Chapitre 27 : Le crépuscule

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Dans la serre d’Aloe, accolée au bâtiment principal, l’obscurité du basalte se constelle de petits points verts. Matthew a planté ici-même ses premières graines une semaine plus tôt. Dans le sol de Meg 15, elles se sont éveillées de leur stase du voyage en sept jours, puis ont commencé à capter les nutriments de leur nouvel habitat. La première génération de végétaux colons investit la terre, et monte vers la lumière de Meg Alpha. Les variétés représentées ici sont des créations de laboratoires. Toutes les plantes ont été génétiquement modifiées pour s’adapter à un environnement difficile, tout en restant productives. Le climat océanique de l’île Pan subvient parfaitement à leurs besoins. Matthew a à peine utilisé d’engrais. Seul un système d’irrigation rudimentaire leur projette du plafond des gouttelettes en continu. Ce tuyau garni de fentes est alimenté par le réservoir d’eau de pluie dehors. La chaleur de l’après-midi en a évaporé une partie. Une nappe de brume éparse flotte jusqu’aux genoux.

Enjambant les jeunes pousses, l’explorateur surveille attentivement leur développement. Il note les écarts de température de l’espace, l’humidité et la chimie du sol, de l’air, les taux de dioxygène, de dioxyde de carbone, et récolte quelques échantillons. Sa tâche quotidienne accomplie, il photographie son potager en notant la date pour le journal de bord. Il se pose ensuite contemplatif sur un rocher. A travers sa combinaison, il sent l’atmosphère de l’espace. La condensation crée de la buée sur son masque. Il soupire, écoute l’air qui circule dans ses filtres. Ce calme réussit à le relaxer un court moment.

Il observe la verdure bourgeonner sur le désert. La première fois que Meg 15 rencontre des végétaux d’une autre planète. Voilà, chère Fédération, c’est fait… Cette simple vision lui plaît. Il a toujours aimé voir la vie naître sur ce qui n’était que poussière. Il se remémore ses entraînements en terraformation. On l’emmenait sur des planètes inhospitalières, coupées des vaisseaux de la Fédération. Il devait créer une base comme celle-ci, et fonder un jardin autosuffisant. Peut-être était-ce autrefois l’étape du plan qu’il aimait le plus. C’est en partie toujours le cas.

Si seulement les megiens n’existaient pas, pense-t-il. Je ne peux rien faire pour eux…. Nous avons lancé la colonisation de leur planète. Cela doit en être ainsi…

Dans son oreillette, la voix de Litz.

« Comment vont les plantations ? 

-Hum… Eh bien… Tout est en ordre. Leur croissance est lente, mais sûre. Je ne détecte aucun parasite sur les échantillons, ni de bactéries megiennes. Ils s’acclimatent très bien, même si je pense qu’ils ont dû avoir un peu chaud. On est monté à cinquante degrés ce midi, malgré la protection thermique du toit. Mais ça va. Je ne sais pas encore comment la gravité et la pression vont jouer sur leur taille, mais on verra bien.

-Excellent, félicitation Matthew ! Tu as effectué un travail remarquable ! Rentre à présent.

-Merci… »

