Chapitre 3 :

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Un petit garçon à peine âgé de sept ans était là, dans sa chambre, ses bras endoloris entouraient ses jambes repliées sur lui-même. Il ne lui restait plus aucune larme, mais il voulait encore pleurer. Appuyé contre le mur, il regarda ses bras couverts de bleus, et ravala la frustration qui menaçait d’exploser.

Le garçon avait désormais douze ans. Il se regardait face au miroir. Ses cheveux blonds en bataille, des cernes de plus en plus visibles, son visage fermé qui ne reflétait presque rien. Rien, à part les souffrances que lui seul voyait, que lui seul vivait. Il baissa son regard sur ses bras, à l’époque parsemés d’énormes bleus, ils étaient toujours présents, un peu moins nombreux, mais toujours là. Plusieurs cicatrices ornaient ses bras, mais cette fois, ce n’était pas directement leur faute. Il se l’était fait lui-même, mais après tant d’années, c’était comme s’ils le poussaient à le faire. Et il se sentait mieux, moins au fond du gouffre. Mais en vérité, il l’était toujours.

Toute sa vie il s'était trouvé au fond du gouffre, à déprimer, désespérer, s’éteindre. Bien qu’il ne le montrât pas, comme s’il mettait des masques à chaque fois. C’était cela, il masquait sa vraie humeur, son véritable état d’esprit. Il enfilait le masque de l’ami tantôt compréhensif, tantôt blagueur, tantôt sympa, mais au fond, il ne se connaissait pas. Il ne savait pas qui il était. Et cela… Personne ne pouvait lui dire. Pendant quelques années sa déprime extrême était retombée, et la vie lui avait paru un peu plus facile bien qu'elle fût toujours difficile. Mais maintenant, tout était remonté à la surface, d’un coup, sans prévenir, sa famille était revenue dans sa tête, et la déprime commençait à toucher lourdement son moral. Kilian ne voulait pas se l’avouer, mais tous les événements passés le touchaient plus qu’il ne voulait le reconnaître. Il avait l’impression d’être faible, et il ne voulait pas donner cette impression, car il ne l’était pas. Il était loin de l’être. Après tout ce qu’il avait vécu, personne ne pouvait le considérer comme faible. Il méritait d’être respecté, et d’enfin vivre en paix avec lui-même. Alors qu’au moment où ses souvenirs revenaient, il n’était pas en paix avec lui-même. Il n’y avait de paix nulle part !

L’eau coulait encore et encore. Sur ses cheveux, sur sa peau et son corps nu. Quand il rouvrit les yeux, il se passa une main sur le visage puis fixa l’eau se mélanger aux filets de sang qui partaient, aspirés. Le sang venait de certaines plaies aux bras qui s’étaient rouvertes récemment. Kilian n’arrivait pas à oublier tout ce qui s’était passé. Qu’avait-il fait ? Avait-il fait le bon choix ? Il n'en était pas totalement certain, mais une voix intérieure lui disait que c’était ce qu’il devait faire, ce qui était juste. Il avait aussi le sentiment qu’il aurait regretté d’être parti avec Iris et les autres surdoués. Iris… Sa meilleure amie. La personne qui lui semblait être celle en qui il avait le plus confiance. Maintenant, c’était Cassandra. Iris était dans un camp différent du sien, dans un camp ennemi. Elle avait choisi les rebelles, et il avait pris le chemin des conseillers avec Cassandra, Liam et Charles. Depuis combien de temps était-il sous cette douche à se remémorer ses souvenirs ? Une heure, deux heures peut-être. Kilian n’avait pas envie d’en sortir, ni de faire face à la réalité du monde, à la peur de remarquer des symptômes troublants qui marqueraient une descente aux enfers jusqu’à sa mort. Et puis, il allait bientôt rencontrer le nouveau membre de leur groupe. Après avoir débarqué dans un endroit secret en Opartisk, du moins proche de l’Opartisk, où se trouvaient les conseillers, le conseiller Christian, qui s’était remis rapidement de la balle dormante, leur avait expliqué qu’il comptait créer des groupes d’adolescents pour diverses missions, en Opartisk ou non. Cela angoissait particulièrement Kilian. Il ne savait rien. Était-ce une fille ? Un garçon ? Plus jeune ? Plus vieux ? Ou alors le même âge ? Connaissait-il cette personne ? Lui avait-il déjà parlé ? Cela le préoccupait beaucoup. Il avait essayé de convaincre le conseiller Baptiste, le père d’Ethan, de les laisser tous les quatre : lui, Cassandra, Liam et Charles. Mais il n’avait pas voulu, pour lui, les groupes devaient être composés de cinq personnes, ni plus, ni moins. Kilian finit par arrêter le jet d’eau. Il attrapa une serviette, se sécha rapidement et la mit autour de sa taille. Il ouvrit sa porte et découvrit une belle brune, allongée au lit, fixant le plafond. Kilian ferma doucement la porte et jeta un bref regard sur l’endroit qu’elle regardait.

