Ch.3 - 5 | Des flammes

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Asor Lerion -Gill- décida que le premier endroit qu’il voulait inaugurer de sa nouvelle présence était le Kern. Gill savait pertinemment qu’il était recherché aux quatre coins du pays, c’est pourquoi il n’envisageait plus de contacter Diane. Il était terriblement fier de leur plan. Il devait trouver la véritable Mina Virankowski mais ça serait facile, avec le bon timing. En attendant, il s’offrait un peu de temps libre: la denrée la plus rare de toutes.

Il faisait déjà nuit noire lorsqu’il poussa les lourdes portes du pub. Le centre de la salle principal était rempli de personnes en train de danser, les lumières qui se reflétaient sur leurs billes offraient aux piliers du Kern des allures cristallines. La musique résonnait dans sa cage thoracique et il offrit un large sourire au gérant du bar.

“Je te sers quoi, mon bon ?

- Une vantage s’il te plaît.

- Dis-moi tu viens d’où ? Je ne t’ai jamais vu par ici, tu viens d’arriver ?

- Nan, j’étais seulement trop pris par les études, répondit Asor en riant.

- Ah, ouais ! Mais tu viens faire tes adieux à notre bon vieux monde en passant par le Kern, c’est ça ?

- Exactement, dit le jeune homme le sourire aux lèvres.

- A la prochaine Vague ! s’écria le gérant en levant une chope à l’attention de la foule..”

Toutes les personnes de la piste de danse lui répondirent en levant leurs bras et en poussant des cris d’enthousiasme.

“Tiens mon bon, dis le gérant en tendant une chope à Asor Lerion.”

Le jeune homme traversa la pièce en longeant sous les arcades, prêt des tables hautes. Il croisa quelques regards rieurs et offrit un clin d’oeil, mais continua son chemin vers la seconde salle. Plus bondée encore que la première, les balcons étaient remplis de personnes venues fêter la fin d’une ère, tout en sueur et en mouvements. Asor s’assit pour les regarder en savourant sa Vantage-de-Lousse: une éternité qu’il n’en avait pas bu. Tout lui semblait merveilleux dans son bon vieux reverse.

“Diane ?

- Pardon ?

- Oh ! Excuse-moi, je t’ai pris pour une amie. Tu lui ressembles vachement !

- Comment tu t’appelles ?”

Gill savait exactement comment s’appelait la jeune femme.

“Erika, enchantée.”

Il sourit.

“Et toi ? demanda-t-elle.

- Lerion, répondit-il en inclinant légèrement le visage, comme pour pouvoir voir par-dessus l’épaule de son interlocutrice, bien qu’il ne la quittait pas des yeux.”

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