Aux teintes qui traversent la toiture, Matthew devine que le jour tombe. Ses heures d’activité s’achèvent. Il se relève et rejoint la sortie de la serre. Il referme derrière lui la membrane hermétique et longe la façade du bâtiment principal. Le ciel vire de l’orangé au rose intense, une note radieuse. Elle contraste avec les reliefs qui ceinturent le site. L’homme adore ces soirées dégagées. La mer expose des milliers de couleurs. En périphérie de la serre, des distributeurs de semence retournent des surfaces de terre. De la taille d’un petit tracteur, ces robots agricoles préparent les terrains pour les potagers à air libre. Matthew croise une escouade d’unités ermites alignée près du sas d’entrée. Droits comme des piquets sur leurs jambes, ils attendent leurs nouvelles instructions. Leur tête ronde et opaque reflète leur absence de vie. Leur posture de statue humanoïde les rend terrifiants la nuit tombée. L’explorateur les ignore et pénètre dans le sas. L’atmosphère devient respirable, il retire sa combinaison et l’accroche sur un portant. La porte intérieure s’ouvre sur une pièce aménagée en salon, avec une table, une chaise, une étagère et des stocks d’équipement. Des plants de Solanum E26 fleurissent sous la lumière artificielle des néons. Une membrane sur la gauche conduit au laboratoire de terraformation. Entre ces murs sont menées toutes les nouvelles opérations. Matthew vérifie l’état des systèmes de la base sur le panneau de contrôle, tout est en ordre. Litz gère l’installation d’une main de maître.

« -Encore une journée bien remplie, affirme Litz ! Matthew, je me suis permise d’ajouter à ton planning de ce soir un entretien psychologique avant de te reposer.

Elle remet ça, encore… Matthew fait d’abord mine de ne pas avoir entendu. Il dépose son sac d’échantillons et le vide.

-Matthew, insiste l’ordinateur ?

- Tu veux recommencer ? Sur le même sujet ? C’est la troisième fois cette semaine ! Je n’ai pas envie ce soir.

-Je pense que nous pourrions en faire un une fois par jour.

-Une fois par… Une fois par jour ?

-La fréquence de nos conversations diminue depuis un mois. Tu demandes de plus en plus à être seul dans ton temps libre.

-C’est peut-être parce que justement j’aimerais arrêter de débattre avec toi sur mes convictions personnelles. Je sais ce que tu veux. Je n’ai rien de plus à te dire.

- Je sais que tu continues de douter de nos actions en ce moment à cause des megiens. Tu as besoin de regagner ton assurance dans nos opérations.

-Ce n’est pas en répétant encore la même chose que cela m’aidera Litz. Nous allons encore finir en désaccord, et tu vas encore me dire que j’ai besoin de me recentrer sur la mission.

-Selon toi, que te faut-il pour regagner de l’assurance sur notre mission ?

-Du temps Litz ! Du temps ! On a découvert la vie sur Meg 15, j’ai besoin de plus de temps ! Et regarde, la mission avance ! Alors inutile de faire un point sur ce que je ressens à chaque fin de journée. »

Matthew s’efforce de conserver son sang-froid. Il sait que Litz ne le laissera pas tranquille, ces dernières semaines lui ont servi de leçon. Depuis les megiens, leur complicité s’est détériorée. L’homme reconnaît de moins en moins son équipière. La construction de la base l’a transformée. Dès lors, il lit des sous-entendus dans chacune de ses phrases. La machine a outrepassé ce que Matthew pensait impossible : la supervision d’un être humain. Normalement, cela ne devrait pas se produire. Elle prend les décisions avant même de l’avoir consulté. Ses rébellions répétitives n’y ont rien changé. Ses seules interactions avec lui consistent à donner des instructions, et de vérifier son état mental. Elle ne lui accorde plus le même contrôle qu’avant.

J’ai besoin d’une balade.

« - J’aimerais avoir un peu de temps libre si tu le permets. 

-Tu n’as pas faim, demande l’ordinateur ? Et si tu rentrais au Darwin pour te détendre ?

-Non merci. J’ai une autre idée…. J’ai envie d’aller me promener. Je vais regarder Meg Alpha se coucher sur la mer. Je rentrerai manger après.

-Accordé. Tu restes joignable et connecté. A l’avenir, j’aimerais que tu limites tes temps seul, pour ton bien. »

Il se contente de prononcer : « -Entendu Litz, si tu veux. » d’un ton neutre.

