Chapitre 1

13 minutes de lecture

 À cette période de l'année, la nuit tombait sur l'île aux environs de dix-neuf heures trente. Les jours tendaient à raccourcir à mesure que le solstice d'hiver approchait.

  Marie lui avait dit, dans leur cuisine, qu'elle appréciait cette période de l'année plus que les autres. Selon elle, elle offrait plus de moments propices à la relaxation, à l'introspection et au sommeil. Elle aimait la nuit, mais, solaire, ne voulait pas l'admettre.

  Il n'y avait jamais repensé avant cette fin de journée à ciel orange où ce souvenir était rentré d'une longue fugue ; et comme pour rattraper son retard, passait et repassait en boucle devant ses yeux.

  Le jeune homme sortit de la boucle par inadvertance en se brûlant avec sa cigarette. C'était arrivé de la façon dont la plupart des fumeurs se brûlent un jour, perdus dans leurs pensées et tirant une bouffée de trop. La réalité revint à lui avec agitation.

  L'habitacle de sa Lexus se constella de cendres d'un blanc-gris, qu'il faisait voler partout en cherchant le cendrier de poche qu'il y cachait. Il poussa un soupir en réalisant qu'il ne fourrageait que dans les endroits les plus improbables.

Te cacher de fumer à vingt-sept ans, non mais t'as pas honte ?

 Elvis regarda le reflet de ses yeux d'un vert que la fatigue semblait rendre plus terne.

Peut-être qu'ils ont tous raison en fin de compte. Peut-être que t'as vraiment besoin de repos, pensa-t-il en examinant son regard.

 Ses traits anguleux et sa tenue toujours impeccable lui permettaient de garder l'air alerte, mais lorsque le rétroviseur faisait le tri c'était autre chose. On aurait dit que ses poches avaient des cernes et que ses cernes avaient des poches. Un voile brillant passait devant ses yeux rougis.

  Il éteignit le moteur de la voiture, se demandant combien de temps il avait tourné pendant sa contemplation du volet roulant du garage. Il ouvrit la porte, oubliant qu'il était encore attaché et ricana en se renfonçant dans le siège conducteur. Il se dit à lui-même la phrase que répétait son père en de pareilles situations :

Décidément, rien ne vas plus !

 - Pas "peut-être" mon vieux, il faut que tu dormes ...

  Il emprunta l 'allée de pierres blanches qui menait à la grande maison qu'il occupait avec sa femme et son fils sans faire attention, la tête de nouveau au travail maintenant qu'il était sortit de ses illusions d'insomniaque.

 Elvis avait une idée fixe : Entreprendre et réussir.

 C'est ce qui l'avait poussé, avec trois camarades de fac, toutes et tous animés du même désir, à fonder Jst Nmbrs. Il s'agissait d'une application de rencontres intergénérationnelles. Personne sur l'île n'y avait pensé avant eux ; du moins personne qui ait pris l'idée au sérieux.

 Voilà comment, après quatre années de développement, des hauts, des bas, de la sueur et des larmes, Laura, Ronnie, Cassiopée et Elvis se retrouvaient en possession d'une société qui pouvait potentiellement valoir un gros pactole. Quatre ans passés à refuser les miettes qu'on leur offrait avec une générosité feinte. Quatre ans à arroser un arbre en plein hiver jusqu'à ce qu'il donne assez de fruits pour s'assurer d'avoir à manger pour le restant de leurs jours.

  Deux semaines. C'était le temps qu'il restait à attendre jusqu'à ce que leur entreprise soit officiellement mise en vente au plus offrant. Techniquement, c'était le pire moment pour prendre une pause, et pourtant il devait prendre une pause.

 - Dans deux semaines, les propositions vont pleuvoir sur nous comme la misère sur le monde alors il faut que tu sois au max, ok ? Pas question que tu nous claque dans les pattes, lui avait dit Ronnie sur ce ton entre l'humour et l'ordre qu'ont les hommes politiques et les bons vendeurs.

