Chapitre 31 - Encore

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Je n’ai pas fermé les rideaux et la lumière du soleil me réveille. Je me redresse dans les draps puis je laisse échapper un bâillement. Le réveil affiche neuf heure cinquante-deux. Je ne suis pas sûre d’avoir bien dormi mais je n’ai pas envie de rester les yeux grands ouverts sur le matelas.

Je vérifie que ma serviette soit bien attachée puis j’ouvre la porte de la chambre. Je remarque un sac en plastique juste devant. Intriguée, je regarde ce qu’il y a à l’intérieur. Des sous- vêtements propres et une robe à fleur qui sent encore l’odeur de la boutique.

A pas de loup, je me dirige vers la salle de bain libre puis j’actionne le verrou. Je prends une nouvelle douche rapidement puis j’enfile mes vêtements. Les dessous sont en coton et de couleur claire donc je suis certaine que ce n’est pas Vicente qui les a choisis.

Je me rends présentable à l’aide du miroir puis je repars dans ma chambre pour récupérer mes sandales en cuir. Heureusement, je n’ai pas beaucoup de cernes sous les yeux. En voulant retourner dans le salon, je manque de heurter Vicente qui se tient dans l’encadrement de la porte.

- Salut, j’espère que tu es prête à rentrer à Mexico, commence-t-il en me souriant.

J’ai réfléchi toute la nuit à comment me comporter avec lui aujourd’hui. Etant donné son air enjoué et sa bonne humeur, je prends la perche qu’il me tend.

- Oui, nous pouvons partir, je lui indique.

Je suis le criminel jusqu’au couloir puis nous prenons l’ascenseur. Arrivés à l’accueil, l’employée lui donne une carte en carton avec l’addition. Je ne parviens pas à voir le montant mais je sais qu’il va être salé. D’ailleurs, le criminel ne montre aucune surprise.

Il porte une chemise bleu ciel à demi ouverte sur un t-shirt blanc qui met en valeur son torse. Son jean et ses baskets grises lui donne un air de vacances. Il récupère sa carte bleue puis met ses lunettes de soleil.

- Un taxi nous attend devant l’hôtel, explique-t-il.

***

Lorsque nous arrivons devant la villa devenue familière, mon cœur se serre. Et si tout redevenait comme avant ? Je ne veux pas passer la journée seule ici pendant que Vicente manigance je ne sais quoi. Cela ne fait même pas deux jours que nous sommes partis mais nous avons vécu beaucoup de choses.

- Lejos s’est occupé de Yaël Anderson, mentionne-t-il quand nous apparaissons dans le salon. Il ne trouvera rien de compromettant sur moi et il n’y aura aucune guerre ouverte avec lui.

- Tant mieux, tout n’a pas toujours été aussi calme depuis que je suis ici.

- Les quartiers ont été pacifié et le business continue de fonctionner normalement, insiste-il. Je devrais être tranquille pendant plusieurs semaines. Mais, il faudra que je me rende au bureau pour gérer mes finances.

- Au quartier des affaires ? je demande.

- Oui, j’ai un étage qui m’est réservé dans une tour.

Le criminel se rapproche de moi tout en me regardant dans les yeux. Je ne sais pas ce qu’il s’apprêter à faire mais la sonnerie retentie. Il fronce les sourcils puis lâche un juron. Vicente se dirige vers la porte et l’ouvre avec colère.

- Surprise ! s’écris deux voix aigues.

- Qu’est-ce que vous foutez là ? demande-t-il avec colère.

- On a appris que tu devais rentrer aujourd’hui, explique l’une d’elle.

- Ça fait un bail que tu ne nous as pas appelé Lino, ajoute l’autre.

J’entends Vicente grommeler puis je me rapproche de la porte pour qu’elles me voient. La brune me fixe avec dédain.

- Elle est encore là la cuisinière ?

Le criminel se retourne d’un coup vers moi. Ne sachant pas quoi faire, il fusille les dindes du regard.

- Je n’ai plus besoin de vos services pour le moment, j’ai trop de merde à gérer, se justifie-t-il.

- C’est ça oui, intervient la blonde.

Je vois la brune empêcher la blonde de poursuivre la conversation. Elle affiche un sourire mauvais sur le visage.

- Appelle-nous quand tu te seras lassé d’elle. Tu sais très bien que nous proposons plus de services, termine-t-elle avant d’entrainer sa copine.

