Je suis réveillé par un violent coup de pied dans le ventre. Ma respiration se bloque durant plusieurs secondes et je me mets en boule pour me protéger. J'ai tellement mal que je n'arrive même pas à retenir les larmes qui coulent le long de mes joues.

- Lève toi tout de suite et va me préparer mon déjeuner ! Ensuite, tu commenceras par la salle de bain et pendant que je me laverais, tu feras ma chambre. Je ne veux plus t'y voir quand je reviendrais dedans. Après ça, tu feras la chambre de mon cousin et ensuite, tu t'attaqueras au salon et pour terminer, tu feras la cuisine. Dépêche toi, tu n'es pas en vacances ici.

Je me lève tant bien que mal et je me dirige vers les escaliers. J'ai mal au ventre, j'ai l'impression que je vais vomir. De plus, je n'ai toujours rien mangé depuis que je suis arrivé ici. Quand est-ce qu'il va m'autoriser à manger ?

Arrivé dans la cuisine, je cherche dans les armoires une poêle et une fois celle-ci trouver, je la place sur la taque de cuisson. J'ouvre le frigo et j'en ressort quatre œufs, du bacon et du beurre.

Je mets une noisette de beurre dans la poêle et je le fais fondre sur feu doux. Une fois mon beurre fondu, je place six tranches de bacon que je laisse cuir quelques minutes. Pendant ce temps-là, je sors deux assiettes et les pose sur le plan de travail. Une fois, les tranches de bacon cuite, je les place dans les assiettes et je casse les œufs au-dessus de la poêle. J'ajoute le sel et le poivre et je laisse cuire quelques minutes. Pendant ce temps-là, je prends des oranges et je commence à les presser et je verse le jus dans deux grands verres.

Je récupère les œufs et les places dans les assiettes et je les apporte à table. Domenico et son cousin arrivent peu de temps après.

- Tu peux monter commencer le ménage, tu mangeras quand tu auras fini l'étage.

- Merci Domenico.

Je monte à l'étage et je commence à nettoyer la grande baignoire suivie de la douche et je termine par le miroir. Une fois terminer, je balaie le par terre et je nettoie.

Je me dirige vers la chambre de Domenico et je commence par retirer les draps, mais tout à coup, je sens quelqu'un me pousser violemment dans le dos et je tombe sur le coin du lit. Mon arcade me fait un mal de chien et je sens quelque chose de chaud et visqueux couler sur mon œil pour terminer sa course sur ma joue. J'en déduis tout de suite que j'ai l'arcade péter.

Il me tire les cheveux et me traîne par terre jusque dans la salle de bain. Tout en tirant plus fort sur mes cheveux, il me relève la tête pour que mon regard plonge dans le sien.

- J'avais dit quoi au sujet du miroir ?

- .....

- RÉPONDS!!!!

- PAS DE TRACE

- ET TA VUE L'ÉTAT DU MIROIR ?

- NON!!!

Il me relève tout en tirant sur mes cheveux et me plaque le visage contre la glace.

- Tu vas la refaire jusqu'au temps qu'il n'y aura plus aucune trace et seulement si j'estime qu'elle est bien faite, tu pourras aller manger.

- D'accord.

Il me lâche et sort de la salle de bain. Quant à moi, je recommence le nettoyage de la glace et au bout de vingt minutes, j'appelle Domenico.

- Domenico tu peut venir voir s'il te plaît ?

- Ouaip, j'arrive. Pas la peine de crier comme ça !

Il rentre dans la salle de bain et regarde minutieusement le miroir et au bout de quelques minutes, il se retourne vers moi.

- Tu vois quand tu veux, tu peux. Aller file manger ensuite, je te soignerais cette vilaine blessure à ton arcade.

Lui me soigner ? Je rêve ? Je suis sûr qu'il va me faire encore plus mal qu'autre chose.

Je descends et je m'installe à table pour manger une omelette que, Domenico à du certainement me préparer.

Au bout de quinze minutes, je vois Domenico descendre avec une trousse de secours. L'heure de la souffrance à sonner.

Il s'installe devant moi et sort de la petite trousse rouge des compressé ainsi que du désinfectant.

Il verse un peu de liquide sur la compresse et tamponne légèrement mon arcade. De temps en temps, son regard croise le mien, mais je fais tout pour l'éviter.

Son pouce caresse tout doucement mon arcade et de son autre main, avec son pouce, il caresse ma lèvre inférieure.

Mais qu'est-ce qu'il lui prend tout à coup ? Est-ce qu'il se sent bien ?

Je décide de m'écartes légèrement et je le regarde quelques secondes droit dans les yeux.

- Je ... Je suis désolé, tu devrais monter de reposer. À demain.

- À demain.

Je remonte dans ma chambre et je vois qu'une couette à était installer sur le matelas.

Je vais me brosser les dents et je décide d'aller me coucher directement.

Une fois coucher, je me demande pourquoi il a caressé mon arcade et ma lèvre comme ça.

Peut-être qu'il ne l'a pas fait exprès après tout. Oui, je pense que ça doit être ça.