CHAPITRE 8

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Sylvia était en pleine forme et prête à affronter cette journée chargée. Elle avait une évaluation en Espagnol, une en Maths et une en Français. C’était celle de Maths qui l’inquiétait le plus, vu que c’était la matière dans laquelle elle était le moins à l’aise.

Au déjeuner, Elle croisa Lionel à la cafétéria. Il lui fin un clin d’œil et lui adressa son sourire charmeur. Angélique le remarqua et la taquina gentiment :

- « On dirait que tu lui plais ».

- « Andouille ». Répondit gaiement Sylvia en lui donnant un coup de coude.

Elles sortirent de la cafétéria en riant. Elles s’installèrent sur un banc pour réviser l’évaluation d’Espagnol. Elles avaient encore 15mn avant la reprise des cours.

L’après-midi passa trop lentement au goût de Sylvia. Son évaluation d’Espagnol s’était très bien passée. Pour Angélique aussi. En sortant de cours, elle remercia son amie de l’avoir aidé à réviser. Encore 1h de cours et la journée serait enfin terminée. Elle pourrait alors, retrouver Lionel pour quelques heures.

Lorsque la sonnerie de fin des cours retentie, elle s’empressa de quitter l’enceinte du lycée. Elle traversa le parking et attendit Lionel. Elle attendait sous un arbre et observait la masse d’élève qui sortait du lycée, lorsqu’elle sentit qu’on lui appliquait quelque chose dans le milieu du dos.

- « Pas un geste Bonnie. Tu es faite ». Menaça Lionel.

Elle se prêta au jeu et leva les mains en l’air pour se rendre.

- « Vous avez gagné. Je me rends ». Dit-elle faussement contrite.

- « Suivez-moi ». Ordonna-t-il

Ils tournèrent le coin de la rue puis Lionel l’attrapa par le bras et la fit pivoter pour qu’elle se retrouve face à lui. Il l’emprisonna de ses bras.

- « Vous êtes ma prisonnière Bonnie. Votre seule chance de vous en sortir, c’est de m’embrasser ».

- « Ohhh Clyde ». Dit-elle en déposant un rapide baiser sur ses lèvres avant d’éclater de rire. « C’est bon tu peux me lâcher maintenant ».

- « Attends, tu appelles ça un baiser toi ? Je suis sûre que tu peux faire mieux que ça ».

Sylvia décida de le taquiner à son tour. Elle prenait de l’assurance en ce qui concernait les relations intimes. Elle approcha lentement sa bouche de celle de Lionel et lorsqu’elle frôla ses lèvres, elle entreprit d’en dessiner les contours avec sa langue. Ce geste eut l’effet qu’elle désirait et Lionel cessa immédiatement le jeu pour l’embrasser fougueusement, terriblement excité. Le souffle court, il murmura contre ses lèvres :

- « Rentrons ».

Lionel marcha d’un pas rapide jusqu’à l’appartement de sa mère. Sylvia dû presque courir pour arriver à le suivre.

La porte de l’appartement à peine refermée, il la plaqua contre le mur de l’entrée pour l’embrasser fougueusement. Sylvia en eut presque le souffle coupé de stupeur, mais très vite, emporté par le désir, elle lui rendit ses baisers.

- « J’ai attendu ce moment tout le week-end ». Murmura-t-il contre ses lèvres.

Ces paroles la firent revenir un peu à la réalité et elle profita de cette opportunité pour s’écarter légèrement.

- « On a du travail, on devrait s’y mettre ». Dit-elle doucement pour ne pas le vexer.

- « Plus tard, pour le moment j’ai envie d’autre chose ». Dit-il en essayant de l’embrasser à nouveau, mais elle l’esquiva.

- « D’abord le travail et ensuite le plaisir ». Dit-elle en réussissant à lui échapper et en se dirigeant vers le salon.

- « Tu es trop sérieuse ». Râla-t-il.

- « Arrêtes de râler et mets-toi au travail. Plus vite tu t’y mettras, plus vite nous aurons fini et plus vite tu auras ce que tu veux ». Dit-elle en lui lançant un regard provocateur.

- « Tu sais que tu es une garce ? »

- « Oui je sais ». Dit-elle en riant. « Aller mets-toi au travail. J’ai de la couture à faire donc ça serait bien que tu avances sur les accessoires en papier mâché ».

- « Oooooooh nooooon ». Râla-t-il encore.

- « C’est le papier mâché ou la couture, à toi de choisir ». Négocia-t-elle.

- « Ok je prends le papier mâché, sinon on risque d’avoir une manche de cousue à la place de la tête ».

