Scène 18

2 minutes de lecture

Scène 18

NEO

Le vent souffle fort sur le feuillage des arbres, Neo emprunte un petit sentier pour s'éloigner des deux autres entités.

NEO - Un tel mensonge qui sort d'entre ses lèvres. Pensait-elle réellement que j'allais y croire ? Petite sotte, bien que ton apparence s'apparente à elle, tu es bien loin de son niveau. De vulgaires traits ne peuvent te donner son intelligence, malheureusement pour toi Marianne.

La Mort continuait sa marche en parlant tout haut.

NEO - Si seulement elle pouvait être là, à mes côtés, comme à nos propres débuts. J'aimerais entendre sa voix, pouvoir repartager avec elles nos espoirs. Mais tout a changé quand elle les a créés...Ces deux substituts pour la définir. Je l'ai sentie s'éloigner de moi pour s'occuper d'elles. Ma tendre soeur avait visiblement d'autres objectifs que de régner avec moi sur ce monde.

Ses pas s'accélèrent, les feuillages qu'il frôle se désagrègent.

NEO - Elle a préféré leur donner l'occasion de venir ici, d'occuper la place qu'elle aurait dû avoir...Ses mots résonnent encore dans ma tête. La Vie qui me demandait de prendre soin de sa progéniture, pauvres choses qui savent à peine utiliser leurs pouvoirs. Elle souhaitait que je les prenne sous mon aile, que je leur fasse découvrir ce monde que nous avons vu naître, qu'elles puissent tout apprendre sur ceux que nous veillons : Les humains.

Le sol commence à se noircir au contact de ses pieds nus.

NEO - Je me souviens encore de nos premières discussions, de la joie qu'elle mettait à me raconter la vie des hommes. Je n’ai jamais pu comprendre comment cette sœur a pu disparaitre. Remplacée par celle qui m’a envoyé ici.

Des nuages gris apparaissent dans le ciel durant sa tirade, un grondement se fait entendre au loin.

NEO - Je me retrouve ainsi, à devoir passer des décennies aux côtés de ces mortels. Tandis qu'elle nous observe, sûrement de la salle. Bondée par la blancheur du début de l'univers, elle permet de voir cette planète sous toutes ses parcelles. Elle ne doit pas perdre la moindre miette de ce que nous faisons ici-bas. Qu'elle observe autant qu'elle veut, je suis le seul ici à gouverner. Je tiendrais ma promesse de toujours m'occuper d'elles, mais de mon côté, je compte bien développer mes propres pouvoirs. Le destin, comme disent les humains, ne pourra plus m'entraver. Je serais le seul et l'unique décideur.

La pluie se mit à tomber sur ses épaules, ses vêtements se mettent à prendre l'humidité. Le sol devient plus malléable, ses pieds s'y enfoncent plus facilement. Cette nouvelle sensation, la pluie, le fait s'arrêter. Son regard se relève, un éclair zèbre le ciel.

NEO vers le ciel - Tu n'avais qu'à venir chère soeur.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 2 versions.

Vous aimez lire Fruysta ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0