CHAPITRE 14

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Lionel et Sylvia se voyaient tous les mercredis et samedis après-midi depuis plusieurs mois. Les parents de Sylvia, ne se doutaient toujours de rien. Sylvia commençait à se demander comment ils allaient faire pour se voir pendant les 2 mois de vacances d’été, alors que le mois de Juin débutait seulement. Elle n’osa pas encore en parler à Lionel. Elle préférait essayer de trouver d’abord une solution. Pour l’instant, elle voulait profiter à fond de chaque moment qu’ils passaient ensemble

Ce mercredi après-midi, de mi-juin, Sylvia retrouva Lionel dans l’appartement de sa mère. Dehors, il faisait très chaud, mais dans l’appartement, la température était agréable. Lionel proposa à Sylvia de regarder un film dans sa chambre, comme souvent. Comme toujours, ils ne virent pas grand-chose du film. Lionel ne pouvait pas résister. Dès que Sylvia était à ses côtés, il ne pensait qu’à lui faire l’amour. Il savait que la jeune femme, ne lui résisterait pas, même si elle protestait un peu au début. Ses protestations ressemblaient plus à un jeu de séduction et ne faisaient qu’accroître leur désir. Ils portaient très peu de vêtements sur eux, vu les températures et ils se retrouvèrent vite nus l’un contre l’autre. Sylvia avait pris de l’assurance dans leurs jeux sexuels. Elle obligea Lionel à se coucher sur le dos. Elle se positionna au-dessus de lui et couvrit son torse de baisers. Elle descendit et se positionna de sorte que le sexe de Lionel se retrouve délicieusement logé entre ses seins. Tandis qu’elle embrassait la peau nue de son torse, elle effectua des mouvements de va-et-vient langoureux, masturbant son compagnon avec sa poitrine. Lionel gémissait de plaisir. Elle aimait avoir une telle emprise sur lui. Elle descendit un peu plus et s’appliqua à lui faire une fellation. Elle sentit Lionel se raidir, il avait du mal à se contrôler. Elle savait quand s’arrêter pour qu’il n’éjacule pas dans sa bouche. Il attrapa un préservatif. Il pesta un peu car il avait du mal à le dérouler correctement, mais fini par le mettre en place. Quelques minutes plus tard, ils atteignirent le 7ème ciel dans un cri de plaisir.

Lionel reposait lourdement sur elle. Leurs respirations étaient rapides et ils étaient en sueur. Le jeune homme se releva et lorsqu’il se retira, il poussa un juron.

- « Putain, merde ».

- « Quoi ? Qu’est-ce qu’il y a ? » Demanda Sylvia.

- « La capote a craqué ».

- « QUOI ???? » cria presque la jeune femme.

- « J’ai eu du mal à la mettre, j’ai dû la dérouler dans le mauvais sens et elle a craqué ».

- « Et ça craint ? » Demanda-t-elle inquiète.

- « Non, tu prends la pilule, ça va le faire ». Dit-il l’air serein.

Sylvia, pâlit d’un seul coup. Lionel s’en aperçut.

- « Syl, ça va ? Qu’est-ce que tu as ? » Demanda-t-il inquiet.

- « Lionel. Je ne prends pas la pilule ». Parvint-elle à articuler.

- « QUOI ?????? ». Cria-t-il à son tour.

- « Je ne savais pas comment demander à ma mère de me donner la pilule sans lui révéler que je couchais avec toi. Comme tu mets toujours un préservatif, je me suis dit que ça n’était pas grave, que je n’avais pas besoin de la prendre ».

- « PUTAIN, Syl tu fais chier là ». Hurla-t-il.

Sylvia était pétrifiée de peur de le voir autant en colère. Elle tenta de le calmer.

- « Il y a peu de risque, quand même. Ne te mets pas dans cet état, ça va aller ».

- « Il vaudrait mieux pour toi, oui, que tu ne tombes pas enceinte. Il est hors de question que j’ai un gosse. C’est clair ? » lui dit-il le visage défiguré par la colère. « Dégage ! » Lui ordonna-t-il.

Elle comprit qu’il avait besoin d’être seul pour se calmer, que sa présence ne faisait qu’accroitre sa colère. Elle s’empressa de se rhabiller et quitta l’appartement. Elle était dans un état second. Elle comprenait la colère de Lionel, mais il l’avait terrifié. Elle ne l’avait jamais vue dans un tel état. Elle aussi avait peur de tomber enceinte, mais elle essaya de se persuader que tout allait bien se passer.

Le lendemain, Sylvia aperçut Lionel à la cafétéria. Il passa prêt de sa table et lui lança un regard meurtrier. Elle se fit toute petite. Elle espérait pouvoir lui parler samedi après-midi. Qu’il se serait calmé.

Le samedi après-midi, elle sonna chez la mère de Lionel. Elle attendit quelques minutes, mais personnes ne lui ouvrit. Elle sonna à nouveau, mais rien. Elle se dit qu’il était peut-être sorti faire une course et qu’il allait bientôt rentrer. Il savait qu’elle devait venir. Elle attendit près d’1 H 00. Lionel ne se montra pas. Elle rentra chez ses parents, penaude et inquiète.

