La tempête

Une minute de lecture

La mer se soulève, et se soulèvent les squales

Fuyant la tempête, qui déchire les voiles.

Les vents, sans tête, sans raison, sont tous déments.

Et ils se sont levés, terribles grondements.

Dans ce chaos humide emportant tout sur l'île

J'ai prié, je le crois, comme un esprit servile

Mon âme timide craignait pour son salut

En fuyant par le bois, rampant sous les talus.

Depuis ce jour maudit, un courage stupide

Prétendait, le fol, faire de mon cœur son trône

Chaque vent, je le dis, passe sur moi limpide

Et je crache au Zéphyr des jurons de matrone

Cette témérité était bien trop rapide

Car je t'ai rencontrée ma superbe amazone

Toi, tes sorts et ton œil si clair, calme et cupide,

Dans son reflet bleuté je vois l'œil du cyclone

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire Nathan Pym ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0