  Il fallait reconnaître à son ami que c'était un bon vendeur et qu'il avait raison.

  Elvis n'avait plus été que la moitié de lui-même ces derniers temps et ne tenait pas à faire échouer toute l'équipe juste par fierté. Il avait admis sa faiblesse à la manière qui était la sienne : se mordant presque la langue.

 - Ok, ok, c'est bon. Je vais le faire.

 Venant de lui, c'était déjà pas mal.

  Une semaine, c'était le deal. Une semaine de repos chez-lui auprès des siens pour revenir en force comme un lion prêt à bouffer de l'acheteur.

 En passant la lourde porte de chêne du 20, avenue des Camélias, on se trouvait immédiatement face à l'imposant escalier de la maison, taillé dans la même essence. Ce soir d'automne, Marie le descendait de sa démarche d'un calme presque félin. Elle portait l'habit qui convient le mieux aux personnes de sa profession : de "vieux trucs" confortables et mouchetés de tâches de peinture.

 - Charlie dort, chuchota-t-elle un index en travers des lèvres.

  Elle embrassa son mari de la dernière marche , lui laissant un sourire sur les lèvres, du rouge sur les joues, le regard dans le vague et le babyphone dans la poche.

 - Prem's à la douche !

  Elle détacha ses ses cheveux auburns en remontant l'escalier au trot, fière de son coup, laissant Elvis la bouche ouverte dans l'entrée.

  Les bruits que faisait son fils en dormant s'échappaient de sa veste. Il resta à les écouter jusqu'à ce que le bruit d'une douche qu'on allume ne le tire de sa contemplation.

  Marie, déshabillée, attendait que l'eau chauffe pour entrer dans la douche. Testant régulièrement la température du bout du pied. Elvis lui manquait, mais leur relation se basait sur le manque.

  Elle lui manquait quand elle se perdait dans ses pulsions créatrices et qu'elle passait des jours et des nuits entières enfermée dans son atelier à peindre. Il lui manquait quand il les passait à son bureau perdu dans des analyses et des études de marché. Et tout semblait rouler.

 Mais le manque, comme toute chose, est destructeur dans l'abus.

  Leurs modes de vie, combinés à la récente venue au monde de leur fils Charlie, quatre mois plus tôt, semblait avoir eut raison de leur vie sexuelle. Alors en entrant sous la douche, une seule pensée lui traversait l'esprit :

Rejoins moi.

  Malgré le bruit de l'eau dans ses oreilles, elle entendit distinctement les pas d'Elvis, qu'elle aurait su différencier de n'importe quels autres remonter l'escalier. Marie sentit une vague d'excitation l'envahir, suivie d'une déception brutale quand le rythme familier dépassa la porte de la salle de bain pour prendre la direction de la chambre de Charlie.

Mauvaise mère, se sermona-t-elle, ton fils a du se réveiller et tu ne l'as même pas entendu.

  Agissant machinalement, elle attrapa le gel douche d'Elvis pour se savonner. Que sa ruse de sioux pour adoucir les nuits solitaires se transforme en habitude ne lui disait rien qui vaille.

  Elle termina sa douche rapidement, curieuse de savoir quel était ce bruit qu'elle n'avait pas entendu. Se séchant devant son reflet dans le grand miroir, son regard s'attarda une seconde sur les vergetures et toutes les traces que laisse l'accouchement en guise de trophée aux mères. Marie espérait que ce ne soit pas ça, surtout, qui explique leur longue période de chasteté.

  Elvis se tenait debout dans l'entrebâillement de la porte de la chambre de leur fils, épaulé à l'un des montants. Il regardait Charlie dormir de tout son cœur, comme seuls les bébés savent le faire. Quand sa femme lui posa la main sur l'épaule il se retourna, l'air calme et lui dit :

 - Ce soir, je dors comme lui.

Super, pensa Marie.

