Faire naître l'étincelle

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- Maeke ?

L’alpha releva la tête de ses dossiers, déjà las. Il observa son collègue et ami qui semblait étrangement hésitant à l’entrée de son bureau.

- Oui ?
- Les organisateurs sont là.
- Quoi ?
- Les organisateurs, ils sont là.

Aussitôt l’alpha se leva rapidement, repoussant ses papiers. Il avança rapidement, sortant de son bureau, et marcha jusqu’aux organisateurs. Deux alphas épais l’attendaient.

- C’est le moment ?
- Oui. Votre oméga est prêt.

Il frémit.

***

L’alpha n’avait rencontré son futur compagnon que trois fois. Le centre n’avait pas permis davantage, sans doute de crainte qu’il ne finisse par changer d’avis. Siya n’était pas un oméga évident. Le menton haut, le regard dur, la bouche pincée, il n’avait jamais été amical envers lui. Pour Maeke, ce n’était pas un souci, pas vraiment en tout cas. Il était sûr et certain qu’ils finiraient par s’entendre. Le jeune n’avait qu’une envie, il voulait peindre.

Maeke lui avait déjà fait installer un atelier entier dans sa maison qu’il pourrait garnir et utiliser comme il le voulait. Son envie de chouchouter le plus jeune parviendrait sans doute à l’apprivoiser se disait-il.

Néanmoins, en arrivant enfin dans la pièce de rencontre où Siya était recroquevillé, terrorisé, en pleine chaleur, il douta. Siya l’observait et dans son regard jaunâtre, il n’y avait que de la terreur et des larmes. Là, le grand alpha maudit ce système qui était pourtant censé être en faveur des omégas.

- Ça va aller… Siya… On se connait, ce n’est que moi.

Le garçon respirait fortement, il se sentait tellement mal. Les chaleurs enflaient dans son ventre, il ne maîtrisait presque plus rien et tout ce qu’il savait, c’était que l’alpha allait venir et le prendre. Il ne retournerait jamais dans le centre, auprès de ses amis. Il n’aurait jamais plus la moindre forme de liberté. Son corps serait un jouet sexuel. Son âme, elle, n’aurait plus qu’à disparaître. Les larmes coulèrent sur ses joues.

- Siya ? Siya ? S’il-te-plait…

L’alpha avançait lentement vers lui et il ne pouvait pas fuir ou s’éloigner, il était coincé. C’était le grand jour. Le jour où il se perdait et l’humidité entre ses jambes voulaient tout dire. Maeke devait y être très sensible, se disait-il, car il tomba à genoux devant lui.

- Siya… Je sais que ça peut être très perturbant, mais je te promets que ça va bien se passer.

La bouche fermement close, l’oméga ne parla pas. Seul un léger mouvement, presque imperceptible, de recul, répondit à l’alpha. Maeke n’était pas sûr de la marche à suivre, mais c’était à lui de diriger.

- On va commencer par quelque chose de facile… et on va y aller à ton rythme. Je suis là pour t’apprendre tout ça. Et puis quand ce sera terminé, tu pourras t’installer derrière une toile et peindre.

La promesse était ridicule pensa Siya, parce que lorsque ce serait terminé, il serait devenu une loque obéissante et il n’y aurait aucune raison de le laisser peindre. Mais elle était aussi inquiétante, car elle s’approchait dangereusement de tout ce qu’il aurait pu vouloir entendre. En trois petites rencontres, Maeke avait réussi à le connaitre… Alors que de son côté il ne savait rien de cet alpha à l’air sinistre et aux traits sévères.

- Donne-moi ta main.

Siya trembla en observant cette large main tendue vers lui, quémandeuse. La fièvre ne le lâchait pas et il se sentait incapable de désobéir. Alors il le fit. Il glissa ses doigts si fins et fragiles dans cette main immense qui pourrait le broyer. Néanmoins Maeke ne lui fit pas mal. Il caressa doucement sa main jusqu’à ce qu’il se détende.

- La fièvre va être de plus en plus forte et tes envies aussi. Il va falloir qu’on s’en occupe, mais en attendant, tu dois te détendre et respirer profondément. Tu es encore maître de toi-même et il faut que tu en profites pour faire les choses importantes.
- Comme quoi ? osa-t-il demander tout en respirant profondément comme demandé.
- Pour aujourd’hui presque rien… Mais la prochaine fois, ça t’aidera à aller dans une pièce où je pourrais te rejoindre, rentrer à la maison, t’installer confortablement ou encore réunir ce dont tu auras besoin. Il faut que tu sois capable d’aller te préparer une bouteille d’eau, préparer un encas, … Une fois que tes chaleurs se seront amplifiées, tu ne pourras plus sortir du lit et si jamais j’arrive en retard, je ne pourrais pas non plus te préparer quoique ce soit. On ne sera plus en état, ni toi, ni moi.

