Chapitre 20 :

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Amanda venait tout juste de sortir de la douche. Ces moments de solitude étaient agréables à vivre. La jeune femme pouvait relâcher la pression. Néanmoins, le fait de réfléchir et de repenser à sa journée ne lui plaisait guère. Depuis quelques semaines, elle travaillait dans le centre de recherche médical de la ville. Elle retrouvait des cadavres tous les jours, traversait des salles où des enfants et des adolescents étaient en détresse et sur le point de mourir. Elle passait dans des rues remplies de sans-abris, qui mendiaient et faisaient les poubelles pour manger, qui mouraient de froid, leurs enfants avec eux. Amanda en restait désemparée. La vie en Thuath n’était pas très plaisante pour la scientifique. Lorsqu’on lui avait dit que l’environnement de ce clan n’était pas le plus merveilleux, elle n’aurait jamais imaginé cela. Après s’être habillée, elle se rappela que Mme. Keys voulait qu’elle l’appelle. La jeune femme prit la tablette entre ses mains et l’alluma tout en s’asseyant sur son lit. Elle poussa un soupir et appuya sur le rond vert contenant une mini-caméra. Après quelques sonneries, la tête de la cheffe de l’association apparut. Amanda cligna des yeux, attendant que Mme. Keys dise quelque chose.

Comment allez-vous Amanda ? commença-t-elle.

Cela pourrait être pire, mais mieux aussi… J’en ai un peu marre de me lever tous les matins pour voir des gens mourants partout, dans la rue, dans le centre, de retrouver des cadavres et de ne rien pouvoir faire pour soigner les enfants atteints de la maladie et de ne même pas réussir à faire face à leur crise, que ce soit par détresse respiratoire ou juste une crise de panique.

L’agent de l’association se tut. Elle n’avait rien d’autre à dire de toute manière. Si Mme. Keys voulait en savoir plus, la vieille dame n’avait qu’à la questionner. Ce soir, Amanda n’était pas d’humeur à parler. Puisque Mme. Keys ne disait rien, Amanda se permit de penser. Comme tout le monde, la jeune femme avait une famille, des parents et un frère. Le lien avait ses parents était assez brouillé depuis qu’elle faisait partie de l’association. La jeune femme ne pouvait pas mettre en danger l’association et ses parents. Ses derniers étaient déchirés entre elle et son frère, militaire, et donc, derrière l’état quoi qu’il arrive. Amanda ne parlait donc plus à ce dernier. Leur relation avait toujours été tendue, mais elle ne pensait pas qu’un jour, elle ne lui parlerait plus du tout. Tout était arrivé trop soudainement lorsqu’elle avait été recrutée par l’association. La jeune femme ne regrettait pas son choix, Mme. Keys était un peu comme sa grand-mère.

Combien y a-t-il eu de mort, aujourd’hui ? interrogea Mme. Keys en posant sa tablette à elle contre quelque chose, pour ne plus avoir à la tenir entre ses mains.

Dix aujourd’hui. J’ai l’impression que plus le temps passe, plus les morts augmentent chaque jour… C’est tellement malheureux et effrayant, j’en ai marre de voir cela !

Vous n’avez pas le choix Amanda. Il faut que ce soit vous ou que les enfants trouvent des informations, et là vous partirez. Nous devons absolument savoir ce qu’ont trouvé les scientifiques de Thuath ! Si nous rassemblons les différentes informations que chaque clan a trouvées, nous aurons peut-être l’opportunité de reformer le puzzle et de comprendre l’origine de cette maladie pour mieux la stopper. Amanda, tu es notre meilleur élément, tu ne peux pas partir.

Je sais, je le sais très bien. Mais comprenez-moi ! L’état de la Thuath est déplorable. Tous ces enfants qui meurent, ces gens en général. Vous n’êtes pas là pour le vivre. C’est si atroce.

Et dans les trois autres centres ? Combien y a-t-il eu de mort ? poursuivit Mme. Keys en ignorant la réplique de son meilleur agent.