 Puis, une autre idée chassa la première.

Oui, d'ailleurs, super ! Reposes-toi bien avant demain soir.

 - Vas te doucher d'abord. Tu pues, le taquina-t-elle après l'avoir embrassé sur la joue.

  Il ne se fit pas prier pour obtempérer. L'eau, que son épouse aimait brûlante se refroidit rapidement et la douche le revigora un peu. Il savait que la plupart des gens aimaient laisser leurs pensées divaguer sous la douche et ne les comprenait pas vraiment. C'était pour lui le meilleur moment pour ne penser à rien, justement.

  Depuis la veste qu'il avait laissée en boule sur le sol, le babyphone émettait des bruits de pleurs qui commencent, d'agitation.

 - Merde, laissa-t-il échapper à voix basse.

 Elvis manqua de glisser sur le sol humide de la douche à l'italienne ; cherchant à sortir le plus vite possible pour savoir ce qui n'allait pas. À l'extérieur de la salle de bain, sa femme l'avait devancé et tenait déjà Charlie dans ses bras.

 Malgré tous les efforts de ses parents, le petit Charlie ne voulait pas arrêter de pleurer. Il rejeta un biberon, deux tétines, plusieurs de ses jouets préférés et parut plus agacé qu'autre chose par les diverses stratégies mises en place pour le calmer. Quand à eux, ils essayaient de prendre leur stress en patience.

 Elvis porta une main à son front et lâcha :

 - Il a mal. C'est sûr, il a mal là.

 - Tu crois ?

 Marie se dirigea vers le thermomètre posé sur l'îlot central de leur cuisine. Elle le posa sous le bras du bébé.

 - Trente-sept. Il a pas de fièvre en tout cas.

 - Ça peut pas être autre chose ? Les dents ?

 - Attends, on a une crème.

  Leur pédiatre leur avait donné un tube de crème antidouleur destinée aux bébés qui font leurs dents. Elle avait prévenu la jeune femme que cela se produisait généralement autour du quatrième mois. Marie en mit un peu sur son index et se le frotta contre la gencive.

 Elvis lui lança un regard interloqué.

 - Imagines que ça brûle !

  Effectivement, une petite dent commençait à percer dans la bouche de Charlie. Marie appliqua de la crème dessus et petit à petit, les pleurs de l'enfant s'apaisèrent. Pourtant, il ne parvenait pas à retrouver son calme total.

 - Là, je sais de quoi il a besoin, dit fièrement son père en le prenant dans les bras.

  Il emmena son fils dans le salon et alluma le téléviseur sur une chaîne non attribuée. Il n'y avait que de la neige et un bruit blanc sur le grand écran plat.

 - C'est pas mal ça, il faudra que j'y pense.

 Elvis n'avait pas le courage de lui avouer qu'il s'était rendu compte de l'effet somnifère de cette chaîne sur son fils un soir d'insomnie particulièrement étrange, où il s'était lui-même perdu de longues minutes devant l'écran.  

  Il se retrouvèrent devant ce même écran plat après avoir couché leur fils. Comme ni l'un ni l'autre n'était fan de télé, ils n'avaient jamais vu l'intérêt de se payer un abonnement à deux cent chaînes, comme celui auquel Laura et Ronnie avaient souscrit.

  Deux épisodes d'une série à laquelle ni l'un ni l'autre n'avait rien compris et une pizza surgelée plus tard, Marie dormais sur l'épaule d'Elvis qui ne continuait de regarder l'&écran que parce que son corps refusait de s'éteindre.

 En fait son corps aurait voulu s'éteindre.

  Il réveilla son épouse d'une caresse à l'endroit où on ne distingue plus la joue de la tempe.

 - Vas dormir, murmura-t-il avec douceur. Je range et je te rejoins.

  Dans la salle de bain, la jeune femme enleva ses lentilles et renonça dans un soupir à appliquer sa crème de nuit. Elle pensa à son mari qui fumait sans doute en cachette et sourit à cette idée, allongée sur la parure de lit.

