Chapitre 12: Un tête-à-tête au restaurant… ou pas

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Alex

19H45 – Puisque c’était pour sortir en ville, j’avais fait le choix de m’y rendre à pieds. J’étais donc parti assez tôt de chez moi et m’étais hâté pour atteindre le lieu de rendez-vous avant Matt. J’arrivai donc avec quinze minutes d’avance malgré le froid de la nuit. Je ne m’étais jamais pressé pour retrouver Juliette mais je l’avais déjà fait pour retrouver ma bande, de ce fait, je ne me souciais pas de ce petit détail. Les mains dans les poches, assis sur le dossier du banc qui bordait la route j’attendais patiemment mon ami. Quand je le vis au loin, je lui fis de grands signes de la main qu’il me rendit timidement. Il s’approcha de moi en courant et me rejoins essoufflé. Je le regardai tendrement reprendre son souffle. Il s’était mis à courir dès qu’il m’avait vu et je pus confirmer qu’il n’était pas trop sportif au vu de sa difficulté à récupérer son souffle. En rigolant, je l’accueillis d’une frappe dans le dos et descendis en sautant du banc. Il fut surpris mais me salua d’un grand sourire.

« Bon, on fait quoi ? demandai-je d’un ton interrogateur.

Il semblait perdu et me regardait tel un chien battu. Je ne pus m’empêcher de rire aux éclats. Je le pris par l’épaule, il sembla gêné mais cacha sa timidité en baissant la tête. Bizarrement, je trouvais ça tellement mignon que je ne pus m’empêcher de le taquiner.

— Moi qui pensait que tu allais m’emmener dans un endroit incroyable, feignis-je tout en surveillant attentivement sa réaction.

— Euh, je connais pas trop d’endroits, je te rappelle que je suis nouveau ici,… et que… paniqua-t-il.

— Je plaisantais ! Suis-moi ! » clarifiai-je assez rapidement.

Je décidai de l’emmener dans un restaurant qui propose des plats variés car je n’avais aucune idée de ses goûts. Il sembla ravi de mon initiative et nous parlâmes de tout et de rien sur le chemin nous y menant. Nous arrivâmes devant une devanture assez ancienne dont l’intérieur avait été re-décoré afin de donner l’impression d’une auberge. La serveuse nous installa au fond de la salle, à côté d’un couple accompagné de leurs deux enfants. Nous prîmes place, moi dos à la salle et lui, lui faisant face. Je connaissais très bien ce petit restaurant, je l’avais découvert avec Marc un soir où nous cherchions à manger tard. Le patron était un homme très sympathique qui adorait discuter avec les clients qui n’hésitaient pas à revenir. Il servait de la cuisine traditionnelle et proposait ses plats à un prix raisonnable. Matt semblait émerveillé par le cadre de la salle et son regard resta fixé sur une grande horloge où l’on pouvait contempler les rouages. Je ne me lassais pas d’observer un tel regard, si bien que je ne le sortis pas de sa contemplation jusqu’à ce que l’on nous apporte les cartes. Il parut gêné de s’être abandonné à sa rêverie.

« Tu aimes les horloges ? lui demandai-je, intéressé.

— Ah non pas vraiment, mais celle-ci ressemble à celle qui traînait dans notre salon quand j’étais petit, m’expliqua-t-il.

Son visage afficha un sourire mélancolique. À quoi pouvait-il bien penser ? Étrangement, je voulais toujours en savoir plus à propos de ce garçon, était-ce parce qu’il était si différent de moi que ma curiosité prenait le dessus ? C’était plus fort que moi.

— Euh, Alex, ça va ? me demanda-t-il gêné.

Je repris mes esprits et constatai que je l’avais dévisagé un bon moment.

— Ah, ah, ne t’en fais pas j’étais juste plongé dans mes pensées, puis je me concentrai sur la carte, tu as regardé ce que tu allais manger ?

— Ah non, tu me conseilles quoi ? me demanda-t-il d’une petite voix.

Je souris et m’empressai de le renseigner. Je lui montrai alors la page des viandes et des poissons et lui en indiquai un sur chaque page. Il choisit un poisson et moi une viande et nous passâmes commande.

— Au fait, tu vas beaucoup au restaurant ? Je t’ai vu un soir où j’étais de sortie avec ma bande, lui confiai-je.

Il faillit s’étrangler et s’essuya précipitamment avant de me répondre.

— Pas souvent pourtant, tu m’as vu quand ? sembla-t-il ébahi par ma remarque.

— Un soir avant les vacances, je mangeais avec les autres et tu étais accompagné d’un homme, ton père, je suppose, expliquai-je. Vous semblez proche, il te tenait par l’épaule.

