades des vaches et des chevaux. Au moins, je sais que je me trouve en pleine campagne.

- Ici, c'est ma chambre et je veux que tu changes mes draps tout les jours et que tu m'en remettes des propres. Je veux que tu fasses les poussières et que tu passes l'aspirateur sur la moquette.

- Oui monsieur

Enfin, nous nous avançons vers la troisième et dernière porte et lorsque j'entre dans la pièce, je découvre une chambre. Celle-ci est un peu plus petite que la première, mais elle à autant de charme que l'autre. Au milieu, il y a un lit de deux personnes de couleur brun clair et il y a une table de nuit de chaque côté du lit de la même couleur que celui-ci. À la droite de la porte, il y a une grande armoire de la même couleur que les meubles de la pièce et au pied du lit il y a un grand écran plasma accroché aux murs.

Les murs sont peints en gris foncé et des cadres avec des natures mortes sont accrochés un peu partout dans la pièce.

- Ici, je veux que tu faces exactement ce que je t'ai demandé de faire dans la première chambre. C'est-à-dire, les poussières et changer les draps tout les jours. C'est la chambre de mon cousin et je veux qu'elle soit propre tout comme la mienne. C'est compris ?

- Oui monsieur

- Oh et puis arrête de m'appeler monsieur! Je m'appelle Domenico tache à t'en souvenir. Et toi, tu t'appelles comment ?

- Je m'appelle Alexander.

- Dans ce cas, suis-moi Alexander. Je vais te montrer le reste des pièces.

Nous descendons les escaliers et il se dirige vers une pièce. Dans celle-ci, il y a un grand divan de couleur noir et sur celui-ci un homme âgé d'une vingtaine d'années et assis en train de jouer à la Playstation.

Il y a une table en verre et juste en dessous de celle-ci, il y a deux petits tabourets de couleur noir et blanc. Un grand écran plasma est accroché au mur. Derrière le divan, il y a une grande bibliothèque et il y a toutes sortes de livre.

- Ici, je veux que tu fasses les carreaux, les poussières, passer l'aspirateur et nettoyer tout les deux jours.

- Oui Domenico.

- Tu la déjà bien dresser dits moi !

- Ouaip, il s'en est déjà pris une ce matin pour avoir parlé sans permission.

Nous nous avançons vers une autre pièce et là, je découvre la cuisine.

Celle-ci et tout équipé four lave vaisselle taque à l'électrique hotte frigo à l'Américain plan de travail séparer et une table et des chaises pour s'asseoir et manger.

- Quant à cette pièce, je veux que ce soit propre tout les jours. C'est ici qu'on mange et que tu prépareras à manger alors cet endroit doit rester propre ça ne doit pas se transformer en nid de bactéries. C'est tout pour aujourd'hui, tu peux aller te laver et ensuite, tu peux retourner dans ta chambre pour dormir.

- Merci Domenico.

Je regarde l'heure sur la grande horloge et je constate qu'il est un peu plus de vingt-trois heures. Mais combien de temps, j'ai dormi ? Je monte dans la chambre et je décide de m'allonger sur ce matelas qui me fait un mal de chien. Qu'est-ce que je vais devenir ? Mon père ne s'inquiétera jamais pour moi, car il me déteste, il me l'a toujours dit et il me l'a toujours fait comprendre en me ruant de coups tous les jours. Suis-je condamné à rester enfermer ici jusqu'à la fin de mes jours ? C'est avec cette dernière question en tête que mes yeux se ferment et que je plonge dans un sommeil sans rêve.

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