Maeke lui montra d’un geste les préparatifs qui avaient été fait plus loin.

- Va chercher ce que tu pourrais vouloir à côté de toi.

Immobile, l’alpha observa la petite main lui échapper alors que l’oméga obéissait. Il portait juste une blouse qui serait d’une rapidité déconcertante à retirer. Ses jolies jambes blanches le conduisirent jusqu’à la table où reposait des rations, il prit plusieurs bouteilles d’eau et quelques paquets de biscuits, sans grande conviction. Son regard s’arrêta surtout sur une partie de la table destinée à son alpha. Il n’avait pas le droit d’y toucher se rabroua-t-il avant de revenir avec ses quelques victuailles.

- N’hésites pas à prendre d’autres choses. Le lubrifiant peut aider au tout début des chaleurs, mais tu es déjà assez avancé aujourd’hui. Par contre, tu peux prévoir des choses pour moi.

Le regard choqué de Siya fut une réponse suffisante. Maeke se leva alors et alla chercher sur la table un anneau et le ramena.

- Tu dois croire que je vais t’utiliser, mais ce sera beaucoup moins évident que ça. Tes chaleurs m’affectent et ça va empirer. On va vouloir faire l’amour, encore et encore, plus que ce que mon corps peut tenir. L’anneau permet de… me bloquer dans une position où tu pourras encore m’utiliser. Tu aimeras que je l’aie.

Siya n’arrivait même pas à le regarder alors qu’ils allaient faire tout cela et bien plus encore dans quelques minutes à peine.

- Tant que tes chaleurs ne sont pas trop hautes tu peux aussi me parler… Alors si tu as des choses à dire, c’est le moment.

L’oméga se tassa un peu plus dans un coin, prit au dépourvu. Tout ce qu’il avait à dire énerverait son alpha alors comment pousser les mots hors de sa gorge ?

- Je veux tout entendre. C’est ce que je désire. C’est ce que tu dois faire. Maintenant. Tu ne pourras plus après.

Pour ça, Siya était prêt à le croire. La fièvre et l’envie le rendait pantelant et il avait énormément de mal à se concentrer alors qu’il sentait un lubrifiant tout naturel suintait de son propre anus. Néanmoins, il y avait un ordre sous cette demande, alors il céda et obéit.

- Je ne veux pas… être fécondé.
- Ce n’est pas un souci. Je prends une contraception. Quoi d’autres ?
- J’ai peur d’avoir mal.
- On fera tout pour que ça n’arrive pas… c’est possible que tu ais mal au début, mais les chaleurs vont vraiment nous aider. Et c’est possible que tu ais mal quand nous serons noués. Tu vas devoir faire de ton mieux pour rester immobile, si tu tires, tu peux nous faire mal à tous les deux. Si jamais ça arrive, je t’aiderais à te détendre.

Maeke posa sa main sur le genou fin et observa tristement son oméga sursauter et se raidir fortement.

- Détends toi chaton.
- Je ne suis pas un animal !

Maeke retira sa main lentement et la leva devant lui dans une tentative d’apaisement mais le garçon se mit à pleurer, à fleur de peau.

- Pardon ! Pardon ! Ne vous fâchez pas…
- Non Siya, tu as raison. J’ai été maladroit. Tout va bien. Tu as raison… Ça doit être perturbant de sentir ton corps réagir aussi fort, mais c’est aussi le cas pour les alphas tu sais ?
- Votre corps… réagit ?
- Je sais me maîtriser, ne t’inquiètes pas. Est-ce que tu as d’autres choses qui t’inquiètes ?

Les bouffées de chaleurs s’accumulaient et il lui était de plus en plus difficile de réfléchir. Entre ses jambes, son anus semblait palpiter. Un gémissement lui échappa et il plaqua sa main contre sa bouche, mortifié.

- Respire doucement… Laisse la vague passer.
- J’ai peur. bredouilla le garçon.
- Je comprends… Ca va aller. Viens.

Il lui tendit les bras dans une proposition d’étreinte qui lui fit encore plus peur, mais l’ordre était là, sous-jacent, et il obéit, la mort dans l’âme. Siya se retrouva contre le torse de l’alpha et bientôt, ce dernier referma les bras sur lui. L’étreinte était douce. Ainsi blottie, il sentait son odeur de mâle alpha et ses symptômes changèrent. Il se sentit soudain un peu plus calme, la panique reflua et le feu dans ses reins se focalisa sur une seule et unique chose. Il voulait sa queue en lui. La pensée le fit blêmir. Les mains larges de Maeke se mirent à lui caresser le dos, faisant bouger la petite blouse fine.

- La chaleur qui monte va se calmer un peu dès que tu auras joui. Tu pourras le faire avant même que j’arrive. Est-ce que tu veux bien que je te guide ?