Matthew dépose son équipement et quitte à nouveau la base. A dix mètres devant le sas, deux véhicules tout terrain stationnent près de leur abri. Leurs panneaux solaires les ont rechargés toute l’après-midi. Il s’installe dans celui avec le plus d’autonomie, et démarre en direction de la côte. Les vastes étendues noires défilent tandis qu’un nuage de poussière s’élève sur son passage.

Ça ne va pas avec Litz. Je me consacre tout entier à la terraformation, mais elle continue de douter de moi. C’est vrai, il y a les megiens.... Je ne reverrai plus jamais les choses comme avant. Mais je continue la mission ! C’est ma priorité ! Pourquoi est-ce qu’elle me materne ? Les songes l’assaillissent. Mais plus il s’éloigne de la base Aloe, plus le calme se rétablit. Ce phénomène se produit à chaque fois qu’il part en virée. C’est son nouvel exutoire par la fuite. Au fil des jours, l’explorateur a dompté les territoires nord de l’île. Il ne se lasse plus de les arpenter. Sa première sortie du module maison lui semble bien lointaine. Un panel de nouvelles sensations a estompé l’impression de vide. Là où il n’y a que le vent, la roche, et la mer, Matthew décèle une symphonie particulière. Une âme que l’humain ne peut saisir car elle échappe à tout contrôle. Peut-être n’est-il pas plus proche de la liberté que lorsqu’il l’écoute ? En tout cas, la paix des éléments l’aide à méditer. En ces lieux, il devient une autre personne. Les nœuds dans son esprit se rétractent, forment un amas qui rapetisse jusqu’à devenir un simple écho. Un écho d’une autre vie.

Le Matthew de la Fédération s’endort. Il ne prononce plus un mot, ne pense qu’au présent. Il se contente d’observer l’horizon rougeoyant. Rares sont les soirs sans orages ni pluie. Celui-ci doit être le plus clair qu’il n’ait jamais connu. Il arrive près d’une falaise, un point de vue magnifique sur la ligne de récif qui ceinture l’île. En temps dégagé et en plein jour, le champ de fleurs sous-marin apparaît en transparence comme une flaque verte dans le grand bleu. Les vagues de plusieurs mètres explosent sur l’obstacle de roche, mais le vent n’y est pas très fort. Matthew arrête le tout-terrain en face du panorama, et regarde la planète bouger.

Le large est infini, les colosses d’eau engloutissent peu à peu Meg Alpha. Sur Meg 15, chaque instant est démultiplié. Le crépuscule embrase l’océan et le ciel en une seule entité. La lumière meurt très lentement. Des envies furtives saisissent Matthew. Et s’il retirait son casque, qu’il humait l’air marin à plein poumons, que se passerait-il ? Est-ce qu’il en mourrait ? Pour sûr Litz le tuerait pour une telle faute. L’air possède suffisamment de dioxygène pour respirer quelques minutes. Mais il serait en contact avec les bactéries et les virus de ce monde. Qui sait quelle maladie ils provoqueraient chez lui ? Mais après tout, c’est peut-être trop tard. Peut-être qu’il est déjà infecté. Tout ce temps à construire puis travailler dans la base, peut-être que les précautions du protocole n’ont pas suffi. Il a mangé les premières tomates nées du sol megien, son sort est peut-être déjà scellé. Matthew ne croit plus une seconde qu’il n’existe aucun organisme sur la terre ferme. L’île Pan était jadis sous les flots. Lorsqu’elle s’est élevée, ses habitants ont eu tout le temps de s’adapter. Litz le nie parce qu’elle n’a que les instruments des rovers comme preuve, mais la technologie a ses limites. Peut-être qu’elle ne peut pas remarquer ses êtres, mais que sa nature l’empêche de l’envisager. Même si Matthew lui attache une valeur émotionnelle, Litz n’échappe pas aux lois des machines. Elle réfléchit à partir de logique, de protocoles et d’observations. Un débat éthique ne l’influence pas. Elle ne conçoit rien qu’elle ne puisse pas mesurer. Cette frontière entre l’homme et le robot crée tout le problème. Une nouvelle faille de SysMeg se révèle. Matthew modère sa confiance. Les règles s’éparpillent sur Meg 15, il doit faire attention à la moindre conséquence. Il ne peut plus se satisfaire de suivre aveuglément les ordres comme il l’a fait jusque-là.