Vingt à Hathut, la capitale, une trentaine dans celle du nord, et dix dans celle qui n’est pas loin d’ici, énuméra Amanda un peu énervée que la cheffe de l’association l’ait ignoré comme cela.

Bien…

Madame Keys ne répondit rien de plus, et Amanda remarquait bien que la conversation commençait à toucher à sa fin. Sauf que la jeune femme n’avait pas encore fini, il lui restait une chose à demander.

Mme. Keys… Pourquoi ne m’avez-vous pas dit qu’Iris était assez en colère de ne pas avoir été désignée pour venir en Thuath ?

La vieille dame soupira, comme si Amanda venait de toucher un sujet assez épineux. Sauf que cette fois, la jeune femme comptait obtenir toutes ses réponses.

Amanda… Je pense qu’Iris est mieux en Dheas.

Je ne dis pas le contraire, mais j’aimerais savoir pourquoi, puis, c’est aussi à elle qu’il faut le dire, répliqua la jeune femme.

Et bien, comme je me doute que vous avez l’intention de l’appeler, je vous laisse le soin de lui donner les raisons. Déjà Peter connaît très bien Marianne, c’est le meilleur ami de Samuel, je ne pouvais pas les séparer. Et en ce moment, sans Samuel, Iris n’est rien. S’ils n’avaient pas cette relation qui les unissait, je pense qu’elle aurait laissé tomber depuis un moment.

Cette relation, répéta l’agent Klimb.

Oui, il y a beaucoup d’amours et de tendresses entre eux. Ils s’aident mutuellement. Samuel est là quand Iris va mal, et quand il ira mal, Iris sera là pour lui. C’est surtout pour cela qu’Iris est en Dheas. Mais aussi parce qu’elle vous voit comme un modèle, et qu’elle est très attachée à vous. Et… Je n’exclus pas la possibilité qu’une de vous deux puisse mourir. Si c’est le cas, cela serait trop pour Iris. Je cherche à la préserver.

Amanda sentit le goût de la bile dans sa bouche. Le fait que la cheffe pense qu’à tout moment, un de ses agents pouvait mourir lui glaça le sang. En tant qu’agent de terrain, l’idée lui avait déjà traversé l’esprit. Mais le fait que cela effleure celui de Mme. Keys l’étonnait vraiment. Car pour le moment, la vieille dame ne risquait pas grand-chose. Était-elle calculatrice ? Amanda venait de se rendre compte qu’elle ne connaissait pas toutes les facettes de la personnalité de sa supérieure, et elle redoutait d’en avoir peur. Elle ne devait pas douter d’elle, sinon c’était vraiment la fin. La jeune femme soupira et chassa ses pensées le temps que la conversation dura. Sauf qu’elle prit vite fin. Amanda se désolait de voir sa relation avec la vieille dame, se détériorer de plus en plus. Mme. Keys ne supportait pas que quelqu’un refuse ses missions, ou l’interrompait alors que l’on pouvait toucher enfin au but souhaité. Néanmoins, la mission ne se concluait pas, et il y avait maintenant deux équipes qui cherchaient les mêmes informations en utilisant des techniques différentes. La scientifique commençait sérieusement à être épuisée. Au point, de se demander si elle n’était pas atteinte de la maladie. Sauf qu’elle n’avait pas le profil des malades touchés, et qu’elle ne présentait aucun symptôme alarmant et concordant. La brune restait intimement convaincue que les enfants ne seraient pas les seuls atteints. C’était juste que cela mettait plus de temps sur les adultes et les personnes âgées. Amanda ne pouvait pas confirmer son hypothèse.

Bien… Dès que ce sera possible, j’aimerais qu’on me mette en contact avec Iris, pour que je puisse lui parler quelques instants. Je compte sur vous pour mettre en connexion nos appareils dès que possible. Je dirai à Vincent Moll de me laisser la tablette le temps de recevoir l’appel. Il comprendra parfaitement.

