5. Pétard

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La porte d’entrée émit son grincement habituel alors que Tom l’ouvrait. Elle avait coupé le silence total qui régnait à l’intérieur de chez lui. Où pouvait donc se trouver sa mère, si elle n’était pas ici ? On était un Dimanche après-midi et elle ne travaillait pas... Il s’affala dans le petit canapé du salon, qui ne laissait assez de place que pour deux, face à la télé. Tant pis, il l’attendrait ici. De toute manière, il ne saurait quoi lui dire si elle était là.

Devait-il lui parler de tout ce qui s’était passé il y a une heure à peine ? Sûrement pas. D’après ce qu’il avait compris, les mages effaçaient la mémoire des « moldus » témoins d’évènements surnaturels, de magie. Puisqu’elle était dans les gradins au moment de l’incident, elle ne se souvenait probablement de rien. On lui avait servi une autre version des faits. S’il lui parlait, il risquait d’enfreindre la loi des sorciers. Mais il ne savait pas s’il arriverait à garder tout ça pour lui, à faire comme si rien ne s’était passé. Il n’avait plus personne à qui se confier.

Il se recroquevilla sur lui-même, dans le canapé, son regard vide perdu sur l’écran noir face à lui. On lui avait caché toute sa vie une part de lui-même qu’il refusait de voir. Se pourrait-il qu’elle soit réellement dangereuse ? Jusqu’à maintenant, rien de bizarre n’avait pu réellement choquer son entourage, excepté cet évènement récent. À moins que… Se pourrait-il que sa mémoire et celle de ses amis ait été gommée plus d’une fois, par le passé ? Se pourrait-il qu’il ait frôlé un désastre à de nombreuses reprises ? Il ne pouvait s’empêcher d’imaginer qu’il aurait pu glisser, au moment de tirer, et que cette balle, propulsée par cette force mystérieuse et terrible qui l’habitait, aurait pu toucher un autre joueur en plein visage. Et cette fois, ce n’était peut-être pas le ballon qui aurait explosé mais plutôt…

Son esprit s’emballait, passait d’un scénario catastrophe à un autre, chacun plus surréaliste que le précédent. Il prit une grande inspiration pour se forcer au calme, le visage enfoui entre ses mains. Il ne pouvait pas refouler ses questions éternellement. Il avait besoin qu’elle y réponde, ou à défaut d’y parvenir, qu’elle le rassure. Il avait besoin d’elle. Il devait lui parler. Il se sentait un peu étourdi, perdu, alors il s’allongea et ferma les yeux, avant de glisser dans un demi-sommeil.

Il en fut tiré par la douce voix de sa mère, quelques temps plus tard :

— Alors mon chéri, on s’endort sur le canapé ? Fais une place à maman s’il te plaît.

Le fils rétablit son assise pour lui permettre de s’installer à ses côtés, non sans bâiller abondamment. Il retrouva ses esprits, et constata que contrairement à ses habitudes, sa mère n’avait pas pris la télécommande pour entamer la soirée télé. Et lorsqu’ils étaient assis tous les deux ici, face à l’écran éteint, cela signifiait que l’heure était grave. Bien qu’elle parût redouter ce moment, elle se lança :

« Alors tu as parlé à Dante ?

— Dante ? Monsieur Oudini ? Me dis pas que tu le connais ? sursauta son garçon.

S’il s’avérait que le seul être humain sur cette terre en lequel Tom avait une confiance absolue lui ait menti toute sa vie, il n’était pas sûr de sa propre réaction. Il avait reçu les violentes révélations de l’heure passée comme autant de coups de poings dévastateurs. Ceux-ci avaient amplement suffit pour le mettre K.O, il n’était pas encore prêt pour un deuxième round.

Son émoi devait être assez clair, puisque maman le tira vers elle pour le prendre dans ses bras et caresser doucement sa joue. Sa voix trahissait son sentiment de culpabilité.