Je ne savais pas que mon plafond était aussi intéressant, remarqua-t-il.

La jeune fille se redressa avant de rire, puis elle regarda les bras de son ami. Le garçon se sentit gêné. Ce n’était pas la première fois que Cassandra les voyait, même si d’habitude il faisait tout pour les cacher. La jeune fille ne lui posait jamais de questions et il lui en était reconnaissant, néanmoins, il était toujours mal à l’aise quand elle les observait, luttant pour ne pas se faire déranger par des souvenirs douloureux. Mais ces derniers revenaient ces derniers temps, pourtant, il était loin d’eux, mais il ne pouvait rien y faire, son passé lui collait terriblement à la peau. Kilian se frotta le bras et fit tourner son regard avant de le reposer devant Cassandra. La jeune fille n’avait pas beaucoup dormi, avec tout ce qui s’était passé, c’était assez compréhensible. Ce n’était pas facile pour elle non plus. Cette dernière tapa sa main à côté d’elle, puis soupira en remarquant que son ami était encore plus tourmenté qu'auparavant. Elle n’aimait pas le voir s’infliger des souffrances supplémentaires.

Kilian… Je crois qu’il faut que l’on parle (il prit un air ennuyé). Sérieusement ! Je crois que c’est nécessaire pour nous deux. Tu ne crois pas que ce serait bien ne parler un peu de tout ce qui s’est passé ?

Le jeune homme passa une main sur son visage. Il n’aimait pas vraiment faire cela, quand des événements comme cela se passaient, il n’en parlait plus pour essayer de l’oublier au plus vite. Sauf qu’il n’était pas vraiment en position de refuser, il savait que cette fois, Cassandra ne le lâcherait pas.

Laisse-moi m’habiller ! grogna-t-il en partant faire le dressing.

Tu peux rester comme cela, cela me va très bien. Cela ne me dérange pas… Comment se fait-il que tu n’aies jamais eu de copine ? Avec un corps et une personnalité pareille… Je me demande bien comment tu fais pour être resté célibataire tout ce temps !

Peut-être que cela ne m’intéresse pas pour le moment. Je préfère m’occuper de l’avenir, et après je penserai à mes amours. Comme il n’y a rien, ce n’est pas trop compliqué. Puis… Charles et Liam sont bien foutus eux aussi, et pourtant ils n’ont personne.

Il prit des vêtements et partit se changer dans la salle de bain de sa chambre. Cassandra s’installa plus confortablement dans le lit. Puis, à peine quelques secondes plus tard, Kilian ressortit et se dirigea vers le lit pour s’asseoir.

Tu ne peux pas te comparer à Charles et Liam. Liam, il est très timide mais si une fille vient vers lui il peut s’ouvrir, j’en suis certaine, et Charles est asexuel donc c’est aussi compliqué pour lui de trouver quelqu’un. Tu n’es pas dans la même catégorie qu’eux. Puis, tu sais tout autant que moi, que notre avenir est très flou avec la maladie et la guerre. Si tu meurs jeune, tu auras le regret de n’avoir rien vécu, rien partagé avec quelqu’un.

