Chapitre 13

Une minute de lecture

Quentin tenait fermement le rubis dans ses mains, qui ne cessait de briller à travers la tempête. Quentin pensa que le joyaux devait représenter quelque chose de précieux des sirènes et c’était peut-être la raison pour laquelle elles essayent de le leur voler. Brusquement, il vit émerger une silhouette et il reconnut sa soeur qui brandissait des os.

Astride déclara :

-Prends ces os et apporte les dans la cale du drakkar, nous les avons presque tous !

Avant qu’Astride n’émerge à la surface, elle et ses amis avaient été poursuivies par des créatures et l’avaient échappés in extremis. Elle réapparut à la surface, avec le reste des os du dragon mais il manquait les os que le blaireau-marin avait amenés à la taverne. Ce n’était guère rassurant car les êtres qui avaient poursuivi Astride, le poisson et le blaireau-marin les avaient retrouvés. Les cheveux des sirènes hirsutes émergeant à peine de l’écume donnaient à celle-ci l’aspect de gargouiller d’insectes monstrueux. Quentin, en voyant ce spectacle, sentit son sang se glacer dans ses tempes. Oural, sentant l'affolement de Quentin, passa accidentellement par-dessus bord. Le blaireau-marin fit irruption auprès de Oural car il avait entendu ses aboiements affolés. Il toisa froidement les sirènes. Ce fut un moment charnière où les sirènes hésitaient entre se rassembler pour attaquer le sauveur d'Oural ou le laisser tranquille. Mais le blaireau-marin leurs tourna solenellement et dédaigneusement le dos avant d'empoigner le chien par la peau du cou. Oural grimaça car il n’était plus un chiot. Dans la cale, Quentin s’affairait à ranger les os du dragon qu’Astride lui balançait par-dessus le bastingage. Les os s’avéraient être plus petits qu’il ne l’avait imaginé.

Il ne manquait plus que les os trouvés dans la taverne du blaireau-marin, Astride et ses amis devaient y retourner, manque de chance une sirène s’approcha dangeureusement d’eux. Ils se dévisagèrent réciproquement. La créature mi-poisson les observait d’un air renfrogné tandis que le blaireau-marin prenait un bout de corail entre ses pattes palmées.

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