Ce fut la scientifique qui mit fin à l’appel. La cheffe de l’association commençait à l’énerver de plus en plus. Le fait qu’elle n’ait pas envoyé Iris ici ne l’embêtait pas plus que cela, même si elle aurait voulu revoir sa petite protégée. Depuis un moment, Amanda répétait à la doyenne de lui donner un temps de repos. Mais elle ne voulait pas, sauf que l’agent était de plus en plus épuisée de ses journées. Surtout que la jeune femme à la vingtaine bien passée savait qu’il lui faudrait plusieurs mois avant de pouvoir accéder aux informations les plus importantes, et donc, celles dont ils avaient le plus besoin. Chaque jour, elle croisait les doigts pour que les enfants réussissent avec leur technique, mais jusqu’alors, cela s’était révélé un échec. La scientifique espéra donc que l’arrivée de Sandra et Lilian changerait la donne. Elle posa la tablette sur sa table de chevet et éteignit la lumière. Maintenant, Amanda appréciait le fait de dormir, et elle regrettait que cela dure si peu de temps à son goût. Elle avait pris goût à la somnolence et aux siestes.

La nuit avait été longue pour certains, courte pour d’autres. Ce qui était évident, c’était que personne n’allait chômer aujourd’hui. Lorsque les deux surdoués furent prêts, ils attendirent que M. Moll vienne les chercher dans la chambre de Sandra où ils avaient passé la nuit. Le directeur du quartier de Thuath mit un moment à venir. Les jeunes gens commençaient à se rendormir lorsqu’il ouvrit la porte et débarqua.

Très bien, vous êtes déjà réveillés ! Je vais vous conduire à la cantine. Je vais vous présenter les deux Thuathins de votre âge qui vont essayer encore une fois de capturer, un de ces enfants riches qui n’est pas encore malade. Tous les riches connaissent des gens qui possèdent les informations sur ce que l’on essaye de savoir. Si cela se trouve, on attrapera un gamin très riche qui les connaîtra.

Pour les deux surdoués, l’homme au double menton avait l’air bien trop optimiste. Le directeur les conduisit dans une grande salle dans laquelle quelques groupes de quatre ou cinq personnes étaient réunis autour d’une table sur laquelle il y avait de la nourriture et des boissons chaudes. Il les mena vers une table au fond de la pièce, où deux adolescents un peu plus âgés qu’eux prenaient leur petit-déjeuner L’homme s’arrêta devant leur table, encadré par les deux surdoués qui s’échangèrent un regard avant d’observer les deux adolescents qui étaient encore en train de boire un chocolat chaud fumant.

Voici Margot et Alex. On les a recueillis lorsque leurs parents sont morts dans la rue, ils sont frère et sœur. Margot, Alex, je vous présente Lilian et Sandra.

Le frère et la sœur finirent par tourner la tête et plissèrent les yeux en regardant les deux amis. Alex semblait être assez grand pour son âge, il avait des yeux foncés, son visage parsemé de boutons d’acné à quelques endroits et des cheveux noirs en bataille. Sa sœur Margot, était un tout petit peu plus petite que lui, elle avait la peau très blanche mais des yeux presque noirs. Ses cheveux noirs étaient très longs et deux mèches bleu foncé encadraient son visage alors que les pointes étaient rouges très foncées. Il y eut un blanc qui ne les gêna pas plus que cela avant que M. Moll reprenne la parole :

Vous leur expliquerez votre technique et un peu comment est la Thuath. Ils viennent tout juste d’arriver, ils ne connaissent rien d’ici. Peut-être que vous pourriez trouver une technique plus élaborée et qui ne vous envoie pas directement chez la police. Vous y êtes déjà passés quatre fois ce mois-ci. Si cela continue, je ne sais plus comment on va faire à part payer pour vous sortir de là, puis, cela ne m’étonnerait pas qu’ils finissent par ne plus en vouloir et qu’ils vous gardent.

