19. Retour à Tournai

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19.     Retour à Tournai

 

La fin de semaine arriva vite, ils se préparèrent à rejoindre Tournai et la famille de Christophe le vendredi soir.

— Prête à retourner à Tournai ?

— Oui…

— Eh, prend des affaires à toi aussi, je t’ai réservé un peu de place chez moi.

— Ah oui ?

— Oui… Comme ça, tu te sentiras aussi un peu chez toi chez moi.

— Merci, je vais prendre quelques affaires alors.

 

Ils passèrent le trajet de train assis l’un en face de l’autre, à côté de la fenêtre, se tenant les mains et se donnant régulièrement de chastes baisers sur les lèvres.

Ils chuchotèrent,

— Je grimperais bien sur tes genoux, mais bon, le train est bondé et cela ferait mauvais genre…

— Oui, et puis, j’aurais envie de te peloter les seins, ça ne le ferait pas non plus devant tout le monde…

— Mmh, on va devoir attendre d’être chez toi alors…

— Oui, mais on sera vite là.

— Sauf si tes parents font papote avec nous quand nous arriverons…

— Ah… Mais non, je les rembarrerais si nécessaire.

— Ce ne serait pas sympa pour eux…

— Ce serait une torture pour nous deux surtout.

Ils arrivèrent finalement à destination et c’est main dans la main qu’ils rejoignirent le domicile de Christophe.

— Ah, vous êtes là ! Bonsoir Clémence, comment vas-tu ?

— Bonsoir Madame, je vais bien, merci.

Comme Mathilde leur proposait de passer dans son salon, Christophe intervint,

— Maman, on va d’abord monter nos affaires et nous déposer un peu si tu veux bien…

— D’accord Christophe, mais vous repasserez pour le dessert ? J’ai fait un moelleux au chocolat noir.

Clémence sourit de voir la petite moue suppliante de la mère de Christophe, ce dernier répondit,

— Pas de souci, je suis sûr qu’on viendra y goûter, mais là, je vais montrer à Clémence où installer ses affaires.

Il se tourna vers Clémence et lui dit,

— Viens, on y va, je vais te montrer la place que je t’ai faite chez moi.

Il la couvait du regard, elle sourit et serra la main qu’il gardait toujours dans la sienne,

— Passe devant Christophe, je te suis.

Une fois arrivée à l’étage, elle se colla à son dos, passant ses mains sur son torse et lui chuchota,

— C’est toi mon dessert, Christophe.

Il prit sa main droite et l’orienta « plus bas » et lui dit,

— Pas de souci, moi, je suis prêt…

— Ah, oui, je le sens bien… Tu m’as l’air effectivement bien en forme… Dans le salon ou dans la chambre ?

Il ne répondit pas, mais s’orienta vers la chambre, Clémence le suivit de près, avec un grand sourire.

Ils finirent nus et haletant sur le lit de Christophe, qu’ils n’avaient même pas pris le temps d’ouvrir. Clémence se colla à lui en se couchant sur le côté, elle prit son visage dans sa main et déposa un petit baiser sur ses lèvres.

— Ah Christophe, c’était bien bon…

— Tu as apprécié le dessert alors ?

— Oui… Et toi ?

— Moi ? Je te proposerais bien ce genre de dessert matin, midi et soir, avec ou sans crème fraiche, avec ou sans copeaux de chocolat, avec un choix de crème, anglaise, vanille…

— Ouh, mais toi, tu dois avoir faim ?

— Un peu… Mais je te verserais bien de la crème anglaise, là et là…

Il lui indiqua ses seins, qu’il embrassa juste après, la faisant basculer sur le dos. Elle lui caressa les cheveux, ferma les yeux et s’abandonna à ses sensations.

Christophe remonta vers son cou, laissant de petits baisers tout au long de son cheminement, il s’arrêta lorsqu’il fut à hauteur de son visage, un bras en travers de sa poitrine, qu’il continuait à caresser et le reste de son corps collé à son corps à elle.

— Ça va ?

Elle avait toujours les yeux fermés,

— Oui, je savoure…

Elle ouvrit un œil et le vit qui l’observait.

— Je savoure tout ce que je ressens avec toi… Je me sens bien avec toi Christophe.

Il sourit et plongea vers sa bouche qu’il embrassa goulument, Clémence l’emprisonna dans ses bras et lui rendit son baiser, puis le couple resta enlacé, peau contre peau, à se respirer l’un l’autre.

— Dis, on n’irait pas goûter le gâteau de ta mère ?

— Oui, j’en ai envie aussi, mais perso, je suis bien là…

— Moi aussi, mais on lui a promis… Et j’ai un petit creux.