Siya mit un petit moment avant d’acquiescer timidement. Maeke le fit bouger légèrement et l’invita à relever un genou. Il continua à le caresser, restant sagement sur son dos, puis, sur ses bras. D’une main, il attrapa son genou pour l’aider à rester en position et voyant que son oméga se tendait d’angoisse, il le rassura.

- Je ne te toucherais pas, ne t’inquiètes pas. Tu n’arriveras pas à jouir en touchant à ton sexe, la seule manière de jouir pendant tes chaleurs, ce sera en jouant avec ton anus. Touche-le vas-y.

Il sut que le garçon lui avait obéit en l’entendant pousser un gémissement de pur bonheur. Il se révulsa entre ses bras en cherchant un contact plus important.

- Rentre tes doigts, n’hésites pas. Tu es assez lubrifié, tu ne te feras pas mal. Si tu frottes à l’intérieur, tu vas jouir. Vas-y mon beau, essaies.

Siya avait été choqué en sentant l’humidité au bout de ses doigts. Il avait tellement coulé. Rentrer son index dans cette antre palpitante et bouillonnante fut étrangement soulageant. Son alpha l’avait dit. Il pouvait jouir en se touchant. Il obéit, frottant sa chaire et effectivement, très vite les sensations se firent plus fortes. C’était chaud. Pulsant. Ça remontait dans son ventre et le long de sa colonne. Sans le vouloir ou le maîtriser, il commença à remuer. Ses hanches battaient la cadence, le surprenant en poussant ses doigts dans de nouveaux lieux et très vite, la jouissance le balaya. Son cœur s’emballa, frappant dans sa poitrine avec force.

Lentement, l’excitation retomba. Il avait joui de l’intérieur. Et maintenant, il se répandait entre les bras fort de son alpha qui le tenait toujours fermement. Oh qu’il avait honte ! Il cacha son visage entre ses mains et pleura sans pouvoir s’en empêcher.

- Chut… Ça va… C’était très bien. Je te promets que c’était très bien.
- Oh non. Oh non ! Pourquoi ça revient ? Pourquoi ça revient déjà ?
- C’est normal, ne t’inquiètes pas.

Il haletait, l’envie avait juste baissée un instant avant de revenir avec autant de force si ce n’était plus encore. Le soulagement avait été si bref ! La voix chaude et vibrante de l’alpha finit par lui expliquer :

- Il n’y a que le sperme de l’alpha qui te donnera un soulagement un peu plus long… Mais avant, j’aimerai que tu reposes tes doigts sur toi. Je veux que tu touches ton anus. Est-ce qu’il est tonique ou détendu ?

Répondre à cette question horriblement gênante fut une épreuve en soi, mais la frustration et l’envie étaient si fortes en lui qu’il avait envie de pleurer et l’idée d’un soulagement devenait de plus en plus capital.

- Détendu…
- D’accord, c’est très bien. Appuie-dessus, tire doucement comme si tu voulais l’agrandir.

Maeke sentit l’oméga lui obéir, les phéromones qu’il projetait l’étourdissait presque et faisait durcir son sexe comme rarement. L’envie de le prendre, là, sans plus de préparation devenait vraiment importante mais il se retint en respirant lentement comme il l’avait recommandé au garçon.

- Tu y arrives ?
- Ou-oui.
- Parfait… Ça veut dire que tu pourras me recevoir. Tu vois… Ton corps s’adaptera à moi et me laissera rentrer.

L’oméga s’était raidi entre ses bras, prit dans deux émotions contraires : l’appréhension et l’envie. Non. Pas l’envie mais le besoin. L’alpha lui embrassa les cheveux avant d’assurer qu’ils n’allaient pas commencer par ça.

- Qu’est-ce… Qu’est-ce que je peux faire ? Alpha ? sanglota le soumis, parcouru par des langues de feux de plus en plus vivaces.
- Ton plaisir est important mais pour te calmer efficacement, il faut que tu me fasses jouir mon beau. Commence juste avec tes mains d’accord. Déshabille-moi.

Contempler le corps à peine recouvert par la blouse de son oméga se dandiner pour essayer de lui obéir était un spectacle ravissant. Au fur et à mesure que les minutes s’écoulaient, le garçon avait de moins en moins d’inhibitions et il ne parvenait plus à se restreindre, suivant ses envies. Maeke fut nu en un temps record. Il avait prévu de proposer au jeune qu’ils explorent mutuellement leurs corps en douceurs, pour que les caresses les éveillent l’un l’autre et pour lui apprendre les zones érogènes. Mais à peine son corps se retrouva-t-il mit à nu que l’oméga se pencha pour embrasser sa verge, le surprenant. Ses glandes devaient travailler à pleins régimes comprit-il en observant les pupilles totalement dilatées de son oméga. Chaton, pensa-t-il attendrit en le voyant sortir le bout de sa langue pour prendre un peu du liquide qu’il produisait. Siya pleurnicha en se dandinant et en touchant son anus qui ne se calmait pas.

