26 septembre – Wilaya Adrar, Algérie

Olivia est partie prendre quelques clichés d’un ancien village englouti par les dunes. Pour ma part, j’attends que notre jet soit prêt à décoller, dans la minuscule salle d’embarquement de l’aéroport régional de Reggane ; le sable, j’en ai eu ma dose. La piste d’envol est un immense mirage, un flou gaussien intégral, et au-delà s’étend le désert, encore le désert. C’est une plage infinie, un océan de creux et de vagues sur lesquels on peut marcher, jonché d’épaves et de poissons-pierres. Il avance, inlassablement, jusque dans nos chaussures, jusqu’en des endroits intimes. J’ai pris un tas de photos, que je posterai sur les réseaux sociaux dès que nous aurons... du réseau. Dans une petite heure, si tout va bien, nous décollerons pour rejoindre Alger et de là, prendre un avion de ligne vers notre prochaine destination. J’en frissonne d’avance.