  Après avoir débarrassé et lavé la table basse en verre sur laquelle ils avaient mangé, Elvis fila effectivement en cachette jusqu'au garage pour s'en griller une. Le paquet était caché derrière une pile de vieux cartons pleins de vieilleries. Le jeune homme s'assit sur l'un d'entre eux, débordant de vieux vêtements qu'il tardait à emmener à l'armée du salut. Il ouvrit la petite fenêtre près du volet roulant en alu blanc et respira l'air du dehors avant d'allumer sa cigarette. L'herbe portait le parfum que la pluie aime lui offrir.

 Pourtant il fuma vite, nerveusement.

On y est. Le moment que tu préfères.

  C'était tous les soirs le même scénario. Son propre lit s'était mis à lui faire peur. Il essayait de faire le décompte des heures dormies au cours de la dernière semaine, mais les jours se bousculaient, changeaient de place et tout n'était plus qu'approximations. À ça venait se mêler l'envie d'ouvrir son ordinateur portable, de consulter ses mails, de s'assurer que tout allait bien, qu'il devait combattre.

  Il s'alluma une deuxième cigarette. Tout pour repousser le moment du coucher. Tout pour retarder la boule dans l'estomac et le réveil en sursaut. Tout pour …

 Visiblement Charlie tenait de sa mère pour autre chose que ses grands yeux de biches. Il avait le même ronflement doux qu'elle. Qui s'échappait du babyphone comme une berceuse.

Qu'est-ce qu'on ferait sans toi?

 Il était passé devant la chambre du petit pour le regarder un peu, serein dans son berceau, puis s'était allongé auprès de Marie qui ronflait déjà, elle aussi.

 Il ferma les yeux, sentant tout son corps le remercier de s'être enfin posé.

 Elvis sombra rapidement dans l'état de semi-conscience où le rêve se mêle à la réalité. Ces moments où on ne sent pas qu'on s'endort. Il se voyait marchant à travers les couloirs de son entreprise, cherchant partout un petit livre noir. Dans une forêt, faisant visiblement office de zoo où les humains, dans des cages, se comportaient comme des singes.

 Des rêves comme chacun peut en faire sans même s'en rendre compte. Mais alors qu'il laissait vagabonder son esprit, son corps lui rappela tout à coup son existence. Des sortes de vibrations électriques lui chatouillaient le ventre de l'intérieur. Cette sensation irradiait de son nombril et finissait par gagner tout le buste.

 Maintenant dans un lieu mouvant et indéfinissable, il regardait partout autour de lui. Non, il lui semblait que c'était cet immense univers vague qui lui tournait autour sous tous les axes possibles. Et de partout, il se sentait observé.

 Instinctivement, il sut. Il y avait, dans les mille facettes du monde où il se sentait piégé une forme floue, plus floue que le reste.

 Elle se déplaçait de rêve en rêve pour l'atteindre, il le sentait. La sensation qui lui traversait le ventre quelques instants plus tôt, allant et venant par vagues de plus en plus intenses s'était propagée à son cou et à ses gencives.

JveillesUIS-LtAoi !

 Il s'assit dans son lit. Cherchant partout autour de lui le moindre signe étrange, la moindre raison de s'inquiéter. Ses membres tremblaient sans qu'il ne puisse rien y faire. Il sentait de la sueur froide coller son t-shirt à sa colonne vertébrale.

 En tailleur, la tête entre les mains, il poussa le soupir qui lui sembla le plus long de toute sa vie. Il avait envie de pleurer mais ne s'en sentait pas capable. Il avait besoin d'une cigarette.

 Elvis essaya pourtant tant bien que mal de se reposer, à défaut de s'endormir. Il avait eu sa dose de réveil en sursaut pour la nuit. C'était ça le pire à ses yeux : La répétition.

