Percuter ses fesses de ses hanches.
Percuter le fond de son corps du bout de sa verge.
Percuter leurs corps ensembles.

Caresser les tatouages qui s’étalaient sur son dos, signe de sa puissance avec une forme de contentement fort. Ecarter les pans de son kimono pour dévoiler son corps masculin, afin de s’offrir une plus grande amplitude. Regarder son corps soumis s’écraser un peu plus sur le mur sale de la ruelle. Ecouter les halètements qui s’échappent de sa bouche. Tenir son épaule pour le faire ployer. Aller et venir en rythme, coulissant dans son corps sans peine.

Percuter son fondement pour le dilater.
Percuter le mur à chaque coup de butoir.
Percuter sa pudeur aussi, en le forçant à se dévoiler.

Faire l’amour comme on fait la guerre. Tenir son corps avec une forme de désespoir. Lâcher l’animal en soit pour le prendre plus fort. Vibrer au rythme de ses cris. Murmurer quelques mots durs. Ordonner d’encaisser. Ordonner de s’ouvrir. Ordonner de s’offrir. Dire, simplement « tu es à moi » parce que c’est la vérité. Gémir avec lui. Ecouter ses pleurs et ses envies. Sentir sa jouissance aussi.

Percuter le mur de sa semence.
Percuter son cœur jusqu’à ce qu’il batte plus fort.
Percuter son âme de cet amour trop fort.

Refermer les pans de son habit sur son corps. Redevenir cette femme délicate loin de ce pénis épais qui a été brandit. Recomposer une coiffure soignée. Effacer les traces de son vice. Effacer les traces de son secret. Effacer l’amour de ses traits. Regarder cet homme fort se rhabiller. Observer les traces sur ses joues rougies. Embrasser ses lèvres gonflées et rouges. Aimer ce qu’il est et ce qu’il fait de lui.