— C’est vrai, moi aussi… Zut, il va falloir qu’on se rhabille.

— Rho, que c’est triste… Dis-toi que tu pourras de nouveau me déshabiller après, et moi de même.

— Tout d’un coup, c’est plus motivant…

Ils finirent par se lever et se rhabiller avant de descendre dans le salon des parents de Christophe. Son père y était, il sourit en les voyant entrer dans le salon,

— Ah, vous êtes là, en s’adressant à Clémence. Ma femme vous attend dans la cuisine, elle est impatiente de faire goûter son moelleux.

— Et t’y a déjà goûté papa ?

— Oui, il est bon, comme j’aime.

Christophe regarda Clémence avec un grand sourire, elle lui dit,

— Eh bien, qu’est-ce qu’on attend alors ? Allons-y !

Il l’emmena vers la cuisine, le père de Christophe sourit en les voyant partir.

— Ah, vous voilà, je vous ai laissé un bon morceau chacun, les deux assiettes sont là.

Elle indiqua un coin de la cuisine et leur sourit avant de leur dire,

— Bon, je vais aller regarder la télé avec ton père, je vous laisse déguster à l’aise, n’hésitez pas à me donner vos commentaires, surtout toi Clémence.

— D’accord, je vous en ferais part.

— Dis, maman, je peux prendre à boire chez toi ?

— Mais oui Christophe, il y a même une demi-bouteille de Riesling qui reste, il est très bon et donne bien avec le moelleux.

— Merci m’man !

Mathilde quitta la cuisine avec un beau sourire.

— Tu veux du vin ?

— Oui, je veux bien, ta mère semble dire qu’il donne bien avec le moelleux, je me fie à ses conseils.

— Je vais faire comme toi, viens, installons-nous pour déguster.

 

Du côté du salon, André demanda,

— Alors ? Ils ont l’air bien, hein ?

— Oui, Christophe a l’air heureux et Clémence a l’air heureuse aussi… Ça fait du bien de le voir comme ça, non ?

— Oui, ça fait du bien, j’espère que cela durera et que Clémence se révélera quelqu’un de bien.

— Elle en a l’air en tout cas.

— Oui, c’est vrai.

Ils se sourient puis se collèrent l’un à l’autre pour regarder leur émission du vendredi soir.

 

— Mmh, il est bon, j’en ferais le compliment à ta mère.

— Et le vin est bon aussi.

— Oui, aussi.   

Assit l’un à côté de l’autre, ils se délectaient du dessert qu’ils mangeaient. Parfois, entre deux bouchées, ils se donnaient quelques chastes baisers. Après avoir fait leur petite vaisselle, ils se décidèrent à remonter, en faisant un crochet par le salon où se trouvaient les parents de Christophe.

Ils profitèrent d’une séance de publicité dans leur émission pour complimenter Mathilde.

— Le moelleux était excellent Madame, vraiment, on goûtait bien le chocolat noir.

— Merci Clémence, vous allez remonter ?

— Oui, on a profité de la pub pour te remercier pour le dessert, on va vous laisser avec votre émission répondit Christophe.

Christophe orienta Clémence vers la porte, cette dernière dit en souriant,

— Bonne soirée à vous.

— Oui, bonne soirée les parents !

Il poussa un peu Clémence qui enclencha la marche vers les escaliers qu’ils grimpèrent rapidement en gloussant de rire.

— Christophe, j’ai l’impression d’être une adolescente qui passe pour la première fois la nuit chez son copain.

— Je te fais cet effet-là alors ? Il sourit en l’enlaçant.

— Oui, je me sens revivre… Et ça me plait, tu ne peux pas savoir.

— Au vu de comment tu te tortilles contre moi, j’en ai une petite idée, je crois…

— Oui, je me tortille contre toi et je vais t’en donner une idée plus complète.

Christophe lui répondit en mimant un « oui » et en ouvrant ses bras, Clémence lui retira pull et t-shirt, elle lui embrassa le torse puis le poussa contre le lit où elle le fit tomber, sur le dos. Elle le regarda, il attendait, tout sourire.

Elle se dévêtit rapidement puis reprit son déshabillage et le débarrassa du reste de ses vêtements et grimpa ensuite sur le lit à côté de lui qui s’était étalé de tout son long.

Elle l’embrassa à pleine bouche puis descendit sur son torse, ses flancs, ses cuisses. Elle se plaça contre lui et lui caressa le sexe avant de lui offrir une fellation. Qu’il apprécia…

Une fois qu’il eut son compte, il entreprit de lui rendre la pareille, ce qu’elle apprécia, elle aussi.  

Ils papotèrent encore un long moment après, puis décidèrent de dormir, pour être en forme le lendemain.

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