Étrangement son regard changea et je vis une lueur de tristesse. N’est-on pas content quand on évoque un souvenir heureux ou bien ce souvenir n’était pas si heureux qu’il ne laissait paraître. Décidément, ce garçon avait beaucoup de secrets. Je décidai alors de changer de conversation et partis sur un autre sujet.

— Si tu traînes souvent à la bibliothèque, c’est que tu dois énormément aimer lire non ?

Bien que je ne l’ai pas souvent vu avec un livre à la main, j’avais comme une sorte d’intuition. Intuition qui s’avéra juste car ses yeux s’illuminèrent.

— Oui, ils m’aident beaucoup à m’évader ! » me dit-il passionnément.

Bien que je ne lisais pas beaucoup de romans, puisque mes parents m’en lisaient depuis que j’étais petit, je comprenais parfaitement ce qu’il voulait dire. C’est ce côté que j’aimais retrouver dans les BD et mangas que je dévorais parfois. La conversation se concentra alors sur nos auteurs et livres lus récemment. Je profitai de cette conversation qui me changeait de celles avec Marc et les autre et me perdis dans ses paroles. J’étais complètement à sa merci et je bus chacune de ses paroles. Soudain, Matt se figea et une voix que je ne connaissais que trop bien s’éleva de derrière mon dos :

« Hey les gars, regardez qui est là ! siffla cyniquement Thim.

Avant que je ne reprenne mes esprits, mon ami passa son bras autour de mes épaules, un rire démoniaque sortit de sa bouche. Je me retournai alors lentement et lui souris. Les autres s’approchèrent avec déconcertation.

— On peut rejoindre votre table ? » demanda poliment Victor, mais avec de la curiosité pour celui qui m’accompagnait.

Je jetai un regard bref à Matt qui acquiesça malgré cet énorme retournement de situation. Je soupirai et validai cette idée qui ne me semblait pas particulièrement être la meilleure connaissant mes amis. Le patron rassembla une deuxième table et les quatre prirent place à nos côtés.


Matt

Je ne savais plus où me mettre depuis que les amis d’Alex nous avaient rejoins. Je ne les connaissais pas et je n’étais pas trop sociable, surtout avec des garçons aussi expressifs. J’avais accepté à contre coeur il fallait l’avouer car c’était les meilleurs amis d’Alex et que je ne voulais pas qu’il pense que je ne les acceptais pas. Tous les regards étaient fixés sur moi et cela me stressait encore plus. Les yeux baissés, je jetai parfois des regards furtifs à Alex pour calmer les battements de mon coeur.

« Eh bien, quand je t’ai vu de dos, je n’aurais jamais pensé te trouver en compagnie d’un garçon ! s’exclama Thim à son ami.

Je n’osai pas regarder celui qui venait de s’exprimer car il me dévorait des yeux tout en s’adressant à son ami. Alex parut chercher ses mots un court instant.

— C’est arrivé comme ça, répondit-il avec assurance en haussant les épaules.

— Avoue que c’est assez bizarre. Même pour sortir avec Juliette, tu ne nous avais jamais fait bond.

La dernière phrase fit tilt dans ma tête « comment ça ? » me demandai-je. Je relevai alors la tête vers l’intéressé qui parut soudainement gêné. Ses oreilles étaient rouge vif et il semblait ne pas vouloir lui répondre. Il se tourna vers son meilleur ami et changea de sujet sans relever le rire narquois de son ami.

— Comment ça se fait que vous êtes là ? Vous ne deviez pas passer la soirée chez Thim ? demanda-t-il d’un ton inquisiteur.

— Changement de plan de dernière minute, lui annonça Marc. On a voulu sortir manger et je les ai amenés ici, expliqua-t-il.

— Super, murmura Alex sans se cacher.

Il émit un petit cri de surprise. Je devinai sans peine au vu de sa réaction et au son que Thim venait de lui donner un coup de pied par dessous la table.

— Bon alors tu nous racontes ? Comment ça se fait que tu nous aies lâchés pour manger avec lui ? l’interrogea Thim sans le laisser se dérober.

— Eh bien, il avait quelque chose à me rendre et du coup on est sorti en même temps, précisa Alex sans grande conviction.

Sa réponse ne parut pas les satisfaire et ses amis s’en donnèrent à grande joie. Moi, je les regardai s’agiter et tyranniser leur ami qui répondait à moitié.

— Alors vous vous êtes rencontrés où ? me demanda soudainement Thim un grand sourire au visage.