— Mon cœur je… Je sais que c’est difficile à entendre, que ta propre mère t’ait caché quelque chose d’aussi important. Je suis vraiment désolée. J’aurais préféré te parler de tout ça moi-même, mais tout à l’heure c’est arrivé si brusquement… Je comptais t’en parler bientôt, je t’assure.

Elle déposa un baiser sur son front.

Au final, peu importe ce qui se passait, il avait toujours eu du mal à lui reprocher quoi que ce soit. Aujourd’hui elle arrivait, une fois de plus, à l’apaiser. Le désarroi qu’il avait senti naître en lui était mort dans l’œuf.

— Alors… Tu savais tout ? dit-il sans réaliser tout de suite que sa question l’incriminait encore plus.

— J’allais tout te dire, chéri. Tout, vraiment. Dis-moi, de quoi t’as parlé Mr Oudini, exactement ?

— Que j’avais des pouvoirs magiques. Que lui et Mme Blanche me surveillaient. Parce que je pouvais faire du mal aux gens… À tout le monde.

— Oh mon cœur ! Tu n’as jamais mis personne en danger, je te le promets !

Cette affirmation pleine d’entrain ne manqua pas de soulager Tom d’un poids.

« Et à part ça, rien d’autre ?

— Non, c’est tout. Mais ça fait quand même beaucoup…

— Je sais chéri, je sais.

Elle le serra contre elle un peu plus fort.

« Crois-moi, tout va bien se passer. Tu as juste à faire attention à ne pas trop t’emporter. Tu peux le faire, pas vrai ?

— Oui.

Alors que la conversation se poursuivait, l’émotion retomba peu à peu, et la soirée reprit son cours habituel.


*****


Le lendemain fut un lundi matin tout ce qu’il y avait de plus banal. Tom interrogea prudemment Quentin et les autres joueurs de l’équipe qu’il croisa ce jour-là au sujet du match de la veille. Comme l’avait dit le sorcier, aucun d’entre eux n’avait de souvenir de la force surnaturelle dont il avait fait preuve. D’après eux, il s’était évanoui à la toute fin, mais l’équipe avait un but d’avance de toute façon. Ils étaient tous très heureux d’avoir décroché cette victoire, mais aussi étonnés de voir qu’il n’en était pas de même pour leur buteur vedette, leur atout principal. Lui qui avait tant travaillé à l’entraînement ces dernières semaines, dans l’optique de briller ce jour-là… Leur triomphe ne semblait plus si important à ses yeux maintenant. Alors il prétendait que son malaise l’inquiétait, tout simplement. Ce qui n’était pas un mensonge du tout, en soi.

Pendant la journée, il chercha plus ou moins Mme Blanche, sans succès. Il n’aurait pas de cours d’histoire avant mercredi, et il voulait la voir le plus tôt possible. Mais depuis la fameuse histoire du chignon, toute la classe sans exception le taquinait à ce sujet. À commencer par Max et Paul, bien entendu. Et cela le vexait considérablement à chaque fois. Il préférait donc ne pas la chercher trop activement et rester discret. Alors il traîna un peu plus longtemps dans les couloirs durant les intercours, passa devant la salle des profs à chaque récréation, mais resta bredouille jusqu’en fin d’après-midi. Il réessaierait le lendemain.

Ce soir-là, il arriva devant le hall de son immeuble. Alors qu’il s’apprêtait à entrer pour ensuite monter les escaliers vélo en main, il entendit la voix stridente de sa mère depuis leur fenêtre, trois étages plus haut :

— N’oublie pas de vérifier le courrier chéri ! On attend une lettre !

Ce n’était pas dans les habitudes d’Aurélie de lui demander ça, elle vérifiait elle-même leur boîte en rentrant du travail, d’ordinaire. Curieux…

Elle lui lança la clé depuis la fenêtre, qu’il saisit sans hésiter. Puis il composa le code de la porte d’entrée, et pénétra dans le hall. Là, il appuya son vélo contre le mur et se dirigea vers leur boîte, en plein milieu de toutes les autres, pour l’ouvrir. Elle était vide. Il la referma prestement, récupéra la bicyclette et entreprit la montée des escaliers mal éclairés. À son grand dam, L’ascenseur était trop petit pour qu’il puisse y faire entrer sa bécane.