Vicente ferme la porte puis se tourne vers moi le regard dur. Je remarque à peine des larmes perler autour de mes yeux. Le visage du criminel se radoucit et il vient près des moi.

- N’écoute pas ses garces, tente-t-il de me rassurer. Les services qu’elles proposent dépassent tous ce que tu peux imaginer.

- Mais elles ont raison, je ne pourrais jamais te satisfaire comme elles le font, je soupire en essuyant mes larmes.

- Au contraire princesa

Je lève les yeux vers lui, surprise par sa remarque. Vicente m’observe avec intensité tandis que nos corps se touchent presque. Je ferme les yeux quelques secondes pour ancrer son odeur sauvage dans ma tête.

- Je suis surpris que tu envisages de me satisfaire à ce niveau-là, susurre-t-il.

Le criminel pose doucement ses lèvres sur les miennes. C’est vrai, je n’ai pas réfléchi avant de parler. Mais cela prouve que mon cœur s’est ouvert.

J’accepte le baiser du criminel en posant une main sur son torse. Il me soulève puis monte doucement les escaliers. Ensuite, il entre dans sa chambre puis me dépose par terre.

- Est-ce que tu me fais confiance ? demande-t-il.

Je hoche la tête puis il retire sa chemise et son t-shirt. Je caresse doucement son torse du bout des doigts. Je sais qu’aucun de nous ne va se satisfaire de ça. Pour lui montrer ma confiance, j’enlève ma robe et mes chaussures.

Vicente me sourit puis baisse la tête pour m’embrasser à nouveau. Une de ses mains vient s’emmêler dans mes cheveux tandis que l’autre enserre ma taille. Sa langue commence à jouer avec la mienne.

Je pose mes mains sur son torse que je caresse avec douceur. Je sens une chaleur monter dans mon bas ventre. Je me colle contre le criminel qui pousse un grognement viril. Je m’allonge doucement sur le lit puis Vicente se colle contre moi.

Sa bouche descend le long de mon cou, défile entre mes seins pour atterrir sur mon nombril. Il passe une main à l’arrière de ma fesse et vient jouer avec ma culotte. Le criminel pose ses lèvres à l’intérieur de ma cuisse.

Une petite décharge électrique me traverse et je lâche un gémissement puissant. Je sens Vicente sourire contre ma cuisse. Il m’écarte un peu plus les jambes puis descend lentement le tissu contre ma peau.

Au moment où je m’apprête à protester, le criminel pose sa bouche contre mon intimité. Surprise, je serre mes jambes manquant d’écraser sa tête. Sa langue commence à jouer avec mon clitoris puis le plaisir remonte en flèche.

Je commence à haleter tandis qu’il continue de me donner du plaisir avec expertise. Je serre ses draps de ma main alors que mes gémissements sont de plus en plus forts. Les mains du criminel se posent sur mon buste au moment où je suis au bord de l’explosion.

- Vicente, je gémis.

La seconde d’après, je me cambre et mes jambes se tendent. Je cri son nom plusieurs fois avant de retomber sur les draps, le cerveau embué. Je suis essoufflée et pleine de sueur. Le criminel replace la culotte sur moi après s’être redressé.

- Dis-toi que je peux te donner encore plus que ça princesa, souffle-t-il le sourire aux lèvres et le regard brillant.

Quand il me regarde comme ça, je serais capable de le supplier de continuer. Mais pas question de jouer la personne en manque. J’aimerais que lui aussi soit dans la demande et m’implore de faire des choses.

- Je vois que tu as aimé autant que moi, reprend-t-il. J’ai déjà toute une liste de chose qu’on pourrait faire tous les deux.

Je me redresse doucement pour ne pas tomber. J’ai l’impression d’avoir tourbillonnée dans un autre monde, d’avoir actionner une partie de mon corps que je ne connaissais pas.

- Et si je ne veux pas continuer, j’interviens après une hésitation.

Vicente semble tout d’abord surpris puis il s’approche de moi avec un sourire charmeur. Il pose ses doigts sur mon visage puis rapproche son corps près du mien.

- Après ce premier orgasme, ça m’étonnerait que tu n’en redemande pas, susurre-t-il.

Il a raison, après un truc aussi énorme je ne vais pas le laisser tranquille. Toutefois, j’ai déjà une idée derrière la tête. Ce n’est pas moi qui vais le supplier de me donner des orgasmes. Non, ce sera lui qui va tomber à mes pieds.

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