Kilian se sentit déstabilisé. Il ne jouait pas dans la même catégorie que ses amis. Que ce soit celle de Charles ou de Liam, il n’en faisait pas partie. Aucune des deux. Et pour l’instant, personne ne semblait l’avoir remarqué, et il s’en sentait soulagé. Il avait tellement de choses dans la tête en ce moment, tellement de pensées, de souvenirs, de spéculations. Il n’avait pas le temps de se poser deux secondes pour s’imaginer avec telle et telle personne, puis, de toute façon, il ne voulait pas. C’était catégorique : il n’en avait rien à faire. Le garçon s’allongea et ferma les yeux. Il entendit un soupir sortir de la bouche de Cassandra puis une main passa dans ses cheveux, celle de son amie. Le jeune homme grogna.

Arrête, j’ai horreur de cela ! grogna-t-il en prenant la main de son amie et de l’éloigner de son cuir chevelu. Je n’aime pas qu’on touche à mes cheveux, à ma tête et à mon visage.

Kilian… Je ne vais pas bien depuis ce qui s’est passé, et je sais parfaitement que toi non plus tu ne vas pas bien, encore pire que moi. Toi aussi tu le sais. Je sais bien que je ne peux rien faire pour toi… Mais on peut parler. Cela nous ferait du bien. J’en suis certaine.

Kilian se redressa, puis s’éjecta du lit. Il s’éloigna vers la fenêtre et fixa l’unique arbre du jardin. Des feuilles voltigeaient, arrachées par le vent très fort provenant du désert. Les bureaux et appartements des conseillers se trouvaient près de la frontière ainsi que le bâtiment abritant les chanceux que l’État choisissait pour les missions. Pouvaient-ils s’estimer chanceux ? Tant qu’ils ne mourraient pas, Kilian pensait que oui. Ils étaient en sécurité ici, personne ne connaissait cet endroit. Vraiment personne, c’était un immense avantage. Ils étaient encore plus introuvables que dans le désert.

Cela ne sert à rien de parler. Cela ne libère jamais, cela pèse toujours plus lourd, encore plus qu’avant même. Je ne veux pas parler.

Tu es juste têtu, c’est tout. Puis, nous savons tous les deux que tu n’as jamais essayé de parler de tous tes problèmes. Tu gardes toujours tout pour toi. Je comprends que tu ne veuilles pas en parler, mais parlons au moins de ce qui s’est passé. D’Iris et de l’association. Tu en as besoin, et moi aussi. Tu sais très bien que ni Liam, ni Charles ne seront nos psychologues. Alors même si c’est difficile, particulièrement pour toi. Essayons tout de même.

Kilian soupira. Il se retourna vers son amie, s’appuya contre le mur en y posant un pied à plats contre et ferma les bras. Il ne répondit rien pendant un moment, cherchant par quoi commencer.

Comment vont Kendra et Maryline ? se renseigna-t-il.

Ces deux dernières avaient beau être des surdouées, elles avaient beau vouloir rejoindre l’association divergente, Kilian compatissait pour elles. Pourtant, les deux filles souhaitaient sûrement sa mort, elles voulaient sûrement voir sa tête tranchée de son corps, mais au fond, il les comprenait. Elles avaient voulu, souhaité, pratiquement réussi à s’échapper, et au dernier moment, alors qu’il avait promis de les laisser partir, Nicolas Past et d’autres surveillants avaient réussi à les entraîner hors du groupe sans qu’elles n’attirent l’attention. Ils avaient fait la route dans la même voiture, mais elles étaient restées muettes. Ils avaient été séparés après, et ils ne les avaient pas encore revues.

Je ne les ai pas encore revues, déclara Cassandra en joignant ses mains. En revanche, j’ai eu quelques échos. Maryline aurait été très violente au début, surtout pour ne pas être séparée de Kendra. D’après les rumeurs, ils auraient réussi à lui injecter un sédatif. et ils l’auraient séparé de Kendra. Elles sont dans des cellules différentes. La petite est passée dans le bureau des conseillers, ils étaient tous là, et quand elle est ressortie, elle était totalement apeurée. Apparemment elle ne parle plus, telle une muette.