Une fois chez lui, il put laisser l’engin à côté de leur porte. Maman était occupée à faire la vaisselle, alors il laissa la clé sur la table, mais elle réagit aussitôt :

— Occupe-toi du courrier s’il te plaît chéri, à partir de maintenant.

Interloqué, Tom rangea la clé dans son sac. Que pouvait bien signifier un tel changement ? Soudain, la chaude voix du sorcier fit irruption dans son esprit : « Si j’étais toi, je jetterai un œil à ma boîte aux lettres dans les jours qui viennent. »

Il soupira. C’était évident, Il restait encore quelque chose que cet homme et Aurélie savaient, mais qu’ils gardaient pour eux, pour dieu sait quelle raison.

— Alors… Tu ne veux plus le faire ?

— Non, c’est ton boulot dorénavant, mon grand.

Son ton était devenu quelque peu autoritaire. Elle n’avait pas l’air de vouloir s’expliquer plus que cela. Tant pis, il guetterait le courrier, ce n’était pas la plus ingrate des tâches.


*****


Le mercredi matin, Tom avait cours d’histoire juste après la récréation. Mme Blanche, poussée par sa rigueur maladive, prenait toujours place dans la salle à l’avance pour préparer l’heure qui venait dans les détails. À l’arrivée de la classe, le tableau blanc était habituellement déjà entièrement coloré par différents feutres et exposait un bloc dense de contenu éducatif parfaitement organisé. Son élève était donc certain de la trouver dans le « Sacro-saint temple de la connaissance » – comme elle aimait appeler sa salle – à ce moment. Alors quand la sonnerie retentit pour marquer le début de la pause, il passa à contre-courant du bruyant torrent d’élèves qui se déversait vers la sortie pour atteindre la classe en question, à l’autre bout du premier étage, en face des toilettes.

Le temps qu’il y parvienne, le couloir s’était déjà vidé. C’est alors qu’il put entendre les bruits de pas qui le suivaient et se retourna pour trouver Max et Paul, non loin derrière lui. Ils ne dirent rien, se contentant de lui lancer un bref regard méprisant. Ces deux-là n’avaient jamais pris un cours au sérieux, ils étaient aux antipodes de Tom. Ils confondaient certainement son application en classe avec un numéro de fayot. En soi, il ne pouvait nier que son zèle maladroit s’en rapprochait énormément, parfois. En revanche, si les deux acolytes moquaient déjà ce comportement depuis longtemps, le fameux épisode du chignon avait gravé pour de bon sa réputation de lèche-bottes dans le marbre aux yeux de la classe entière. Les deux comparses se montraient également de plus en plus agressifs dans leurs railleries depuis.

Il rompit rapidement le contact visuel, gêné. S’ils s’apercevaient qu’il allait voir Mme Blanche dans sa salle, en tête à tête, ils n’hésiteraient pas une seconde à le provoquer et ne manqueraient pas d’en faire part à tout le monde en exagérant le tout pour le rabaisser. Il fit donc mine de vouloir rejoindre les toilettes, à la place. Ils entrèrent juste derrière lui. La pièce était absolument déserte, et Tom se sentit comme piégé, à la merci de ses deux tyrans. Il voulut presser discrètement le pas vers une des cabines pour s’enfermer, mais Max fut plus rapide et lui barra le passage. Il le toisait à moins d’un mètre, le dominant d’une tête. Il était à la fois plus grand et plus corpulent. Plus gras que costaud, mais plus large quand même.

— Hop hop hop ! Tu vas où comme ça, le fétichiste des chignons ?

Les deux brutes poussèrent un désagréable ricanement.