Cela m’étonnerait bien. La monnaie qu’ils récupèrent repart directement à l’état, il en reste très peu pour eux. Bientôt, les policiers seront à la rue comme une grande partie de la population qui n’est pas riche. Alors je vous assure qu’ils nous libéreront à chaque fois, ils se sont résignés à se retrouver fauchés, le coupa Margot d’un ton assez froid.

Par contre, vos deux protégés n’ont pas intérêt à se faire attraper par la police tant qu’ils n’ont pas de faux papiers d’identité. Sinon, ils pourraient bien ne pas ressortir avant un moment. Capturer des sans-papiers rapporte pas mal, et les policiers s’en donnent à cœur joie et recherchent toujours activement. S’ils se font prendre, ils sortiront dans très longtemps ! ajouta le frère aîné.

Vincent Moll semblait hésiter. Il se pinça la lèvre, se forçant à réfléchir plus rapidement. Mme. Keys voulait que tout se passe vite, s’il prenait autant de temps pour une simple annonce, il était bon pour se faire rappeler à l’ordre.

Mme. Keys veut qu’on essaye d’avancer rapidement et efficacement. La maladie est en train de tuer toutes les personnes de Thuath, et peut-être que cela ne s’étendra pas jusqu’aux enfants ! Tout est possible. Les fausses cartes d’identité de Sandra et Lilian arriveront ce soir normalement. Débrouillez-vous pour ne pas vous faire prendre jusque-là.

Pourquoi Mme. Keys souhaite-t-elle toujours faire les choses rapidement ? s’enquit Lilian.

Vous savez, cette maladie réalise une vraie hécatombe. Si tous les enfants meurent, la population finira elle aussi par mourir. Et d’après les suppositions d’Amanda, si la contagion perdure, elle pourrait toucher tout le monde. Ce ne serait plus la guerre qui nous anéantirait, mais un virus.

Il y a des nouvelles pour le sauvetage de nos amies ? renchérit Sandra en s’asseyant.

Non, je suis désolé. Même je n’ai reçu aucune information à ce sujet, et je doute pouvoir vous en parler. Le problème, voyez-vous, c’est que nous ne savons même pas où les conseillers les ont emmenées, c’est bien trop compliqué pour le moment. Je sais que certains y travaillent, mais je ne sais rien de plus. Vous pourrez essayer de sonder Amanda plus tard. Bon, bonne chance les enfants. Et gardez ça en tête : même si vous n’y arrivez pas aujourd’hui, ce n’est pas grave. Ce n’est pas parce que la cheffe exige que cela soit fait le plus rapidement possible que vous pouvez le faire le plus rapidement possible. C’est préférable pour elle, mais c’est compliqué à réaliser, et elle ne s’en rend pas forcément compte.

Vincent ! l’interpella la Thuathienne alors qu’il partait. Si on réussit… On pourra partir avec eux quand ils rentreront ?

Apparemment, les deux adolescents Thuathiens connaissaient assez bien le directeur pour l’appeler par son prénom. Sandra et Lilian se servirent du chocolat chaud puis à manger tout en écoutant les quelques mots qu’ils s’échangèrent.

Bien évidemment, le deal tient toujours je vous confirme ! Je sais que vous avez hâte de quitter ce pays, mais ne soyez pas trop impatient, cela pourrait vous jouer des tours ou vous donnez trop d’espoir.

On sait, tu nous l’as déjà répété au moins cent mille fois. Mais on est tellement pressé de partir d’ici ! La Thuath est devenue un pays horrible, et nos parents sont morts ici. On a failli mourir ici, si vous ne nous aviez pas recueillis. Plus rien ne nous retient ici, et on pourra pendre un nouveau départ dans votre pays avec l’aide de votre organisation.

Vincent Moll ne rajouta rien et partit, laissant les adolescents entre eux. Pendant un moment, ils ne parlèrent pas, aucun des deux binômes n’en avait envie de toute manière. Sandra et Lilian avaient bien remarqué que le travail d’équipe n’enchantait pas le frère et la sœur non plus. Cependant ils allaient être obligés de travailler un minimum ensemble pendant ses prochains jours.

