La famille 2

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La vision fût fugace, mais Simon resta interloqué. Avait-il bien vu sa cousine passer nue dans le reflet de la vitre ? Etait-elle si à l'aise que ça ? Ou était-ce une sorte d'échauffement pour le jeu ? Et qu'était-ce que ce corps ? Lui avait changé, ok, depuis qu'ils étaient gamins, et le fitness en était en partie responsable. Mais elle ? Sa poitrine inexistante ? Ses airs constants de garçon manqué ? Où étaient-ils passés ? Qui était cette femme aux formes généreuses ? Habillée de manière si féminine ? Il fallait qu'il se calme. Il fallait vraiment qu'il se calme... Mieux vaut que j'aille enfiler un pantalon et un t-shirt...

Ce faisant, il passa devant la douche pour se rendre dans sa chambre, et bien évidemment qu'elle avait laissé la porte large ouverte. Derrière la vitre perlée de condensation, il devina son corps nu. Le triangle sombre de son sexe. Le rebondi de ses seins énormes. La longue cascade de ses cheveux bruns. Il sentit poindre une érection si bien qu'il partit en direction de la pièce voisine pour s'habiller. Une voix l'arrêta.

- Simon ?

La douche était ouverte. Elle était là, entre les panaches de vapeur qui s'échappaient de la cabine. Elle ne montrait pas la moindre pudeur, laissant pleine vue sur les contours de sa vulve et sur ses seins, sans prendre la peine de les cacher d'une main.

- Quoi ?

- Tu vas où ?

- Je...

Il ne savait que répondre et surtout, il ne savait où regarder.

- Je vais m'habiller un peu.

- C'est dommage...

Elle fit quelques pas, puis commença à s'essuyer devant lui, penchée en avant. Il ne se retint guère de détailler ses seins, lourds, tenus, dont il s'interrogeait sur la consistance sous ses mains. Et la courbe de son cul, ainsi offert à ses yeux, laissant dans cette position apparaitre les deux parenthèses charnues de son sexe entre ses cuisses. Sa cousine l'excitait. Sa cousine l'excitait terriblement, mais ce n'était pas normal.

Elle fouilla dans son sac à main, en sortit un string Calvin-Klein qu'elle enfila sans pudeur. Se regarda dans le miroir, sans doute en se demandant si elle ferait mieux d'enfiler un soutif ou pas. Apparemment, la réponse fut négative.

- On joue ?

- Allez..., fit-il, en faisant demi-tour de sorte qu'elle ne puisse pas trop voir l'érection qui déformait son boxer.

Il s'assit et se resservit un Gin. Elle fit de même. Ils se l'envoyèrent cul-sec.

- Avant qu'on commence, t'es sûr que c'est ok ce qu'on fait, demanda-t-il.

Elle éclata de rire.

- On se connaît depuis qu'on est gamins. C'est bon non ? On est adultes...

Il sourit.

- Sans doute...

- Bon, je commence et je veux une action.

Elle appuya sur le bouton correspondant. Le gage : supplie Simon de te donner une fessée, si tu y parviens, embrasse-le. Il éclata de rire en lisant cela, visiblement gêné.

- Allez, la suivante, qu'il fit.

- Quoi ? J'ai tiré action, on joue maintenant !

Et elle se leva, présentant son cul en se tortillant devant lui. Le string gris chiné dessinait parfaitement le contour de son cul et ne calma guère l'érection de Simon. Il imaginait le contact de sa main, contre ses fesses. Le bruit du claquement. Sa peau, qui rougirait. Peut-être son soupir ou son cri. Il hésita.

- Vas-y maintenant, on ne va pas y passer toute la nuit.

Il leva la main et claqua, timidement.

- Tu appelles ça une fessée ? Claque vraiment !

Il recommença, et cette fois-ci il y mit un peu de force. Ses fesses claquèrent. Et le dessin de sa main se décalqua sur sa peau.

- J'aime bien ça.

Elle se tourna alors et s'assit sur ses genoux, une main posée sur sa gorge elle attira sa bouche à la sienne et l'embrassa, chastement.

- J'ai fait mon gage. A toi !

Il soupira.

- Vérité.

- Pussy..., fit-elle en appuyant sur la case correspondante.

La vérité : pourrais-tu faire l'amour avec quelqu'un contre de l'argent ?

Il sourit, et répondit : oui, je pourrais. Si je peux faire l'amour avec quelqu'un gratuitement, je peux bien le faire contre de l'argent, pas vrai. Après ça dépend qui.

- Tu ferais l'amour avec un gars pour de l'argent, ajouta-t-elle.

Il haussa les épaules.

- Jamais essayé, mais je pense que oui.

Elle sourit.

- Mon tour, action. Encore.

Gage : vous êtes acteurs d'un film X, raconte ce qui s'y passe.

