Les quatre principes de l'homéopathie

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1. Similitudes

Après une expérience consistant à ingérer de fortes doses de quinquina, Hahnemann observa que l'administration de ce produit à des sujets sains provoquait des accès fébriles, comparables à ceux de la fièvre et remarqua une coïncidence entre les deux (le quinquina étant alors utilisé pour ses propriétés antipyrétiques. Il en établit donc la règle suivante : les semblables se soignent par les semblables (similia similibus curentur).

La teinture mère utilisée pourra être végétale, animale ou minérale (parmi ces ingrédients, on peut y trouver des insectes entiers, de l'arsenic ou même des viscères de canard). Le problème est que certaines substances sont fortement toxiques.

2. Dilutions

Après de nombreuses autres essais avec diverses drogues, Hahnemann constata qu'une aggravation de la maladie ou du symptôme à traiter se produisait dans un premier temps. C'est là qu'interviennent les dilutions : les substances de base étant souvent toxiques à haute dose, on dilue cette substance à plusieurs reprises. Il appliqua alors ce que l'on appelle la première dilution infinitésimale, qui s'exprime en CH (pour centésimale hahnemannienne). Elle s'effectue en prenant 1 volume de la teinture mère et en complétant avec 99 volumes de solvant (1 CH signifie donc que la quantité de matière active initiale a été divisée par cent).

Cette façon de faire permettrait ainsi de pouvoir :

- activer les propriétés curatives immatérielles de la substance active (au plus la dilution est forte, au plus la propriété curative serait puissante).

- neutraliser des substances actives réputées toxiques à l'état naturel et d'éviter ainsi des effets secondaires indésirables.

- utiliser des substances sans pouvoir curatif à l'état naturel pour libérer leurs actions curatives.

3. Dynamisation

Mais ce n'est pas tout ! Il constata que ses patients réagissaient mieux aux traitements quand il voyageait à dos de cheval (ce qui, logiquement, secouait les fioles).

4. Individualisation

Ce principe énonce qu'il n'y a pas un remède universel pour une maladie ou un symptôme et que l'on doit adapter chaque traitement pour chaque malade même s'ils présentent des symptômes similaires ou si les analyses effectuées donnent des résultats identiques.

Ces troubles sont, pour lui, la conséquences de miasmes (du grec ancien μίασμα : « pollution »), une théorie épidémiologique établissant l'existence d'émanations malsaines agissant sur l'organisme et entraînant tous les symptômes qu'un individu va présenter une fois malade et déséquilibrant ainsi son énergie vitale.

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