Comment êtes-vous arrivés au sein de l’association ? tenta Lilian en prenant du pain.

Alex leur lança un regard noir alors que sa sœur poussa un soupir et le regarda durement.

Eh bien, c’est très simple. Nos parents sont morts et on errait dans la rue depuis quelques mois, et ils sont arrivés, et ils nous ont aidés. En échange, on les aide à trouver ce qu’ils veulent, même si pour le moment, on ne trouve toujours pas. Ils nous ont promis de nous insérer en Opartisk dès que les informations seraient trouvées, on a tellement hâte de quitter la Thuath. Il n’y a que des mauvais souvenirs ici.

Les conditions en Thuath sont si horribles que cela ? Et, vous pensez vraiment que vous arriverez à bien construire votre vie en Opartisk ? enquêta Sandra avant de boire.

Merci pour le peu d’estime que tu nous portes, cela fait vraiment chaud au cœur, je te remercie, répliqua Alex, visiblement vexé. Tu ne dois sûrement pas le savoir, mais cela fait des années que la Thuath est dans une crise économique sans précédent ! Avec la maladie en plus, elle ne s’en sort tout simplement plus ! Puis, de toute façon, si on avait connu la Thuath dix ans plus tôt, cela n’aurait pas été la joie non plus. Avant la grande crise économique, les lois étaient strictes, et les punitions extrêmement sévères, allant jusqu’à la torture et l’exécution, tout le monde devait se marier avant ses vingt ans, ce n’était pas un mariage amoureux, mais par classe sociale, et seul le père décidait. Alors, que vous me croyiez ou non, je m’en fiche totalement, mais la Thuath est loin d’être un pays libre, et dans chacune de ses époques, je crois bien que n’importe quelle personne aimerait partir. Le système rendait la plupart des gens pauvres, peu de personnes s’en sortaient, et ceux qui s’en sortent, c’est ceux qui peuplent la capitale et qui ne sont touchés, ni par la crise, ni par la maladie. Ces gens-là sont de parfaits moutons de la société qui les protège grâce à leur hiérarchie. On en a déjà rencontré. Ils sont insupportables et se plaignent alors que des pauvres et des enfants meurent tous les jours. Ils ne méritent pas leurs sorts, ils devraient être à la place de tous ces morts.

Pourquoi la Thuath a-t-elle sombré dans la crise ? Comment est-ce arrivé ?

Si on pouvait le savoir ! déclara Margot dans un ton ironique. Nous ne savons pas vraiment, il y a des rumeurs, mais elles n’ont jamais été confirmées par le roi Fabrice II. Certaines fois c’est parce qu’il y a de plus en plus de problèmes d’accord avec la Siar mais d’autres disent que c’est la faute de la guerre.

De toute façon, quoi que l’on dise, la guerre est le problème. Tout est de sa faute ! Elle a détruit la moitié de notre pays, dans le nord et certaines parties du Sud, plusieurs grandes villes ont été rasées par les bombes ennemies, et des milliers de personnes y sont mortes.

Sandra et Lilian avaient bien fini par comprendre que la Thuath n’était pas spécialement le meilleur pays dans lequel vivre toute sa vie. Ils étaient certains que le frère et la sœur prendraient tout de même un malin plaisir à leur rabâcher tous les jours cette partie-là. Les deux Thuathins terminèrent leur petit-déjeuner et parlèrent entre eux en attendant les deux surdoués qui essayaient de manger rapidement pour ne pas les faire trop attendre.

Vous nous expliquez votre plan ? Vous avez une salle rien qu’à vous pour vous concerter ?

Alex fit un sourire moqueur avant de se lever et d’appuyer ses mains sur la table pour baisser sa tête vers Lilian et Sandra qui n’étaient pas encore sortis de table.

Ouais, on a un truc bien à nous. Sauf que ce n’est pas ici, il faut traverser quelques rues pour y accéder. Cela nous permettra d’expliquer quelques détails pour que vous ne soyez pas totalement paumés en Thuath.

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