Kilian se sentit mal. Il savait très bien que la plus âgée ne voudrait pas se laisser faire, mais à tel point qu’elle est obligée d’être endormie de force. Cela, il n’y avait pas pensé. Et la pauvre Kendra. Kilian n’avait pas envie de lui infliger cela, pourtant, c’était à cause de lui qu’elle se retrouvait dans un endroit et un état pitoyable, ce muant au silence. Kendra était beaucoup trop fidèle à Iris pour coopérer avec l’État. Maryline aussi.

Cela me fait de la peine pour Kendra, elle est si jeune… Si cela avait été les jumeaux, je crois que je n’aurais pas pu supporter, encore moins s’il n’y en avait qu’un sur deux. Je voudrais les voir, mais je ne sais même pas si j’en avais le courage. Elles vont m’incendier, vraiment.

Pourtant il le faut. Mais seul un d’entre nous va devoir y aller. Si on y allait à deux, elles se mureraient complètement dans le silence, et quand l'un de nous reviendrait, elles ne dévoileraient plus rien du tout.

J’irai, mais pas maintenant. Pas aujourd’hui. Peut-être même pas demain. Dans la semaine j’imagine. Je n’en sais trop rien. Pour l’instant, j’angoisse un peu sur la nouvelle venue dans le groupe. On ne connaît pas cette personne.

Peut-être que si. Peut-être qu’on l’a déjà vue, qu'on lui a déjà adressé la parole. Ou alors on ne la connaît pas. On verra bien. Ne t’en fais pas pour cela. Ce n’est pas grave. Je ne pense pas que cela risque de faire exploser notre groupe et d’abîmer nos relations, bien au contraire, je suis convaincue que cela les renforcera. Puis… La personne peut très bien être sympa. Écoute… Je sais que tu n’aimes pas rencontrer de personnes nouvelles. Mais réfléchis un peu, cela n’a pas empêché que Liam et Charles deviennent nos amis. Et puis… Pour ce qui est de Kendra et Maryline, prends ton temps. Repose-toi, tu en as besoin.

Kilian aurait aimé lui dire qu’il n’était pas en paix avec lui-même, qu’il ne l’avait jamais été. Que toute sa vie se résumait à des souvenirs plus ou moins heureux qui faisaient partie de l’étendue noire qui lui appartenait. Une étendue qu’il n’arrivait pas à rendre plus claire et qui le faisait sombrer à des moments où il ne le devait surtout pas. Mais il n’y arrivait pas, il voulait le lui dire, mais les paroles n’arrivaient pas à sortir de sa bouche, il se bloquait avant tout en lui rappelant à quel point ses mauvais souvenirs et ses démons le poussaient au fond du gouffre. Le jeune homme ne pouvait pas se permettre d’être renvoyé dans les bâtiments dans le désert. Il avait la maladie, comme tous les non-surdoués, et il préférait servir à quelque chose, qu'il le concrétise ou non, plutôt que de rester enfermé à attendre son heure arriver.

Et Iris ? Où en es-tu avec elle ? Qu’est-ce que tes réflexions te disent ?

Qu’est-ce que ses réflexions lui disaient ? Elles ne faisaient que le perdre. Iris liait un peu tous ses problèmes, elle en était un, sans l’être vraiment. Elle n’était pas le cœur de ses pensées. À vrai dire, elle n’en occupait pas une grande place. Kilian ne savait pas vraiment quoi penser. Il évitait de penser à sa meilleure amie, déjà car cela allait le rendre encore plus triste qu’il l’était, et parce qu’il n’en ressentait pas le besoin. Il avait beau connaître Iris depuis le début de sa vie, celle-ci ne se résumait pas qu’à la surdouée. Le jeune homme en avait conscience, et cela le soulageait et le rendait un peu mélancolique. Finalement, lui et Iris étaient très différents. Ils n’avaient pas choisi le même camp, elle était surdouée alors qu’il possédait un quotient intellectuel dans la moyenne, ils n’avaient pas la même personnalité, il avait la maladie, et elle non. La dernière était une différence qui pesait sur Kilian et qu’il n’oubliait pas.

