Chapitre 44 - L'union

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Il y a un étage dans la maison mais Vicente m’a installé dans la chambre parentale au rez-de-chaussée. Il n’y a qu’un lit avec une table de nuit et un dressing à moitié vide même si j’ai rangé mais vêtements.

Je m’allonge sur le lit après avoir déposé mes béquilles au sol. J’ai beaucoup de mal à m’adapter à mon infirmité. En effet, c’est la première fois que je me casse un membre. Je prends régulièrement des médicaments contre la douleur et je vais augmenter ma consommation de calcium. Si j’avais pu, j’aurais fait les courses moi-même mais le criminel emploie des gens pour ça.

- Comment tu te sens ? me demande-t-il en entrant dans la chambre.

- Bien, mais j’ai peur qu’on se fasse encore une fois attaquer, je réponds en me redressant.

Vicente s’installe près de moi puis me prend dans ses bras.

- L’endroit est isolé et difficile d’accès, me rassure-t-il. J’ai fait installer des balises sur le chemin qui mène à la maison. Si quelqu’un qui n’est pas invité arrive, mes gardes seront prévenus et nous aurions le temps de nous enfuir par la forêt.

- J’aimerais être capable de me défendre, je soupire.

- Je pourrais t’apprendre à te servir d’une arme.

Je le regarde avec des yeux ronds puis je lui désigne mon pied dans le plâtre.

- Je ne ferais rien qui puisse te blesser, se défend mon amant. Mais, apprendre à te défendre est une chose que tu devrais maitriser car il n’y a pas que les gens de mon milieu qui en ont besoin.

- Je veux bien que tu m’apprennes à tirer si ça n’empêche pas ma guérison.

Le criminel me lance un sourire compatissant puis s’installe plus confortablement dans le lit. Il m’aide à m’allonger contre son torse puis regarde le plafond. Le soleil pénètre dans la chambre et il n’y a que les volets qui puissent réduire la luminosité.

J’observe mon plâtre appuyé contre la jambe de mon amant. Des images de ma chute défile devant mes yeux et j’en ai des frissons. Je n’avais pas trop pensé à ça car j’étais trop occupée avec ma sortie de l’hôpital.

Je me rappelle du regard terrifié de Vicente et de la chute qui semblait s’éterniser. Le choc était si violent que je me suis évanouie. J’ai cru que j’allais mourir et j’étais heureuse de voir une dernière fois le visage de celui que j’aime.

- Marina, qu’est qui t’arrive ? questionne mon amant l’air inquiet.

Lorsque je me tourne vers lui, je remarque mon corps tendu et une larme couler sur ma joue. Je me colle un peu plus contre lui pour être rassurée.

- J’ai eu très peur de mourir la dernière fois mais je suis heureuse que les anges m’aient protégés.

- Je suis désolé, si je n’étais pas parti rien ne serait arrivé. Je les aurais tués avant qu’ils ne te touchent. Mais ne t’inquiète pas, nous n’aurons plus de problèmes avec ce groupe.

Je hoche la tête puis je respire l’odeur entêtante de mon amant. J’ai envie de l’embrasser pour oublier alors je saisie le col de son t-shirt pour tirer sa tête vers moi. Nos lèvres se touchent et nos langues se lient dans un ballet dansant.

Grâce aux cachets, je n’ai plus mal pour un certain temps à ma cheville. Le désir s’empare de moi et je passe une main sous le t-shirt du criminel. Ce dernier pousse un grognement de plaisir. Il retire son vêtement puis le soleil éclaire sa peau bronzée.

Couchée sur le lit, Vicente s’allonge sur moi torse nu. Ses yeux verts expriment tous l’amour et l’envie qu’il éprouve pour ma personne. Il approfondit notre baiser et sa bouche étouffe mes gémissements.

Mon amant mordille ma lèvre inférieure puis descend vers mon cou. Je sens ses dents contre ma peau et je frissonne lorsque qu’il la suce avec avidité. Je sais très bien que je vais avoir une marque mais je m’en moque.

- Tu es à moi, susurre-t-il contre mon corps.

Vicente s’empare de l’extrémité de mon haut puis le passe au-dessus de ma tête. C’est vrai qu’il commence à faire chaud et pas seulement à cause du soleil. Avec délicatesse, mon short finit par quitter mon corps.

Si j’avais su que ça allait terminer ainsi, j’aurais mis autre chose que ses sous-vêtements bleu pâle. Pourtant, Vicente se fiche de la façon dont je suis habillée. Le seul truc qui l’intéresse est de vénérer mon corps.