- D’accord… D’accord mon beau. Vas-y. Lèche-moi. Prends-moi dans ta bouche. Ça va te faire du bien.

La promesse fut à ce que Siya l’avale avant de tousser, l’ayant pris trop profondément. La main douce, mais ferme, de son alpha, le guida, lui enseignant l’angle souhaité, la manière dont il devait garder la bouche entrouverte pour ne pas le blesser avec ses dents, le rythme qu’il appréciait également. Il prit les doigts contractés de son oméga et l’aida à le caresser avant de lui faire saisir le reste de sa verge pour appliquer un va-et-vient qui lui fit énormément de bien.

Très vite, l’oméga débutant tenta de nouvelles caresses, en faisant tourner la pointe de sa langue autour de son gland en suivant sa couronne, puis en embrassant son méat. Il fut récompensé par des gémissements sourds. L’envie grimpait et voir l’oméga frétillait n’aidait pas à rester là, parfaitement immobile. Il n’avait qu’une envie : se lever d’un bond, lui arracher cette blouse laide au possible et s’enfoncer entre ses reins. A la place, il s’accrocha aux draps, bloquant ses hanches pour ne pas pousser vers l’avant. Au moment de jouir, néanmoins, il attrapa les épaules du garçon, et en plein milieu de son orgasme, le fit reculer. Une partie de sa semence était dans sa bouche et sur sa langue, l’autre, toucha son visage. Avant que Siya ne reprenne ses esprits, il colla son sexe contre sa joue et s’assura de le barbouiller au maximum en grognant. Il détestait cette pratique.

Lentement, les pupilles de Siya revinrent à la normal et ses yeux s’écarquillèrent en comprenant ce qu’il s’était passé. Il s’extirpa du lit et recula dans l’angle opposé de la pièce, près du canapé. Il y avait des surfaces idéales pour faire l’amour absolument de partout ici. Il tenta de s’essuyer le visage, mais la semence était collée de partout sur sa peau. Il avisa une bouteille d’eau et la saisit pour se rincer, horrifié, quand la voix de son alpha l’arrêta.

- Ne fais pas ça. Je sais que c’est dégoutant mais ne le fait pas. L’odeur va t’aider. Tu vois, tu dois te sentir un peu plus toi-même déjà… Est-ce que ça va ?

Siya fit « non » du visage. Non, ça ne pouvait pas aller. Ses instincts étaient en train de lui faire faire absolument n’importe quoi et il n’y pouvait rien. Il avait envie de pleurer et de se cacher dans un coin et à la place, il était censé rester froid et digne alors que son visage était couvert de semence et qu’il avait encore son goût salé dans la bouche.

- Nous n’avons que quelques minutes avant que ça recommence.
- Si peu ?
- Oui… Tu as le choix. Tu peux simplement refaire une fellation. En me donnant du plaisir, tu pourras gérer encore quelques crises.
- Ou ?
- Ou alors on passe à la suite. Est-ce que tu sais comment ça marche ?

Le garçon baissa la tête. Il était courant de laisser les jeunes omégas dans le flou le plus total, ce qu’il déplorait totalement. La majorité estimait qu’une fois en plein dans leurs chaleurs, il suffisait de leur dire que leur corps savait et qu’ils n’avaient qu’à suivre leurs instincts… Ou qu’il suffisait de ne rien dire d’ailleurs. Maeke trouvait ce procédé assez rude et il préféra prendre le temps d’offrir quelques explications. Il ne voulait surtout pas que son oméga face une crise de panique au milieu de son premier nouage comme cela arrivait si souvent. Les alphas avaient tendance à dire que c’était parce que les omégas étaient des « petites natures » mais l’absence de prévention ne pouvait pas aider pensait-il.

- Je vais te donner du plaisir en te touchant un peu de partout. Ça va t’aider à t’ouvrir puis, mon sexe rentrera en toi. Si tu es détendu, ça passera tout seul. Tu vas bouger quand tu te sentiras prêt et se sera mieux qu’avec tes doigts. Ça va vraiment beaucoup te plaire. Puis je vais commencer à jouir, mais plus que juste avec ta bouche.
- Plus ? répéta Siya en l’observant toujours aussi inquiet.
- Oui. Viens voir. Je dois te montrer ce qu’il va se passer.

Siya approcha timidement, ayant du mal à observer la verge lourde, épaisse et si grosse qu’il ne pouvait pas envisager la prendre en lui. Enfin, son corps était déjà plein, non ? Ce serait comme prendre un avant-bras dans son ventre, ça n’avait pas de sens ! Dans sa bouche, il n’avait pu prendre que le bout de son gland et avec peine ! Le souvenir le fit rougir.

