Ce chapitre est une autre version du chapitre précédent. Mais je pense qu’il y aura plusieurs chapitre pour faire une suite convenable.

Il y a plusieurs années je me suis mise en couple avec une certaine personne et grâce à elle j’ai rencontré des gens formidables. Surtout une personne, V, il a tout de suite remplacé mon meilleur ami. J’ai su lui faire confiance et j’ai réappris à aimer amicalement. Mais un jour j’ai fait une boulette, il était malheureux car son crush ne lui parlait pas alors j’ai essayé d’aller lui parler mais V s’en est rendu compte et m’en a voulu, beaucoup même. On a arrêté de parler et après sa terminale il est parti à Lyon et on ne s’est pas revu. On ne s’était pas supprimé des réseaux sociaux. Mais il était loin et chacun faisait ses études dans son coin. Alors un matin il a mis un snap en prévenant qu’il rentrait et j’ai sauté sur l’occasion de le revoir.

Il est 16H30 et je suis dans ma voiture sur le parking de la gare de ma ville. Je suis seule dans cette voiture où il y a un an mon meilleur ami éclatait de rire. J’éclate aujourd’hui en sanglot car je sais que cette aventure à la gare pourrait mal se terminer. Je suis paniquée et je cherche un sac pour pouvoir respirer. Le train arrivait à 17H alors après m’être calmée je décide de sortir et d’aller voir les panneaux d’arrivée. Le train est annoncé au quais 5. Je m’y rends et m’assoit par terre contre un mur avec mon casque sur les oreilles. Ca fait maintenant 3 mois qu’il est parti loin de tout le monde et surtout de moi. Je l’ai blessé et je comprends mais j’ai mal.

Voix SNCF : Le train en provenance de Marseille entrera en gare dans 10 minutes, veuillez vous éloigner du bord.

Voilà, 10 minutes seulement me séparent de lui. Dans 10 minutes je le reverrais, je reverrais mon meilleur ami que j’ai blessé mais que j’aime comme une folle. Les 10 minutes passent à une vitesse interminable. A 17H05 le train entre enfin en gare. Je suis stressée, je tremble et j’ai du mal à tenir debout. Tout doucement les personnes sortent du train mais toujours pas de V. Il est le dernier à sortir, ça tombe bien il n’y a quasiment plus personne sur le quai. Il n’a clairement pas changé, il est grand, il s’est coupé les cheveux et beaucoup plus courts que d’habitude ça lui va super bien. Je ne sais pas quoi dire ni faire alors j’avance de quelques pas vers lui mais il ne m’a pas remarqué ou reconnue. Normal je dirais, je me suis coupé les cheveux très courts et j’ai perdu presque 10 kilos facile quand on perd son meilleur ami et que dans la foulée on apprend que je suis malade, d’où mes crises d’angoisses. Alors je vais l’aborder. Il est dos à moi et tant mieux c’est plus facile.

Moi : Salut, on se connait, mais je ne te donnerai ni mon nom ni mon prénom. Je voulais m’excuser pour tout, je me suis vite rendu compte de ma connerie et je n’ai pas osé venir te parler ou même prendre un train. Ah si je l’ai fait, j’étais même devant la salle de ton cours puis quand tu es sorti je suis parti en courant parce que je ne pouvais pas revenir comme une fleur et t’annoncer que j’étais malade après ce que je t’avais fait. Je suis resté plusieurs jours là-bas et je t’ai suivi pas tout le temps mais je voulais voir comment toi tu allais. Et j’ai vu la chose que j’espérais voir, tu souriais et c’est tout ce que je voulais voir tu étais heureux. Puis je suis repartie. Maintenant je vais faire une chose que je regretterais sûrement mais je n’ai pas la force.