 Car ces événements ne venaient jamais isolés. Ils venaient en horde, près à se succéder les uns aux autres pour l'éternité. Et à chaque fois qu'il s'endormait, il se réveillait exactement de la même manière, à quelques détails près.

 Parfois le flou le poursuivait en ligne droite. D'autres fois, c'était Elvis qui tombait vers lui, l'attendant au fond d'un gouffre sans prises pour empêcher la chute.

 Alors cette nuit-là, il décida qu'il se sentait trop fatigué pour lutter et accepta son sort. Passant d'une position à une autre comme on le fait sur les sièges inconfortables d'une salle d'attente bondée ; il laissa son esprit se distendre comme un muscle trop longtemps contracté qui peut enfin prendre toute la place qu'il veut.

 C'est à quatre heures et demi du matin que ce simulacre de sommeil prit fin, sous la forme des pleurs de Charlie dans le babyphone.

 Elvis se sentit presque mal en se levant d'un bond. Une partie de lui remerciait le ciel d'avoir une bonne excuse pour se lever.

 Charlie engloutit à une vitesse déconcertante le biberon préparé par son père. Ce dernier le regardait comme si chaque acte,chaque mouvement, chaque expression de ce petit être humain était parfaite. Il ne sut plus ce qu'il ressentait quand le bébé fut surpris par un de ses propres rots. Il avait envie de rire et de pleurer en même temps.

 Quelques minutes plus tard, père et fils se retrouvèrent assis sur le canapé devant l'ordinateur portable d'Elvis.

 La maison où ils vivaient était assez grande pour qu'il puisse y installer un bureau, mais le jeune homme avait toujours refusé.

 - Travailler toujours au même endroit, c'est se priver de trop de sources d'inspiration pour un peu de confort.

 Cette phrase avait été prononcée par son père dans son enfance, et il ne l'avait jamais oubliée. Charles Raum, son père et son héros.

Vivement ce midi, pensa-t-il.

 Son rôle chez JustNmbrs, outre le poste de directeur qu'il partageait avec ses trois associés, était le codage. Il s'était initié à cette activité pour fuir la solitude qui marqua son adolescence. C'était ce qu'il préférait faire, en grande partie parce que c'était ce qu'il faisait le mieux. Mais cela ne signifiait pas qu'il prenait moins au sérieux ses autres fonctions.

 Il recevait chaque jour une myriade de rapports, d'analyses, de diagrammes dont le sens était aussi inaccessible à l'œil du profane que des traités d'alchimie. Il avait promis à tout le monde de faire une pause, mais pas d'arrêter de se tenir informé.

 Il en était presque à se mordre la main pour ne pas répondre à certaines questions envoyées par mail. Heureusement, Ronnie, lui aussi dans les destinataires, avait déjà pris les initiatives qui s'imposaient.

 Ronnie semblait ne jamais dormir et ne jamais en subir les effets néfastes. Vu l'heure à laquelle il avait envoyé sa dernière réponse, soit trois heures du matin, il avait dû passer une nuit au bureau.

 Elvis se serait senti mal si Charlie n'avait pas été là, à s'émerveiller des couleurs des graphiques et de la valses des fenêtres s'ouvrant et se fermant devant lui. À vrai dire, il se sentit tout de même un peu mal.

 Environ deux heures plus tard, le petit bonhomme s'était endormi sur les genoux de son père, après que celui-ci se soit absorbé dans la lecture d'I.R.E. , le journal financier et économique de l'île qui n'était envoyé qu'aux dirigeants d'entreprises.

 Petit à petit, la respiration du bébé prit le dessus sur celle du jeune homme, qui s'y accorda, et un miracle se produisit : Elvis trouva le sommeil. À chaque fois que la sensation commençait à irradier derrière son nombril, la chaleur du petit Charlie la chassa sans effort. Il rêva quelques heures à des lieux étranges, sans sol ni ciel, où tout œuvrait en état de repos.

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