- Tu as dû le sentir tout à l’heure. Regarde, je suis un peu plus large ici.

Effectivement, son sexe n’était pas tout à fait droit, un peu au-dessus de la base de sa hampe se trouvait une masse assez fine.

- Quand tu vas jouir et seulement quand tu vas jouir, tu vas m’envoyer beaucoup de phéromones. Et puis, ton corps va me serrer, juste là.

Il désignait la base de sa verge comme s’il allait réellement le prendre en entier ce qui le fit un peu écarquiller les yeux, incrédule. L’alpha attendit malgré tout qu’il acquiesce mollement pour reprendre.

- Mon corps va réagir et cette masse va enfler peu à peu. Ça ne te fera pas mal. C’est ça qu’on appelle être noué.

Oh mon dieu, pensa-t-il alors en l’observant d’autant plus choqué. Il avait entendu très vaguement parler de cette étape où il serait coincé, mais il pensait que c’était à cause de la taille de ce sexe ou encore à cause de cette forme qui délimitait son gland.

- Une fois noué, tu vas reprendre tes esprits et ton corps va se calmer. Ça ira vraiment mieux après, tu pourras peut-être même dormir une heure ou deux. Je te promets que ça te fera du bien.
- Du bien ?
- Oui.
- Ça ne rentrera pas.
- Si… mais ne t’inquiètes pas pour ça. Tu iras à ton rythme.

Siya recula en se détournant. Non, il n’irait pas à son rythme. Son corps allait lui imposer tout ça dans peu de temps. Son rythme… Son véritable rythme, l’alpha ne pourrait pas le respecter même s’il le voulait.

- Je te tiendrais pour que tu ne bouges pas quand on sera noué. L’important sera de rester calme.
- Combien de temps ?
- C’est variable. Quelques minutes à une bonne demi-heure parfois un peu plus encore.

Siya recula encore un peu, reprenant sa position défensive près du canapé et l’alpha ne fit pas le moindre geste pour venir le chercher. Laissant à son bel amant tout le temps qu’il pourrait avoir avant d’être rattrapé par les besoins de son corps. Il le surprit néanmoins en demandant :

- Ça va vous faire mal ?
- Si tu ne tires pas, non. Ce sera agréable. Je vais jouir pendant tout le temps du nouage…
- Vous allez… me remplir de semence ?
- Oui. C’est pour ça que tu auras plus de temps après.
- Je vais… exploser.

Maeke se prit à rire devant l’affirmation innocente.

- Non, tu ne vas pas exploser. Tu seras juste… bien rempli. Et peut-être, si ça dure longtemps, que ton ventre prendra une jolie forme un peu ronde, mais tu ne crains absolument rien.

Il y eut un nouveau moment de silence avant que Siya avoue :

- La fièvre revient.
- D’accord. Ça va aller. Si tu veux juste refaire une fellation, c’est ok pour moi.
- Oui… Oui, juste ça. S’il-vous-plait.
- N’attends pas de ne plus en pouvoir d’accord ? Sinon, ça risque de déraper. Viens un peu avant.

Le garçon acquiesça assez rapidement et s’approcha, timidement. Quand il baissait la tête son regard était un peu masqué par ses cheveux. Il était magnifique et Maeke du prendre sur lui pour ne pas lui sauter dessus. A la place, il écarta les jambes impudiquement et proposa au garçon de s’agenouiller devant.

- Je suis très sensible aux positions. Si tu t’agenouilles et que tu me regardes pendant que tu me touches, je vais aimer. Tu peux aussi glisser tes doigts plus bas, sur mes testicules, par contre, je suis assez peu friand de sexe anal, comme la majorité des alphas alors ça ne sert à rien d’essayer d’aller par là.

L’oméga était rouge à souhait, mais il prit sur lui pour agir avant que la fièvre ne lui fasse perdre tout contrôle. Déjà la première fois, l’alpha avait proposé moins et il s’était retrouvé à le prendre dans sa bouche juste à cause de ce corps complètement traitre. Complètement conscient de ce qu’il faisait, il se pencha, et embrassa sa verge. Elle était chaude et humide sous sa bouche. Il leva les yeux et vit son alpha qui l’observait, la chaleur remonta presque instantanément jusqu’à ses reins, l’enflammant et lui donnant envie de remuer pour y échapper. Ça ne marcherait pas. Tout ce qui fonctionnerait ce serait cette semence qu’il allait lui voler, alors il s’activa, cherchant à reproduire les gestes de la fois précédente. Ses doigts touchèrent ses bourses, effleurèrent ses poils étrangement doux et s’étonnèrent de trouver cette partie-là de son anatomie si grosse. La semence devait s’accumuler à grande vitesse en lui, comprit-il alors.