— Tu pensais qu’on grillerait pas que t’allais vers la salle de Blanche-Fesse ? Tu voulais la lui lécher, c’est ça hein ?

Nouveau rire infect. Malheureusement, tous les cancres ne sont pas des abrutis finis. Face à l’insulte, le stress de Tom laissa place à la colère.

— La sienne doit être propre au moins, pas comme ton gros cul d’obèse bien sale.

Paul, derrière Tom, pouffa, mais se tut face au regard noir de son collègue. Le visage de Max avait viré au rouge. Tom, narquois, s’attendait à une réplique verbale et fut donc pris de court lorsque son vis-à-vis le saisit par le col en un éclair et lui asséna un violent coup de tête dans les dents.

Ses jambes cédèrent, mais la poigne de son agresseur resta ferme pour le maintenir. Son col craqua mais sans se déchirer complètement. Il sentait sa tête tourner, sa vision s’obscurcir. La voix qui résonna dans sa tête était pleine de rage mais lointaine :

— Tu t’es pris pour qui, connard ? Ici, pas de prof à appeler à l’aide, personne va venir t’aider, tu vas faire quoi ? Appeler ta maman ?

Réagissant immédiatement à ce dernier mot, l’adrénaline vint raviver son esprit. Il se redressa, le visage marqué par une éclatante fureur. La voix brûlante qu’il entendait, teintée d’une haine folle, était très claire, autant que la face pourvue d’un immonde rictus qui était trop proche de lui et crachait le feu.

« Ouais c’est ça, tu vas chialer et appeler ta connasse de mère ? Ou peut-être pas, tu dois préférer Blanche, faut croire qu’elle te donne pas assez d’amour, hein ? Vu qu’elle est trop occupée à récurer les chiottes et faire le tapin à l’hôtel ?

Tom sentit brusquement une monstrueuse énergie monter à sa gorge, une sensation bien trop intense, anormale.

— TA GUEULE !

Son hurlement, d’une ampleur surnaturelle, fit siffler ses propres oreilles. Paul sursauta, glissa sur une petite flaque d’eau à côté d’un évier et s’étala sur le sol trempé. Max lâcha prise instantanément, laissant tomber Tom à genoux, bondissant en arrière en se bouchant les oreilles pour se cogner contre la porte d’une des cabines. Mais personne n’entendit rien de ce fracas de chute et de choc ; ne retentissait plus que le sifflement aigu d’oreilles en souffrance.

Le jeune garçon à la peau noire reconnaissait ce sentiment de faiblesse, de vide intérieur. Il s’agissait du même que la fois où il avait fait exploser le ballon. Mais cette fois, il n’était pas paniqué. Il savait très bien ce qui venait de se passer, à la différence des deux autres garçons qui étaient déroutés, absolument horrifiés. Paul se releva en chancelant, désorienté, et failli glisser de nouveau. Max ne bougeait pas, appuyé contre la porte, les mains toujours crispées sur ses oreilles, les yeux larmoyants.

Le prodigieux courroux du jeune sorcier s’était évanoui aussi vite qu’il avait surgi, la tension était retombée. Il sentait sa lèvre supérieur gonflée, en sang. Il y eut encore un temps indéfiniment long, flottant, pendant lequel il retira doucement une dent de sa bouche, sous le regard des deux autres enfants terrifiés, tremblants sur place. Puis la porte s’ouvrit à la volée, laissant apparaître Mme Blanche dans son impeccable tailleur couleur prune, lunettes carrés assorties et coiffée de son plus parfait chignon. Avant que quiconque ne puisse réagir, elle brandit une curieuse baguette en bois, la pointa droit vers Tom en déclarant quelque chose qu’aucun des élèves ne put entendre, assourdis comme ils étaient.