Les cours étaient finis. Elle n’avait plus l’occasion de parler à Lionel, au lycée. Elle devait lui parler et être sûre qu’il n’était plus en colère contre elle. Elle prétexta auprès de ses parents, d’aller voir un film au cinéma avec Angélique, pour en réalité se rendre chez la mère de Lionel pour parler au jeune homme. Elle avait le cœur qui battait la chamade lorsqu’elle pressa le bouton de la sonnette. La porte s’ouvrit sur Lionel.

- « Bonjour ». Dit-elle timidement.

- « Bonjour. Que veux-tu ? » Demanda-t-il d’un ton neutre.

- « J’aimerais que l’on parle ».

Il parut réfléchir, puis s’écarta pour la laisser pénétrer dans l’appartement. Elle se dirigea vers le salon. Il s’affala dans le canapé tandis qu’elle restait debout, gênée.

- « Je t’écoute ». Dit-il en passant ses bras derrière sa tête.

- « Je voulais savoir si tu étais encore fâché contre moi ? » Demanda-t-elle directement.

- « Oui, encore un peu ».

Sylvia était un peu rassuré. Il paraissait se détendre et de nouveau accessible. Elle osa s’approcher et s’assoir près de lui. Elle posa une main sur son genou, tout en ne le quittant pas des yeux. Il n’eut aucun mouvement de recul et ne la repoussa pas. Elle pouvait lire dans ses yeux qu’il était en proie à un combat intérieur.

- « Je m’excuse ». Dit-elle doucement. « Je t’aime Lionel. C’est idiot de se disputer, sans savoir. »

Il ne bougeait toujours pas. Il ferma les yeux et soupira. Lorsqu’il les rouvrit, elle y lut de la tendresse. Alors elle se pencha et déposa un baiser sur ses lèvres. Il lui rendit son baiser et la prit dans ses bras. Sylvia en avait les larmes aux yeux de joie. Il l’attira un peu plus près et l’embrassa. Il passa sa langue sur les lèvres de la jeune femme et elle les ouvrit pour laisser sa langue venir caresser la sienne. Il lui attrapa les hanches, l’obligeant à venir s’assoir à califourchon sur lui. Ils s’embrassèrent de nouveau. Les mains de Lionel se baladait sur le corps légèrement vêtu de Sylvia. La jeune femme colla sa poitrine généreuse contre son torse et bougea les hanches sur son membre, qu’elle sentait se durcir à son contact. Lionel lui retira son t-shirt et son soutien-gorge et empoigna ses seins à pleine main, ne pouvant résister à l’envie de les embrasser. Elle rejeta la tête en arrière pour mieux lui offrir la poitrine, ses hanches ondulants toujours sensuellement. Elle décida de jouer un peu avec lui, de le rendre fou de désir. Elle lui attrapa les poignets et les lui plaça au-dessus de la tête. Sa poitrine entrant en contact avec le visage du jeune homme qui semblait apprécier son initiative et attendait la suite avec impatience. Elle lui lança un regard lubrique et se lécha les lèvres de façon provoquante. Il voulut la toucher, mais elle lui repositionna les mains au-dessus de sa tête. Elle l’embrassa et joua avec sa langue, provocatrice. Il essaya de nouveau de la caresser, mais une nouvelle fois, elle lui remit les mains au-dessus de la tête. Il grogna légèrement à la fois contrarié et excité. Elle l’embrassa alors dans le cou, puis ses lèvres descendirent le long de son torse, tandis qu’elle lui déboutonnait son jean. Il se souleva légèrement pour l’aider à le lui retirer. Elle découvrit avec plaisir, à quel point elle l’excitait. Elle le regarda droit dans les yeux alors qu’elle entreprit de lui faire une fellation. Il ferma les yeux, frissonnant de plaisir.

- « Putain, tu fais ça trop bien ». Jura-t-il d’une voix rauque.

Elle continua son œuvre. Elle le sentit se tendre, il commençait à avoir du mal à se contrôler.

- « Arrête ! » Ordonna-t-il en prenant son visage entre ses mains.

Elle se redressa, se demandant ce qu’elle avait fait de mal. Il la prit par la taille la fit remonter à sa hauteur. Il enfila un préservatif. Elle allait s’allonger, mais il l’arrêta :

- « Non tourne toi. »

Elle s’exécuta et se retrouva à quatre pattes sur le canapé. Il remonta sa jupe et baissa sa culotte avant de la pénétrer doucement. Elle émit un profond gémissement de plaisir qui excita encore plus le jeune homme. Il se pencha pour se saisir de sa poitrine tout en effectuant des va-et-vient en elle. Elle gémissait de plus en plus fort à chaque coup de rein de Lionel.

- « Ohhh putain t’es trop bonne ». Dit-il dans un râle au moment même où la jeune femme poussa un cri de plaisir.

Alors qu’ils venaient tous les deux d’atteindre l’orgasme. Lionel posa sa main sur la joue de la jeune femme et la guida pour qu’elle tourne la tête vers lui afin de lui donner un long baiser langoureux. Il se retira. Sylvia avait les jambes comme du coton, mais parvint à se relever et à se rhabiller pendant que Lionel était à la salle de bain. Il revint vêtu seulement de son jean. Il s’assit à côté d’elle dans le canapé et la prit dans ses bras.

- « Tu n’es plus fâché ? » Osa-t-elle demander.

- « Si j’étais encore fâché tu crois que l’on aurait baisé comme ça ? » dit-il en l’embrassant.

Elle se blottit contre lui et profita de cet instant de sérénité.

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