Il s’appliqua un peu plus sur sa chair, l’avala aussi loin que possible, la fièvre montait et bientôt, il ne maîtrisa plus rien. Il s’activait juste sur son sexe, insistant jusqu’à obtenir la jouissance. Cette fois-ci, l’alpha n’intervint pas. L’oméga avala une bonne partie de sa semence puis se frotta à sa verge de lui-même avant de reprendre ses esprits peu à peu. Il resta là, agenouillé, les joues et le dessus du nez humide de spermes.

- La fièvre… Elle est moins partie, n’est-ce pas ?
- Oui. Cette méthode ne te permettra pas de tenir éternellement. Admit l’alpha qui s’était laissé tomber sur le dos, haletant sous l’explosion.
- Je vais vraiment devoir… devoir faire ça ?
- Oui. C’est le seul moyen de t’aider à gérer. Si tu continues juste de me sucer, d’ici, demain, la fièvre ne partira plus et tu me feras l’amour sans aucune bribe de conscience.

Siya baissa le visage, vaincu. Il mit un très long moment avant d’oser pousser les mots hors de sa bouche, mais le murmure qui en sortit fit énormément de peine à l’alpha.

- Alors je suis un animal…
- Oh Siya… Nous sommes tous des animaux. Alpha comme oméga. Ça ne veut rien dire sur toi et ça ne veut pas dire qu’on doit te traiter comme un animal.
- Mais je vais me comporter comme un animal…

L’alpha se tut, sans savoir quoi répondre à son oméga bouleversé. Il le laissa un moment avec ses tristes pensées avant de l’encourager à boire et à manger un petit peu. Il croqua lui-même dans une barre vitaminée, espérant regagner un peu d’énergie. Ce petit bout allait l’épuiser totalement. Il sentait son corps tentait de reconstituer des stocks conséquents de spermes à grande vitesse.

- Est-ce que l’on pourrait commencer… avant ?

Avant la fièvre, avant qu’il ne voie flou, avant qu’il ne soit plus qu’une boule de sensation incapable du moindre contrôle, avant de n’être plus rien d’autre qu’un animal lubrique mue par ses instincts les plus primaires, …

- Oui, bien-sûr.

Maeke lui montra le lit d’un grand geste de main et sagement, l’oméga grimpa dessus. Il retira sa blouse tout en la conservant sur ses genoux, pour cacher son entre-jambe.

- Tu vas jouir de multiples fois. promit l’alpha avant d’hésiter un instant sur le prochain ordre à donner.

Il aurait bien du mal à rester encore une fois couché, immobile, pourtant ce serait peut-être le plus simple pour Siya. Lui grimper dessus, s’abattre sur lui et le chevaucher activement. Il observa le garçon timide qui tremblait doucement sur le lit et eut du mal à l’imaginer faire une telle chose avant que la fièvre ne revienne. Une partie de lui, moins tendre, avait aussi envie de le voir se soumettre sans la moindre réserve, alors il exigea simplement :

- Met toi sur le flanc, je vais te toucher.

Siya l’observa comme pour s’assurer qu’il était sérieux et il arriva bien vite à la conclusion qu’il l’était. Il se coucha sur le côté et obéit encore une fois quand Maeke lui ordonna de relever un genou, offrant ainsi l’accès à son intimité.

- Je ne te ferais pas l’amour comme ça. Je veux simplement que tu découvres ce que ça fait, de jouir grâce au toucher de quelqu’un d’autre.

Tout en parlant, il glissa les doigts sur sa hanche, caressa le côté de sa cuisse et revint en glissant à l’arrière de sa jambe, provoquant milles frissons. Très vite, il trouva son intimité. La chaire était étrange sous ses doigts, très douce. Un simple coup d’œil lui permit de voir à quel point le garçon était déjà dilaté. Il embrassa son épaule et glissa un seul et unique doigt entre ses chairs, les repoussant sans difficulté. Siya gémit et ce bruit charriait avec lui tout son plaisir. Un soupir de soulagement lui échappa, alors que le doigt allait plus loin encore. Trouver l’entrée de son utérus n’était pas évident, le col se trouvait sur sa paroi, assez loin, mais il finit par arriver sur cette zone quelque peu différente. Il la taquina du bout du doigt jusqu’à obtenir un petit cri.

- Ah !

Il ressortit alors son doigt et remua à l’entrée de l’anus pour en faire rentrer deux d’un coup puis il fit de son mieux pour retourner tout contre cette zone qu’il caressa et pinça légèrement entre son index et son majeur. Il ne fallut que quelques gestes pour que le garçon jouisse de l’intérieur, serrant et pulsant contre ses doigts. Maeke utilisa son autre main pour immobiliser ses hanches et lui ordonna, à l’oreille, de ne pas bouger.

