Le déni
Il y a forcément une raison. Tu ne peux pas accepter que cet(te) auteur(e) qui t'a procuré autant de bonheur et d'émotions puisse être le/la protagoniste d'une telle machinerie. Son livre ne PEUT PAS se terminer de cette façon là et te laisser seul(e), vide, dans ce monde parallèle qui n'est plus. Alors tu vérifies tel un criminologue si la page n'a pas été arrachée. Ce n'est pas que tu te es paranoïaque mais tu as bien du contrarier quelqu'un, un jour, qui cherche aujourd'hui à se venger. Cette possibilité est plausible. Donc tu commences à regretter toutes les maladresses dont tu es coupable jusqu'à ce que tu ne trouves aucune trace de déchirement sur le bord interne de ton monde parallèle. Mais après tout, un cutter ne laisse aucune trace de déchirement. Mais rien n'y fait, aucune trace d'une page manquante, enlevée par pur esprit de vendetta égoïste et puéril. Il ne reste plus donc qu'un seul suspect : l'imprimeur. Tu as du hériter du "mauvais" livre. Comme quand tu hérites du "mauvais" paquet de céréales où tu as l'impression que l'usine n'y a mis que les fonds de paquets non vendables. Ton esprit de déduction acéré te conduit vers le monde merveilleux d'internet. Quel est le nombre de page du VRAI livre imprimé correctement ? Mince... il correspond au tien.
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