Elle rit à nouveau. Mais elle ne paraissait pas gênée, contrairement à Simon qui, même si l'excitation était à son comble, n'arrivait pas à ôter de sa tête que Marie était sa cousine. A plusieurs instants, il se demanda s'il ne valait pas mieux tout arrêter. Avant que ça n'aille trop loin. Mais quelque chose le poussait à continuer. Une curiosité malsaine sans doute.

- J'adorerais être en laisse, fit-elle. Qu'il me passe une laisse. Que je sois nue, et lui aussi. Pis qu'il me promène. Comme sa chienne. Et lorsqu'il en aura assez, il se couchera sur ce canapé. Et je viendrais lui lécher les couilles et la queue.

Simon haussa les sourcils. Il ne pensait pas sa cousine capable de sortir des mots pareils. Pour lui, elle était cette petite fille avec qui il jouait gamin. Rien d'autre. La métamorphose adolescente l'avait changée, indubitablement. Et lui ne l'avait pas vu venir.

- Ok, qu'il fit en se marrant.

Lui était gêné. Elle pas.

La suite.

- Bah vas-y, une action...

Elle appuya de la pulpe de son index sur le trackpad, pour sélectionner la bonne catégorie. Une action apparut des limbes numériques : Simon, bande les yeux de Marie et fais-lui deviner trois parties de ton corps.

- Avec les mains ?

- Avec la bouche, fit-elle.

Il se leva et alla chercher une écharpe qu'il passa autour du visage de Marie, en la nouant délicatement derrière sa tête. Il prit garde à ne pas emmêler ses cheveux. Un parfum délicat émanait de sa nuque. Floral. Elle l'excitait.

Il hésita un instant. C'était une question piège. S'il faisait deviner des trucs bateau, genre un coude ou un pied, il passait pour un type relou qui ne voulait pas jouer. Au contraire, s'il lui présentait ses doigts, ou pire, sa langue ou son sexe, il lui montrait clairement que la voie était libre.

La vraie question était : voulait-il que la voie soit libre ?

- Bon, elle vient cette partie du corps ?

- J'arrive, j'arrive...

Il hésita, puis se mit devant son visage, les mains appuyées sur ses cuisses nues, prenant garde à ne pas effleurer ses seins. Il tourna sa tête et lui présenta son oreille.

- Vas-y.

Elle avança, lentement, la langue dehors. Du coin de l'oeil, il la devinait, s'extirpant de ses deux lèvres pulpeuses à souhait. Quel effet feraient-elles si elles couraient le long de ma queue ? Il ne put qu'y penser en détaillant sa bouche, mais toute réflexion fût aussitôt diluée lorsque sa langue humide toucha le pavillon de son oreille.

- Facile, chuchota-t-elle.

Elle commença alors à lécher toute la circonférence, jusqu'au lobe qu'elle saisit entre ses dents. Il ne put s'empêcher de lâcher un râle de plaisir.

- ça te fait du bien ?

Il hésita.

- Ouais, ouais je crois bien que oui.

Elle redonna un coup de langue, jusqu'à s'arrêter proche du trou de son oreille. Il entendait les moindres bruits de sa langue, de sa salive, et étonnament cela le faisait bander d'une force qu'il n'avait jamais expérimenté avec une autre fille.

- Allez, partie suivante...

Il se dit qu'il était trop tard. Qu'ils avaient passé la ligne rouge de toutes manières. Il lui présenta alors un doigt.

- Vas-y.

Sa bouche s'approcha. La pulpe de ses lèvres, à quelques centimètres de son index pointé. Le contact fût doux, délicat. Puis elle l'avala, d'un coup. Et tandis qu'il était entier dans sa bouche, elle commença à le lécher, de manière experte. Elle avait déjà fait ça avec une bite, ma ptite cousine. Elle était experte. Sa bouche... Sa putain de bouche était faite pour les pipes. Il soupira à nouveau, sans pouvoir cacher son plaisir.

Il sentait sa langue, courir sur toute la circonférence de son doigt. Et la succion progressive qu'elle appliquait. Il en mit un second, comme s'il souhaitait lui doigter la bouche, et elle recommença à sucer. Comme un veau à qui on présenterait une mamelle.

Ce faisant, penchée en avant, ses seins allaient et venaient en rebondissant, semblant nullement impactés par la gravité. Elle avait un corps parfait. Avait-il déjà vu femme aussi belle ?

Un prénom traversa son esprit : Amélie. Mais la succion sur ses doigts, l'humidité de sa salive, les bruits de déglutition qui émanaient de Marie la lui fit oublier presque immédiatement.

Elle le recracha.

- T'aimes ça ?

Il soupira :

- Ouais, j'aime ça.

Sans prévenir, elle leva sa main en direction de son sexe, qu'elle sortit d'un seul coup de son boxer.

- C'est moi qui choisis la troisième partie et je les aime dur, comme ça.

Et aussitôt, sa bite était dans sa bouche.

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