CHAPITRE 11

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Ils montèrent, quatre à quatre, les escaliers qui mènent à l’appartement de la mère de Lionel, impatients. Le jeune homme s’empressa d’ouvrir la porte et de la faire entrer, avant de refermer précipitamment derrière eux. Sylvia n’eut pas le temps de réaliser, que Lionel la plaquait contre le mur de l’entrée et l’embrassait fiévreusement.

- « Tu m’as tellement manqué ». Dit-il en l’embrassant dans le cou. « J’ai tellement envie de toi ». Continua-t-il en lui enlevant son blouson.

Il la prit par la main et la conduisit dans sa chambre. Sylvia ne protesta pas et le suivie, brûlante de désir. Une fois dans la chambre de Lionel, il l’embrassa à nouveau. Sylvia était impatiente et entreprit de déshabiller le jeune homme. Elle lui retira son t-shirt et descendit les mains jusqu’au bouton de son jean. Lionel l’arrêta.

- « Doucement ma belle. Pas de précipitation. On a le temps ».

Elle retira ses mains, ne sachant plus trop ce qu’elle devait faire. Lionel l’embrassa et colla son corps à demi-nu, contre le sien. Aussitôt, elle s’accrocha à son cou, puis ses mains explorèrent le dos nu du jeune homme. Elle le sentit frissonner de plaisir et plus elle le caressait, plus ses baisers devenaient ardents. Il lui retira son haut et son soutien-gorge, avant de la faire tomber sur son lit. Son corps vint recouvrir celui de la jeune femme. Sentir leurs peaux nues l’une contre l’autre était tellement agréable. Tandis que Lionel lui embrassait les seins, elle passa ses mains dans son épaisse chevelure. Il lui retira son jean et enleva également le sien. Ils étaient juste en sous-vêtements. Ils se coucha sur elle, frottant son membre en érection contre son sexe.

- « Tu aimes ça, hein ? » Dit-il d’une voix rauque.

- « Oh ouiiii ». Répondit-elle dans un souffle.

Il s’écarta légèrement et lui caressa l’entre-jambe.

- « Et ça ? »

- « Ouiiii ». Dit-elle un peu plus fort.

Il passa alors la main dans sa culotte et introduisit un doigt en elle.

- « Et ça ? »

- « Ouiii ». Dit-elle encore un peu plus fort.

Il lui retira sa culotte, lui écarta les jambes et fit jouer sa langue sur son entre-jambe. La jeune femme se tordait et gémissait de plaisir. Il s’arrêta juste un instant et lui reposa encore la même question :

- « Et ça ? »

- « Ouiiiiiiii ». Cria-t-elle presque.

Satisfait de sa réponse et ne pouvant plus résister, il s’empressa de se débarrasser de son caleçon et enfila un préservatif. Il se faisait un malin plaisir à la torturer un peu.

- « Tu veux que je vienne ? » Demanda-t-il taquin.

- « Oui ». Dit-elle en lui attrapant les bras.

- « Je n’ai pas bien entendu. Tu veux que je vienne ? »

- « Ouiiii ». Répondit-elle en tendant ses hanches vers lui.

- « Tu es sûre ? » Continua-t-il satisfait de lui donner autant de plaisir et de la voir le supplier.

- « OUIIII » Cria-t-elle en enserrant la taille du jeune homme avec ses jambes pour qu’il lui donne enfin ce qu’elle réclamait.

Il ne répondit rien. Il se pencha pour l’embrasser langoureusement, tandis qu’il pénétrait en elle doucement. Elle grimaça encore légèrement, mais la douleur passa très vite pour faire place à un plaisir intense. Elle éprouva encore plus de plaisir que la première fois. Elle était proche de l’orgasme.

- « Vas-y ma belle, laisses toi aller. Cri si tu en as envie ». Dit Lionel dont chaque gémissement de la jeune femme, l’emportait vers l’extase lui aussi.

Il lui attrapa les cuisses pour la relever légèrement et la pénétrer un peu plus profondément. La jeune femme se mit alors à crier de plaisir, atteignant l’orgasme. Les cris et les gémissements de Sylvia emmenèrent Lionel jusqu’à l’extase, lui aussi. Satisfait et comblé, il s’allongea sur elle un petit instant, le temps de reprendre son souffle et de se remettre. Il l’embrassa, puis se retira et se rendit dans la salle de bain. Sylvia se rhabilla, dans un état second.

Lorsque Lionel revint de la salle de bain, elle admira sa nudité. Nullement gêné, il prit son temps pour se rhabiller. Il appréciait le regard de Sylvia sur son corps dénudé. La jeune fille était assise sur le lit et se délecta du spectacle. Torse nu, Lionel s’approcha d’elle et l’embrassa tendrement. Elle posa sa tête contre son torse et ils restèrent un moment, comme ça, sans bouger.

Soudain Sylvia se rendit compte qu’à la fin de la semaine, une fois le défilé passé, ils n’auraient plus d’excuses pour pouvoir se voir. Comment allaient-ils faire ? Qu’elle excuse inventer pour que ses parents la laissent sortir ? Elle parla de son inquiétude à Lionel.

- « Je ne sais pas ». Répondit-il. « On a encore quelques jours pour y penser et mettre un plan au point ».

En attendant de trouver une solution, elle devait regagner la maison de ses parents. Lionel la raccompagna, comme d’habitude. Ils s’embrassèrent avant de se séparer. Sylvia était inquiète. Elle ne pouvait pas avouer à ses parents, qu’elle sortait avec un garçon et encore moins qu’ils avaient des relations sexuelles. Son père piquerait une colère et sa mère se mettrait à pleurer. Elle serait privée de sortie et ne pourrait plus voir Lionel. Ses parents étaient très vieux jeux. Pour eux, il était inconcevable d’avoir des relations sexuelles avant le mariage.

Elle rentra, salua sa mère qui regardait la télévision et monta se coucher sans faire de bruits, son père étant déjà endormit.

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