D’avoir un but,
Désirant une chose,
Un seul désir,
Cet unique rêve.

Un objectif démesuré,
Pour un pauvre demeuré,
Cherchant à toucher,
Les étoiles des admirés.

Ce démesuré désire,
Apporte les rires.
« Seules les exceptions,
Peuvent être des champions! »

Devenir l’un des vaillants,
Qu’il admire fortement.
Devenir près de cette image,
Et ne pas être un simple mirage.

Ces hommes éclairés,
Regardant de tous les côtés,
Avant de décider,
Sans jamais paniquer.

Ces hommes fiers,
Agissant posément,
Et même sous la bière,
D’un exemplaire bienséant.

Ces hommes sans honte,
Fières de ce qu’ils sont,
De leurs diverses actions,
Ou de leurs réactions.

Un tel espoir,
Venant du désespoir.
Une telle mission,
Venant d’un long plongeon.

Chercher l’impossible,
Pour continuer d’avancer,
N’est qu’une façon pénible,
De retarder sa destinée.

Il faut être fou,
Pour tenir à ce petit bout,
Le faisant tant rêver,
Devenir ce grand guerrier.

Il est complètement cinglé,
Ce triste jeune demeuré,
Au tempérament enflammé,
Impossible à contrôlé.

Il est sans pitié avec sa propre personne,
Possédant un passé qui résonne,
Toujours et encore dans le présent.
Une vie refusant de partir définitivement.

Un but impossible,
Une chose trop incroyable,
Un désir refusé,
Un rêve si éloigné.

Ce triste garçon,
À beaucoup trop honte,
De ces tristes réactions,
Et de la tournure de ses actions.

Ce garçon ne possède rien.
Il n’a pas la sagesse.
Il n’a pas le courage.
Il n’a pas la force.

Cet homme est un demeuré,
Avec un rêvé si démesuré,
Tellement et désespérément éloigné,
Qu’il ne peut que l’esquisser.