Siya était tendu et figé entre les draps. La fièvre avait à peine eu le temps de monter qu’elle avait été repoussée. Elle allait revenir avec un peu plus de forces dans un instant, mais maintenant, il était pleinement conscient des doigts qui fouillaient son corps.

- Quand je vais te nouer ce sera pareil. Je te tiendrais et tu devras rester globalement immobile. Tu peux te pencher vers l’avant pour essayer de trouver une meilleure position.

Siya obéit, la mort dans l’âme et fut surprit des sensations en lui. Une seconde jouissance le faucha avant même qu’il ne comprenne.

- C’est très bien mon beau. C’est vraiment parfait. Juste en bougeant comme ça, tu peux jouir encore et encore. Puis mon sexe redeviendra normal et alors il va falloir que tu pousses avec tes muscles. Vas-y essaye. Comme si tu voulais me faire sortir.

L’oméga obéit, tout en cachant son visage et les doigts glissèrent hors de lui sans le blesser. Maeke le félicita doucement tout en lui caressant le flanc et lui, il avait tellement honte qu’il aurait aimé disparaître. Malheureusement, il ne pouvait pas s’enfuir, même si la porte n’avait pas été fermé à clé, dans une zone sécurisée, ses chaleurs ne lui auraient pas permis la moindre échappatoire. Il sentait déjà la fièvre revenir. Son corps réclamait plus qu’une simple jouissance. Il avait faim de son sperme. Il n’avait pas le temps pour une nouvelle pause comprit-il. S’il voulait un peu de conscience, il faudrait le faire immédiatement.

- Est-ce que nous pouvons…

Sa voix se brisa, incapable de poursuivre, mais l’alpha comprit.

- D’accord. Mets-toi à quatre pattes.

Siya hésita un moment en comprenant à quel point ce serait impudique, mais il ne pourrait pas faire pire qu’avoir son sexe en lui alors il obéit sagement, dévoilant ses fesses et son anus béant et palpitant au regard appréciateur de son alpha. Son petit sexe inutile pendant entre ses jambes, durcit d’envie et pourtant, incapable de jouir. Il se sentait hautement ridicule alors Maeke lui surprit vraiment en lui disant à quel point il était magnifique. Il le sentit bouger, derrière lui, mais ne regarda pas ce qu’il faisait.

- Pousse, encore une fois.

L’ordre était clair et Siya obéit, poussant sur les muscles de son corps sans comprendre le but. Quelque chose d’énormes vient se poser contre lui et il arrêta immédiatement en comprenant que cette masse importante était le sexe de son alpha. Ça ne passerait pas. Ça ne pouvait pas passer, se disait-il en se raidissant.

- Siya. Tu dois m’obéir mon beau. Pousse doucement mais n’arrête pas.

L’ordre était terriblement dur à respecter, mais il le fit. Il poussa doucement et la chair si dure que cela lui semblait irréel s’installa lentement dans son corps. La douleur remonta en lui plus doucement qu’il ne l’aurait cru, mais elle était là et peu à peu, il se raidit et courba le dos comme pour s’échapper. La poigne de son alpha sur ses hanches ne lui permit absolument pas de l’évacuer hors de lui.

- On y est presque. Souffle. Respire.

La masse l’écartelait, forçant son corps à s’habituer à sa forme. C’était lourd. C’était dur et chaud et ça remuait légèrement par moment sans que l’alpha ne bouge véritablement les hanches pour autant. Lorsqu’il commença à le faire d’ailleurs, la douleur s’intensifia.

- Plus que quelques centimètres.

L’oméga couina en comprenant que son alpha poussait pour finir de rentrer en lui. Son corps s’adaptait péniblement, se modelant à son gabarit. Il allait couiner, pleurer et demander grâce lorsque Maeke annonça froidement :

- Tu as tout pris. C’est très bien.

Et lui, il resta là, immobile et tremblant, le corps ouvert pour le recevoir. Ca fait mal mais les pulsations de douleurs s’estompèrent peu à peu, le surprenant et la fièvre, la fièvre de ses chaleurs qui semblaient avoir reculé un instant revint. Les sensations muèrent et bientôt, la douleur fut de le sentir aussi immobile. Dès qu’il commença à remuer, arquant et cambrant son dos tour à tour pour provoquer un frottement, l’alpha le saisit plus fermement.

- Non. Tu te cambres juste.

Il obéit encore une fois, incapable de résister à ce ton définitif. Les va-et-vient s’installèrent en lui, d’abord doucement, le faisant presque pleurer à chaque retrait de cette verge lourde mais le soulageant et le faisant crier à chaque fois qu’il revenait en force. Lent mais puissant, Maeke s’appliqua à le ramoner entièrement. L’oméga était adorable. Il réagissait parfaitement bien sous lui alors peu à peu il augmenta le rythme.