Sous leurs yeux ébahis, le col du t-shirt qui avait craqué se resserra, ses coutures se reconstituèrent d’elles-mêmes. Il recouvra sa forme initiale en une seconde. Aucun des trois garçons ne put en détourner le regard avant que leur prof n’attirât leur attention en marchant vers eux. Elle parlait, et les talons de ses escarpins prune devaient frapper sur le carrelage, mais aucun son ne leur parvenait. Tom le lui dit, bien que sa propre voix ne parvienne pas à ses oreilles. Cette sensation le déstabilisa. Pourtant elle semblait avoir bien entendu, car elle pointa de nouveau sa baguette droit sur lui pour prononcer une nouvelle formule silencieuse. Il ressentit comme un choc électrique dans ses deux oreilles, et son audition revint à la normale.

— C’est regrettable, aucun d’entre vous n’a pu entendre mon entrée fracassante. Quand j’y pense, je n’aurais jamais pu m’en rendre compte, puisque j’ai l’habitude de votre niveau d’attention en cours qui s’approche de celui de sourds en état de choc.

Sa propre remarque lui arracha un très bref mais éblouissant sourire, qui était l’équivalent chez elle d’un fou rire.

Elle visa avec sa baguette les deux autres élèves tour à tour, en récitant ce qui ressemblait à une complexe incantation qui leur rendit la perception des sons.

« Une chance que je possède quelques bases en magie régénérative, marmonna-t-elle.

— Mais comment…

— Jeune homme, dit-elle pour couper Max, nous n’avons pas le temps. Veuillez vous rapprocher de votre camarade Paul, je vais tout arranger. Allez, on passe la seconde je vous prie. Parfait. Ne bougez plus.

Un rapide coup de baguette, quelques phrases d’une langue incompréhensible, et voilà le duo plongé dans un état second, comme léthargique. La sorcière dissimula sa baguette.

« Vous êtes entrés dans les toilettes pour y faire exploser un pétard. Tom était là et a essayé de vous en empêcher. Max l’a frappé à la bouche. Finite incantatem.

Ces derniers mots firent sortir les adolescents de leur torpeur. Ils s’échangèrent un regard plutôt confus. Un surveillant passa la porte à ce moment. Mme Blanche s’écria :

« Sortez d’ici sur le champ ! Vous allez expliquer ce qui s’est passé à votre conseiller principal d’éducation. Allez, suivez monsieur.

Le tandem s’exécuta, l’esprit toujours un peu embrumé. La professeure prit soin de refermer la porte derrière eux avant de sortir à nouveau sa longue pièce de bois sombre. À y voir de plus près, Tom constata qu’elle était taillée à la main, faite distinctement d’un manche et d’une extrémité plus fine. Elle l’agita rapidement vers lui en psalmodiant de nouveau, trop vite pour qu’il ne puisse la suivre. Il reçut comme un nouveau choc électrique, et sentit une douleur à la gencive, à l’endroit où il avait perdu une dent. À peine eut-il levé le petit doigt que sa sauveuse s’exclama :

« Ne touchez pas Mr Asham, votre dent repousse.

— C’est pas possible, c’était pas une dent de lait qui est tombée…

— Et ce n’est certainement pas une dent de lait que je vous accorde. Vous en vouliez une en or, peut-être ? Ça devrait être bon maintenant, vous pouvez vérifier, dites-moi si les dimensions sont correctes.

— C’est… C’est bon je crois.

— Parfait. Désolé mais on va garder la lèvre enflée qui saigne, puisque vous êtes censé avoir reçu un coup.

— Pas de souci.

Le jeune homme ne tenait pas spécialement à subir de nouveaux sortilèges. La sensation n’était pas des plus agréables. Il se releva péniblement, encore un peu étourdi.

— Vous comptez passer à l’infirmerie je suppose ?

— Je comptais vous parler en privé, avant cela.

— Soit. Suivez-moi dans la classe.

Ils se pressèrent et Tom referma soigneusement la porte de la classe derrière lui alors que la sorcière s’était déjà installée à son bureau, les bras croisés.

— Je vous écoute…

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