Elle se mit à rire en imaginant la scène. Lionel traina un peu les pieds, mais se mit au travail. Sylvia s’était installée sur le canapé pour coudre.

Au bout d’1 heure. Le jeune homme décréta qu’il était temps de faire une pause. Il alla se laver les mains et revient s’affaler dans le canapé auprès d’elle. Il mit ses mains derrière sa tête et observa Sylvia avec un sourire en coin.

Comme la jeune fille ne bougeait pas, il se rapprocha d’elle et commença à l’embrasser dans le cou. Sylvia essaya de rester stoïque et détachée malgré le désir que les baisers de Lionel, faisaient monter en elle. Il savait exactement où l’embrasser et la toucher pour faire tomber toutes ses défenses. Lionel fit courir ses lèvres chaudes depuis la base du cou de Sylvia et remonta jusqu’au lobe de son oreille qu’il mordilla légèrement tandis que ses mains remontaient le long de ses jambes et de son ventre. La jeune fille frissonnait de plaisir et ne put pas résister plus longtemps. Elle lui offrit ses lèvres, impatiente de les goûter. Tout son corps brûlait de désir. Elle voulait qu’il l’embrasse encore et encore. Il passa la main sous son pull pour lui caresser les seins. Elle émit un petit gémissement lorsqu’il lui pinça l’un de ses tétons, tendu de désir. Il lui faisait perdre la tête. Il lui retira son pull et son t-shirt et elle ne fût nullement gênée de se retrouver à moitié nue devant lui. Elle désirait seulement qu’il l’embrasse à nouveau. Tout en l’embrassant, Lionel l’allongea sur le canapé et plaqua son corps contre celui de la jeune fille. Ses mains caressaient la peau nue de la jeune fille qui frissonnait de plaisir. A l’aide de son genou, il l’obligea à écarter les jambes et plaqua son membre tendu contre elle. Elle n’avait pas la force de résister, elle voulait qu’il continue à l’embrasser et l’emmène de nouveau dans ce monde de plaisir qui lui faisait découvrir. Elle savait qu’elle devrait lui dire non, mais c’était tellement bon, qu’elle ne voulait pas qu’il s’arrête. Il s’écarta légèrement sur le côté pour pouvoir déboutonner le jean de la jeune fille.

- « Laisses-moi faire. N’ai pas peur, je ne te ferais aucun mal ». Murmura-t-il en la regardant droit dans les yeux. « Je ne veux que te donner du plaisir ».

Sylvia hésita quelques secondes. Son corps réclamait ses caresses, ses baisers, le plaisir qu’il lui procurait. Lionel entreprit de lui faire perdre la tête et atteindre le palier supérieur du plaisir. Il déposa des baisers aériens sur sa poitrine jusqu’à ce qu’elle se cambre pour la lui offrir. Alors il dégrafa son soutien-gorge d’une main et s’empressa de le retirer. Doucement ses lèvres se rapprochèrent de son téton dur et tendu. Elle poussa un long gémissement de plaisir lorsqu’il se mit à le suçoter puis à le mordiller.

La sentant monter encore d’un cran, il descendit sa main vers la ceinture de son jean et en dessina le contour. Ses lèvres descendirent de ses seins à son ventre, jusqu’à la limite que formait la bordure de la culotte de la jeune femme. Ses doigts se promenèrent le long de l’élastique de sa culotte et lorsqu’elle se cambra, réclamant plus, il passa sa main sous le tissu et caressa l’intimité trempé de la jeune fille. Sylvia émit un petit cri de plaisir lorsqu’il fit entrer un doigt en elle. Elle n’aurait jamais pu imaginer qu’un tel plaisir existait. Lionel la caressa encore et encore, la sentant presque atteindre l’orgasme. Alors il cessa ses caresses et elle émit un petit cri de protestation. Il lui retira son jean, sa culotte, baissa son propre pantalon et enfila rapidement un préservatif.

Dans la tête de Sylvia, sa raison essayait de prendre le pas sur ses sentiments. Elle ne devrait pas le laisser faire et lui offrir sa virginité, mais elle en avait tellement envie. Il frotta son membre dur de désir, contre l’intimité chaude et humide de la jeune fille. Elle écarta un peu plus les jambes, réclamant encore le plaisir qu’il lui donnait, son cœur ayant gagné la bataille sur sa raison. Il l’embrassa et la pénétra doucement, un peu plus profondément à chaque va et vient. Elle grimaça de douleur au début, puis monta progressivement vers l’orgasme.

Elle sentit le corps de Lionel reposer plus lourdement sur le sien, une fois qu’il ait eu, lui aussi atteint l’extase.

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