Siya était perdu entre toutes ses sensations. Il pleurait pour en avoir plus et parfois, il avait une sensation de trop qu’il n’arrivait pas à expliquer. Trop chaud. Trop fort. Trop lent. Trop rapide. Trop là. Trop absent aussi. Son corps explosa. Il jouit, palpitant de l’intérieur sans que cela ne change quoique ce soit au rythme de son alpha qui continua inlassablement. Siya revint à peine à lui. Il en profita pour améliorer sa cambrure, réclamée par son alpha d’une pression de main inflexible, pleura presque lorsque son autre main vint saisir l’un de ses tétons, le pétrissant et le malaxant avec bonheur. Les chaleurs le rattrapèrent à nouveau jusqu’à la jouissance suivante.

Il était encore à moitié-là, lorsque Maeke vint à son tour. L’alpha ne s’embarrassa pas des détails. Il se planta en lui, au plus profond de son corps et l’épingla au lit avec force, l’écrasant comme pour s’assurer qu’il ne puisse pas s’échapper. La semence gicla fortement en lui, le surprenant, et la masse se mit à enfler. Presque aussitôt, il paniqua. Il allait être coincé ! Le sexe enfla, encore et encore, jusqu’à ce qu’il le sente très nettement. Siya tenta de partir vers l’avant, mais Maeke le tenait trop bien. L’oméga tenta alors de pousser, mais son anneau de chair était maintenant trop petit pour faire passer la masse volumineuse. Il eut beau s’ouvrir et tirer, il ne put s’en extraire.

- He… Doucement… Calme toi.

La main revint jouer avec son téton mais ça lui sembla juste étrange, puis Maeke fit quelque chose de vraiment terrifiant. Il poussa son sexe vers l’avant et la masse s’enfonça légèrement. Siya cria, plus de peur que d’autre chose et jouit, incrédule.

- Là… Là… Tu vois. Tu n’as pas mal.

L’alpha changea très lentement de position pour le serrer entre ses bras.

- On est noué. Tu dois juste rester calme.
- Si gros…
- Oui, je sais, c’est impressionnant. Mais tu vois, c’est passé.
- Ça… Ça coule dedans.
- Oui. Je vais jouir pendant un moment.

Ce ne fut qu’à cet aveu que Siya remarqua les halètements de son alpha. Il était là, à essayer de le rassurer et de lui rendre l’épreuve moins pénible alors qu’il était en train de jouir. Maeke embrassa sa gorge et ses cheveux avec tendresse.

- Tout va bien mon beau.

L’épreuve n’était pourtant pas finie. Il resta immobile, à sentir les tiraillements de son ventre qui devenait lourd, totalement conscient de ce qu’il avait fait et c’était dur. Puis son alpha finit par revenir à une taille plus normale, mais avant même qu’il ait fini, son corps l’expulsa. Le bruit produit lui fit horriblement honte et puis, le sperme commença à s’échapper de son corps. Il y en avait tellement. Maeke trempa tranquillement ses doigts dedans et en appliqua sur son visage choqué.

- On va t’offrir quelques heures de repos mon beau.

Il glissa de nouveau les doigts dans son corps, le faisant haleter puis les présenta à sa bouche en lui demandant de sucer et il le fit. Il goutta le sperme qui s’était répandu dans son corps. Maeke refusa de retirer ses doigts, le laissant téter durant de très longues minutes jusqu’à ce que son soumis s’endorme ainsi. Epuisé et vaincu.

Ce ne fut qu’à ce moment-là que l’alpha se permit de se reposer, lui aussi. L’étincelle de désir reprendrait bien assez tôt le garçon et il devrait assurer une nouvelle fois.

***

Les jambes de Siya tremblaient. Il avait passé trois jours et trois nuits à faire l’amour, avec de courtes phases de repos, alors il était encore épuisé. Son alpha avait accepté qu’il se nettoie avant de partir et il lui avait fourni des vêtements tout à fait corrects, loin de cette affreuse blouse qui ne cachait pas assez son corps.

Après avoir grandi en centre, sortir en dehors et voir tous ces inconnus dans les rues avaient été rude, mais rien ne l’avait préparé à cette pièce qui l’attendait dans la grande maison austère de Maeke. Ce n’était pas une chambre personnelle, bien-sûr, il devrait dormir avec son alpha et le satisfaire sexuellement – chose qu’il craignait beaucoup moins après avoir autant fait l’amour avec lui-. Non, c’était mieux que ça.

Il passa entre les toiles vides, atteint le promontoire où se trouvait des dizaines de pinceaux et bien plus de tubes de peintures encore. C’était un atelier. Son alpha lui offrait un atelier pour qu’il puisse devenir l’artiste qu’il avait toujours rêvé d’être.

Sans pouvoir s’en empêcher il se retourna et sauta dans les bras de son alpha, heureux pour la première fois depuis si longtemps.

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