C’est peut-être ça qui dérange Litz au fond ? J’ai pris du recul. Peut-être considère-t-elle que mes divergences deviennent un danger pour la mission ? Elle craint que je fasse perdre du temps, alors elle me retire des responsabilités. L’homme fixe l’écume qui nait dans le creux des rochers en bas. Je suis toujours digne de SysMeg, ce n’est pas à elle de décider. Je suis l’explorateur, cette mission est la mienne. Je continuerai de me battre contre ses programmes s’il le faut !

« Litz ?

-Affirmatif.

-Je ne veux pas faire d’entretien psychologique ce soir. J’en ferai un lorsque j’en aurai besoin. Tu veux parler ? Ce qui m’énerve le plus en ce moment, c’est ton attitude envers moi. Je ne suis pas un robot, tu ne peux pas m’imposer tes choix ! Tu as construit la base toute seule, c’est inadmissible ! Et en plus, tu m’ignores quand je t’en parle ! Tu m’écoutes cette fois. Je ne sais pas ce qui t’arrive. Si tu crois que les megiens me feront abandonner, tu te trompes. Je veux reprendre ma place. Je ne veux plus que tu décides de nos actions futures sans moi ! C’est notre mission ! Est-ce que tu as compris ?

-La découverte de formes de vie indigènes a eu un impact non négligeable sur ton mental. J’ai agi ainsi afin d’alléger ta charge de travail, pour t’aider à te refocaliser.

- Eh bah, tu sais quoi ? ça m’a fait l’effet inverse. Je sais ce que je dois faire !

-Et qu’en est-il des megiens ? »

Je sais ce qu’elle veut que je dise. Je vais lui faire plaisir… Matthew soupire

« - J’ai compris. Je me suis égaré à cause de la panique. Je ne savais pas quoi penser. Mais tu as raison. Les megiens sont un facteur environnemental à étudier, rien de plus. SysMeg est ma vie, je sers son but et uniquement son but. Nous coloniserons cette planète.

-Es-tu certain que tes idées sont claires ?

-Oui. Je veux retrouver notre duo d’avant ! J’ai juste l’impression que tu ne me fais plus confiance.

-J’ai confiance en toi Matthew.

-Alors prouve-le ! Je reprends la tête des opérations à venir. Plus rien ne bouge tant que je ne l’ai pas autorisé.

-Excellent. A tes ordres, Matthew. »

Un soulagement léger. J’ignore pourquoi, elle a l’air de m’avoir pris en compte cette fois. J’espère qu’elle a compris le message. J’ose espérer…

Matthew retient son comportement. Litz dissimule plusieurs facettes inexplorées dans sa programmation. Sans compter qu’elle apprend. Elle peut prendre le dessus sur son autorité, il ne l’oubliera pas. Mais comment s'y opposer ? S’il perd Litz, il sera perdu. L’explorateur ne peut pas vivre sans sa présence. Quelque part, il comprend qu’il est à la merci de la machine. Des semaines de tensions pour voir ce qui a toujours été un postulat. Je m'en rends compte maintentant, je suis impuissant… Je n'ai pas d'autre option que de suivre cette mission, et je n'en ai jamais eu. Ce désarmement lui noue les tripes. Tant que je continuerai SysMeg, tout ira pour le mieux ….

Les couleurs vives du soir s’obscurcissent. Meg Alpha n’est plus qu’une petite portion de sphère dans le froid mouvant des vagues. Matthew effectue quelques exercices de respiration tout en contemplant le spectacle. Ces minutes lui appartiennent entièrement. Personne d’autre que lui ne les verra, personne d’autre que lui n’en aura le privilège. Son esprit compare ses rapprochements à un langage : le langage de cette planète si unique.

