CHAPITRE 6

7 minutes de lecture

Le lendemain, Sylvia avait encore en tête les caresses de Lionel et mourrait d’envie de se retrouver seule de nouveau avec lui, pour qu’il la touche encore ainsi. Elle n’en parla pas à Angélique. Sa relation avec Lionel était devenue trop intime. Elle voulait garder ses moments juste pour elle.

Elle ne s’offusqua pas lorsqu’elle croisa Lionel à la cafétéria et qu’il n’eut qu’un petit sourire pour elle. Elle avait compris qu’il voulait garder leur relation secrète et la protéger de ses potes, de leurs blagues douteuses et de leurs mains baladeuses.

Ils se retrouvèrent en cours d’Arts Plastiques. Comme à son habitude Sylvia s’installa aux côtés d’Angélique. La prof leur demanda de reformer leur binôme pour le projet de Mardi Gras, afin d’y travailler en classe. Sylvia dû contenir son excitation de se retrouver prêt de Lionel, afin que personne ne se doute de rien. Mme FUSAIN passa voir chaque binôme, pour suivre leurs travaux et les aider si besoin. Lionel et Sylvia se concentrèrent sur leur projet, non sans mal. Chaque fois qu’ils se touchaient, leur excitation montait un peu plus. C’était à la fois un plaisir et une torture de travailler si proche l’un de l’autre sans pouvoir laisser libre cours à leurs envies.

A la fin du cours, pendant que Sylvia rangeait ses affaires, Lionel se pencha vers elle et lui glissa à l’oreille :

- « A tout à l’heure. Je suis impatient d’être seul avec toi ».

Il lui adressa son sourire charmeur et s’empressa de quitter la salle de cours. Sylvia bouillonnait de désir et elle aussi, était très impatiente de se retrouver seule avec Lionel, chez lui. Ses autres cours de la matinée lui parurent durer une éternité. Lorsqu’enfin midi sonna, elle se précipita pour récupérer son carton de travaux et rejoignit Lionel sur le parking devant le lycée. Elle avait dit à ses parents qu’elle passait l’après-midi avec Angélique, pour avancer sur leur projet d’Arts Plastiques.

Lionel lui prit le carton des mains avant de prendre le chemin de l’appartement de sa mère. Une fois qu’elle eut passé la porte de l’appartement, Lionel la prit dans ses bras pour l’embrasser avidement. Il fallait qu’elle garde la tête froide, ils avaient beaucoup de travail encore sur leur projet. Elle le repoussa doucement alors qu’il la serrait de plus en plus fort.

- « Lionel, on a beaucoup de travail. On doit vraiment avancer sur Bonnie & Clyde ». Dit-elle en essayant d’être le plus ferme possible.

- « On a encore le temps, j’ai envie d’autre chose pour le moment ». Répondit-il en l’embrassant dans le cou.

Sylvia se sentait défaillir et dû rassembler toute ses forces pour le repousser une nouvelle fois et mettre un peu plus de distance entre eux.

- « S’il te plait. Il faut vraiment que l’on travaille ». Supplia-t-elle.

- « Très bien ». Se résigna-t-il pour le moment.

Ils s’installèrent dans le salon. Sylvia sorti du carton, le vêtement qu’elle avait commencé à confectionner pour elle, pour le montrer à Lionel. Il approuva et fût admiratif de son travail de couture.

- « Oh tu sais ma mère a une formation de couturière. Dès que j’ai eu l’âge de tenir une aiguille, elle m’a appris à coudre et à tricoter ».

- « Pratique ».

- « Maintenant je dois prendre tes mesures pour confectionner ton costume. Mets-toi debout, bien droit et ne bouge pas, s’il te plait ». Ordonna-t-elle.

Il s’exécuta en soupirant, mais il y trouva vite un intérêt. Sylvia avait déjà pris les mesures du dos. Lorsqu’elle passa ses bras autour de lui pour mesurer son torse, il l’emprisonna et l’embrassa. Elle fit mine de se fâcher et le força à reprendre sa position. Il se fit un malin plaisir à frôler la poitrine de la jeune femme lorsqu’elle déroula le mètre ruban, le long de ses bras. Sylvia se força à rester sérieuse et concentrée malgré l’effet que lui faisait les contacts provoquants de Lionel. Elle nota consciencieusement ses mesures sur son bloc note. Elle se mit à genoux pour prendre sa longueur de jambe. Lorsqu’elle passa les bras autour de la taille du jeune homme, pour en prendre la mesure, il ne pût résister à l’envie de lui faire une remarque sexuelle :

- « Hummmm, tu es juste à la bonne hauteur là pour me faire une pipe ».

- « Lionel !! » Répondit-elle offusqué par ces mots crus.

Elle lui tourna le dos pour noter ses mesures. Il s’approcha, se plaça derrière elle et la pris dans ses bras en disant :

- «Rohhh ne soit pas si choquée. Je suis sûr que ça te plairait en plus ».

- « S’il te plait, ne parle pas comme ça ». Dit-elle gênée par son langage si explicite.