Disons que… Je ne pense pas beaucoup à elle. Je sais, cela t’étonne, mais je n’ai jamais eu autant besoin d’Iris qu’elle avait besoin de moi. Pourtant c’était ma meilleure amie, et une amitié à laquelle je tenais. Bien évidemment cela me fait quelque chose qu’on ne le soit plus. Cela me fait mal, mais elle ne hante pas mes pensées. Et heureusement, beaucoup trop de choses viennent hanter mon esprit, si elle si met, je ne vais plus m’en sortir. Pour dire… Je ne sais plus quoi penser.

Je ne vais pas te tracasser avec cela. Tes actions sont dirigées par tes jugements et tes réflexions, quand je verrai qu’elles ne sont pas bonnes, et que tout ce que tu as sur le cœur te perturbe trop, c’est à ce moment-là que j’irai te parler, mais j’aimerais que tu viennes de toi-même.

Kilian hocha la tête mais ne répondit rien. Sa discussion avec Cassandra ne lui avait pas fait grand-chose et ne lui apportait rien à part un soutien sans faille, mais il savait déjà qu’il pouvait toujours compter sur Cassandra. Son amie avait fait le même choix aussi difficile que lui. Peut-être qu’elle était moins tourmentée que le jeune homme, mais elle l’était aussi. Iris était sa meilleure amie, Marin était son ami aussi. Leur groupe de quatre s’était scindé en deux. Iris et Marin du côté des rebelles, Kilian et Cassandra dans celui de l’État. Quel était le meilleur ? Il n’en savait rien. La seule chose dont il était certain, c’était qu’il n’était pas hors-la-loi et qu’il ne risquait pas d’être gravement puni. Bon, il y aurait peut-être quelques punitions s’il ratait une mission, mais les conseillers ne pouvaient pas lui faire mal. Il expérimenterait l’heure venue. Kilian avait peut-être vécu certaines choses compliquées, ce n’était pas pour cela qu’il n'avait peur de rien, bien au contraire. Il regarda longuement le sol avant de relever la tête et les yeux vers Cassandra.

Merci… Pour ta compréhension Cass’, déclara-t-il.

Je t’en prie, en tant qu’amie c’est parfaitement normal, répondit-elle.

Le jeune homme esquissa un sourire puis se décolla du mur sans un mot de plus. La brune se leva et ils sortirent de la chambre du jeune homme. Ils se retrouvèrent dans un couloir très large, ils marchèrent en prenant à droite. Le couloir menait aux chambres de leur groupe. La nouvelle venue n’allait sans doute pas tarder à arriver. Ils montèrent un petit escalier qui les mena au-dessus, dans une sorte de petit salon. Télévision écran plasma, table avec deux ordinateurs portables ainsi qu’un grand canapé, c’était une pièce plutôt agréable. La couleur du sol était d’un bois plutôt sombre mais les murs d’une teinte claire dont Kilian n’arrivait pas à définir la couleur. La pièce était étrangement chaleureuse. Le garçon se demandait si c’était une bonne chose ou non. Un garçon brun, pianotait sur un des ordinateurs, complètement absorbé, il ne releva pas la tête. Un autre, blond aux yeux bleus regardait la télévision et tourna la tête pour voir Cassandra et Kilian arriver.

Vous voilà ! Vous avez de la chance, la personne n’est pas encore arrivée, déclara le blond.

Merci pour l’information Liam, dit Cassandra en allant s’asseoir à ses côtés.

Dès qu’il entendit ses deux amis parler, le brun, Charles, releva la tête de son ordinateur et dévisagea Kilian qui resta sans bouger un moment.

Tu es sûr que cela va ? Tu n’as pas l’air d’aller bien mais d’être dans tes pensées ou je ne sais où.

Kilian s’apprêtait à répondre mais il se tut quand il vit le visage de Cassandra s’éclaircir un peu et les deux garçons se lever. Kilian essaya d’interroger son amie du regard sans succès. Puis Cassandra se leva à son tour pour se poster entre les deux autres garçons.

Il est souvent dans ses pensées, il était déjà comme cela petit, déclara une voix derrière lui.

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