Il baisse les yeux sur le pied des falaises. Des lueurs blanches d’étoiles se reflètent dans le récif en bas. Du moins, c’est d’abord ce que pense Matthew. Il constate ensuite que l’océan en couvre bien plus que le ciel. Des milliers de disques lumineux. Ils s’empilent en colonnes jusqu’au fond, s’entremêlent dans les flots. Les courants les concentrent près de la roche. Des médusoïdes, une marée de médusoïdes.

Elles s’agglutinent les unes aux autres, forment des îlots près de la surface. Matthew les regarde arriver depuis les hauts fonds du récif. Il ignorait que cette espèce était capable d’une telle bioluminescence.

Le spectacle s’intensifie. Les vagues qui volent en éclat libèrent des étincelles multicolores. Celles-ci retombent et disparaissent. D’autres nuages verts s’illuminent entre les médusoïdes. L’homme peut les suivre jusqu’au large. Certains spécimens de planctoïdes possèdent une bioluminsecence naturelle, mais il n’aurait jamais prédit une telle splendeur. Animaux comme végétaux, tous s’éveillent en un feu d’artifice des profondeurs des océans. Depuis combien de milliards d’années cette danse prend forme à chaque nuit ? Ce phénomène lui apparait pour la première fois. Comme un cycle perpétuel, chaque être y trouve sa place. Les théories de Matthew sur les megiens se confirment.

Il se rapproche du bord, ne cesserait de contempler cette merveille pour rien dans l’Univers. Tout à coup, l’écosystème que Matthew se plait à étudier le salue chaleureusement par ce rituel incroyable. Les autochtones de Meg 15 prononcent en cœur : « Bienvenu ». L’homme retient une larme. Il ne peut se résoudre à nier son amour pour eux. Il y a tant d’êtres sur cette planète. Meg 15 est un système parfait, fonctionnel, vivant ! Elle lui témoigne sa confiance en dévoilant ici son âme. Il aimerait faire partie d’elle, vivre en paix avec toutes ses œuvres.

« -Matthew ? Ton capteur GPS m’indique que tu es statique. La nuit tombe. Tout va bien ? »

Un battement de cœur. Soudain, il s’éloigne de l’harmonie. La voix de Litz brise la douceur. L’agent de la Fédération se réveille. Le mur entre lui et ses émotions se reforme. SysMeg le tire en arrière, le remet à sa place. Non ! Il n’est pas là pour eux, il a une mission ! Il est là pour sauver l’humanité ! Litz le laisse reprendre les commandes, ce n’est pas pour tout gâcher. Une colère sourde raisonne dans son cœur.

J’ai si mal… Pourquoi m’avoir montré cette vie, toute cette beauté, si je la détruirai peut-être un jour, pour le bien de mon espèce ? Je dois encore plus culpabiliser de ma raison d’être ici, c’est ça ? De ma raison d’être tout court ! Je ne peux rien faire pour eux. Je ne peux pas me permettre d’arrêter. Rien ni personne ne le peut…. Je suis tellement désolé….

« -Je rentre Litz. Prépare le sas. »

Il tourne le dos à la mer à contrecœur, s’assois dans le tout terrain et démarre le moteur. En opérant un demi-tour, il soupire et scrute une dernière fois l’appel des megiens.

Quelque chose retient une nanoseconde son attention. Dans le noir, une scène étrange survient à l’horizon. Comme le reste, l’océan irradie de lumières planctoniques, mais un détail le surprend. L’eau ne brille pas comme dans le récif. Des teintes plus chaudes s’agitent, des mouvements rapides.

Qu’est-ce que c’est que ça ? Les perspectives me jouent des tours bizarres….

Plus le temps de s’y attarder, il reprend son chemin.

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