- « Pourquoi ? ça te gêne de parler de sexe ? » demanda-t-il tout en sachant déjà la réponse.

- « Oui. C’est… si… intime ».

- « C’est naturel. Tout le monde baise. Ose me dire que ça n’est pas agréable ». Dit-il en lui prenant la bouche pour un baiser langoureux.

Il la serra un peu plus fort contre lui, à tel point qu’elle pouvait sentir la raideur de son membre à travers son jean. La langue de Lionel jouait avec la sienne tandis qu’une de ses mains passait sous son pull pour y trouver son sein, alors que son autre main plaquait son bassin contre le sien. Sylvia ne pouvait plus résister. Elle s’abandonna à ses baisers et ses caresses. Il lui retira son pull, dégrafa son soutien-gorge avant d’embrasser avidement ses seins. Sylvia rejeta la tête en arrière en gémissant. Les lèvres de Lionel remontèrent le long de son cou et il lui prit de nouveau la bouche.

- « Alors ? Oses me dire que tu n’aimes pas ça. Tu veux que j’arrête ? » Demanda-t-il en lui caressant l’entrejambe à travers son jean.

Sylvia ne pouvait rien répondre. Le plaisir qu’il faisait naître en elle, la rendait muette. Pour toute approbation, elle lui retira son t-shirt, lui faisant ainsi comprendre qu’elle ne voulait pas qu’il s’arrête. Ils s’embrassèrent à nouveau, laissant leurs mains parcourir leurs corps à moitié nus. Tout en continuant à l’embrasser, Lionel la guida jusque dans sa chambre. Il l’allongea sur son lit, puis s’étendit à ses côtés. Il déboutonna le jean de la jeune fille, puis le sien. Il glissa sa main dans le jean de la jeune fille et la caressa à travers le tissu de sa culotte. Elle se mordit la lèvre inférieure, pour étouffer ses gémissements, se cambrant sous ses doigts experts. Il s’arrêta pour la laisser reprendre ses esprits. Il ne voulait pas qu’elle atteigne l’orgasme tout de suite. Il voulait qu’ils se donnent mutuellement du plaisir avant. Il lui prit la main et la guida sur son propre sexe en érection, par-dessus son caleçon. Sentant qu’elle ne savait pas quoi faire, il lui montra les mouvements qu’elle devait effectuer pour lui donner du plaisir. Rapidement, il lâcha la main de la jeune fille, qui maitrisait la situation, pour replacer de nouveau sa main sur son sexe à elle. Il se remit à la caresser doucement et leurs mouvements s’accordèrent. Ils retirèrent leurs jeans et leurs sous-vêtements pour être plus à l’aise. Sylvia fût surprise, elle n’avait jamais vu un sexe d’homme, mais elle n’eut pas le temps de s’attarder sur sa découverte, Lionel reprenant ses caresses. De nouveau il prit la main de la jeune fille pour la placer sur son sexe et qu’elle lui donne le plaisir qu’il attendait. Elle reprit les mouvements qu’il lui avait montré, plus du tout impressionné. Elle ressentit une certaine satisfaction à lui donner du plaisir. Il la caressa puis doucement, fit entrer un doigt en elle. Surprise, elle émit un petit cri, rapidement remplacé par des gémissements de plaisir. Les doigts de jeune homme alternaient entre caresses et va et vient en elle. Sylvia avait totalement perdu pieds. Au bord de l’orgasme elle le supplia de venir en elle.

- « Non. Pas encore. Tu n’es pas prête. Je veux juste que l’on se donne mutuellement du plaisir ». Dit-il en l’embrassant pour étouffer ses gémissements alors qu’il insérait un deuxième doigt en elle.

Leurs mouvements s’accélérèrent à mesure qu’ils se rapprochaient de l’orgasme. Sylvia cru qu’elle allait perdre connaissance lorsqu’elle eue son premier orgasme. Ce qu’elle ressentait était indescriptible. Elle se mordit la lèvre inférieure pour ne pas crier de plaisir. Elle était dans un état second et c’est à peine si elle s’aperçut que Lionel éjaculait sur son ventre. Il lui fallut quelques minutes pour retrouver ses esprits. Lionel se leva et alla chercher de quoi l’aider à s’essuyer. Ils se rhabillèrent et s’allongèrent dans les bras l’un de l’autre.

- « Alors tu as aimé ? » Demanda-t-il.

- « Oh oui. C’était tellement bon ».

Il l’embrassa et contre ses lèvres dit :

- « ça sera encore meilleur la prochaine fois, tu verras ».

Ils restèrent un long moment, enlacés, savourant cet instant de plénitude.

Sylvia n’avait pas envie de quitter les bras de Lionel et pourtant il fallait, maintenant, qu’elle rentre chez ses parents. Ils rangèrent le matériel pour le projet Bonnie & Clyde, puis Lionel raccompagna la jeune fille jusqu’au carrefour. Ils s’enlacèrent et s’embrassèrent une dernière fois avant de se quitter. Sylvia était sur un petit nuage.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire Sabrina CRESSY ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0