Je passe une main sur son torse puis je l’arrête sur la ceinture de son jean. Je passe ma langue sur mes lèvres car je sais que ça le rend fou. Il pousse un juron puis retire son pantalon. Sans crier gare, il s’empare de ma cuisse puis me tire au bord du lit. Mon pied blessé repose dans le vide.

- Laisse-moi te gouter encore une fois, murmure-t-il d’une voix roque.

Mon amant retire ma culotte puis plonge sa tête dans mon intimité. Je lâche un gémissement puissant au contact de sa bouche. Sa langue joue avec mon clitoris tandis que son doigt coulisse entre mes lèvres.

- Vicente ! je gémis en serrant la couette de mes mains.

Le plaisir envahit tout mon être avec violence. Un doigt s’insinue dans ma fente pour faire des va et viens lents. Je pousse mon bassin vers lui tout en cambrant mon dos. Je suis près de l’orgasme mais le criminel s’arrête.

Je pousse un gémissement de frustration alors qu’il retire mon soutien-gorge. Mon amant me touche les seins avec douceurs et m’embrasse à nouveau. Ensuite, il reprend l’exploration de mon intimité.

Je suis en train de suffoquer face au plaisir qui devient trop fort pour moi. Je pousse légèrement Vicente qui se redresse puis je baisse son boxeur. Surpris, il pousse un juron et tente de le redresser. D’un geste vif, je retiens sa main et mon amant finis par le retirer.

Entièrement nu, je ne serais jamais assez satisfaite de regarder le membre imposant de celui que j’aime. Je me saisi de son sexe puis je le tire doucement vers moi. Ensuite, le criminel se penche sur mon corps pour me recouvrir.

Nous sommes tous les deux sans vêtements et nos peaux se touchent. Plusieurs frissons me parcourent et j’en demande beaucoup plus. Je fais glisser son pénis sur mon intimité humide.

- Bordel de merde Marina, s’écrie-t-il dominé par le plaisir.

Je sens que le moment est enfin arrivé. Je veux sentir Vicente en moi, qu’il soit le premier. J’agrippe ses fesses fermement puis je le pousse contre mon bassin. Les pupilles de mon amant sont si dilatées que je ne vois presque plus la couleur de ses yeux.

- Tu es sûre de toi ? demande-t-il.

Pour lui répondre, je m’agrippe à ses cheveux puis je l’embrasse avec fougue. Il m’entoure de ses bras et son torse touche ma poitrine. L’un dans l’autre, nos corps ne font presque plus qu’une entité. Mon intimidé est si mouillée et dilatée que refuser le sexe de Vicente en moi serait une torture.

- Je n’ai pas de préservatif sur moi, déclare-t-il l’air embêté.

Je sais qu’il n’a pas pris beaucoup d’affaire avec lui étant donné le déménagement en catastrophe. Pourtant, je veux coucher avec lui maintenant. Je le lui fais savoir en caressant son sexe.

- Fais-le, je le supplie.

- Je n’ai jamais couché sans capote, explique-t-il. Si je te pénètre, j’ai peur que ce soit trop bon et je ne pourrais résister.

- Alors ne résiste pas.

Mon amant me regarde dans les yeux puis je sens son sexe glisser facilement en moi. Nous lâchons quelques gémissements à l’unissons. Soudain, une douleur me traverse et je pousse un petit cri de douleur.

Vicente s’arrête quelques instants puis je lui fais signe de continuer. Son membre coulisse en moi lentement et je vois bien qu’il fait attention pour ne pas me faire de mal.

- Tu es si étroite princesa, commente-t-il en serrant les poings.

Ma respiration est de plus en forte tandis que le plaisir remonte en flèche une fois la douleur passée. Le criminel accélère le rythme tandis que des vagues électriques me parcourent. La tension devient de plus en plus forte.

Je finis par jouir en criant son prénom, le dos cambré. Mon amant écarquille les yeux lorsqu’il sent mon vagin se contracter autour de son sexe. Il pousse un juron quand ça le fait exploser à son tour. Son sexe se rétracte brutalement et je sens quelque chose de liquide contre ma cuisse et sur les draps.

Le criminel s’effondre près de mon corps. Nos souffles sont courts et nos peaux sont brulantes après l’acte sexuel.

- Sainte Marie de la baise ! s’exclame Vicente en regardant le plafond comme s’il venait de voir de l’esprit saint. C’était quoi ça ?

- Comment ça ? je demande la respiration sifflante.

- C’est la première fois que je décolle autant, explique-t-il. Je ne pensais même pas que c’était possible de ressentir autant de plaisir.

- Et moi donc !

L’homme que j’aime se tourne vers moi puis me prends dans ses bras en me regardant avec amour. Je lui indique que j’ai ressentie plus de plaisir que de douleur. Nous sommes tous les deux comblés et épuisés par nos ébats.

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