Je fus tellement surpris que je ne pus sortir des mots de ma bouche de suite.

— Tu vois pas que tu le déranges ! s’écria Alex à l’encontre de son ami.

Il le fit taire avec un nouveau coup par dessous la table et se concentra sur ma personne

— Tu es si différent de nous que je me demande bien ce que mon ami te trouve ! » m’interrogea Thim excité comme un enfant qui est sur le point de déballer son cadeau de noël.

Il émit un grognement et fit la grimace envers Alex qui lui avait donné à son tour un coup sous la table. Je pris une grande inspiration et leur racontai notre rencontre. Mais je me gardais bien pour moi l’après-midi passée ensemble le jour de la compétition de gymnastique et de toute façon, il avait arrêté de me taquiner. Nous mangeâmes quand les plats arrivèrent et nos bouches furent toutes remplies des délicieux mets. Le repas se termina tranquillement, ses amis avaient arrêté de nous taquiner et étaient passés à un autre sujet de conversation plus propice à leur bande ; les filles. Je ne pus que très peu participer à ce sujet vu que les filles ne m’intéressaient pas de toute façon et quand on me demanda mon genre de fille, je décris une fille de ma classe sans grande conviction dans la voix. Alex le remarqua car il m’interrogea du regard et m’envoya un message sur le portable : « Tu n’es pas obligé de jouer à leur jeu tu sais ! » Je rougis jusqu’aux oreilles quand je lus ce message car j’étais étonné qu’il ait vu à travers mon jeu alors que ses amis essayaient encore de me trouver une fille qui correspondait à mes soi-disant goûts. J’en appris énormément sur Alex et sa bande lors de cette soirée et cela me réchauffait le coeur. Bien qu’ils ne soient pas arrivés au moment le plus opportun, ils étaient très gentils et n’importe qui pouvait voir qu’ils étaient comme cul et chemise ensembles. Je me relaxai donc à leur contact et les traits d’Alex se relâchèrent au fur et à mesure que je me détendais. Parfois, nos regards se croisaient et nous rîmes ensemble discrètement. Je profitai alors à fond de ce petit jeu de regards que les autres ne décelaient pas et me laissai à l’euphorie des conversations. Je savais très bien que pour lui ça ne voulait rien dire mais je me délectai de ces petits moments de complicité.


Alex

22H30 – Nous sortîmes du restaurant tous ensembles, Victor ouvrant la marche, moi la fermant avec Matt. Après des « goodbye » bien masculin, nous nous séparâmes en deux groupes ; Marc, Matt et moi partions en direction du terrain de basket tandis que les trois autres retournaient chez Thim pour y dormir. Marc profita du fait que je rentrais chez moi pour nous accompagner. Nous entreprîmes notre route et Marc et Matt étaient en train de discuter joyeusement. En les regardant, je ressentis un pincement au coeur, sensation désagréable que j’avais ressentie tout au long du repas. Déjà qu’ils s’étaient incrustés alors que je m’étais arrangé pour sortir seul avec lui. Je m’arrêtai quand je sentis les regards des deux garçons me fixer intensément.

« Ça va ? me demanda Marc déconcerté

Je scrutai son visage et essayai de comprendre pourquoi il me demandait cela.

— Oui, très bien, pourquoi ?

— J’ai dû me tromper, désolé, me répondit-il tout en en essayant de se convaincre.

Puis, il ajouta :

— Faut dire, tu fais une tête qui fait peur !

Ces derniers mots atteignirent mon cerveau à la vitesse de l’éclair et je m’empressai de changer les traits de mon visage. – Quel con ! J’avais laissé entrapercevoir mes émotions ! –. Matt me fixait aussi interrogateur et je trouvai alors une excuse pour justifier mon état

— Je pense que je suis fatigué désolé ! »

Les deux semblaient avoir validé cette excuse qui n’en était pas une et nous reprîmes lentement notre marche. Nous arrivâmes quelque temps après au terrain de basket où nous laissâmes Matt repartir chez lui malgré mes contestations. Il ne voulait pas qu’on le raccompagne et partit en courant après un bref salut. Je restai alors à le fixer jusqu’à ce qu’il disparaisse de ma vue. Mon petit manège n’avait pas échappé à mon meilleur ami qui me prit entre deux yeux et me demanda des comptes à rendre à propos de mon drôle de comportement. Nous décidâmes alors de nous poser sur le banc. Il n’arrêtait pas de me scruter et me dévisageait comme si j’étais un étranger.

« Bon je ne suis pas dupe ! m’annonça-t-il tel un détective qui annonce le résultat de son enquête, y a quelque chose de bizarre avec toi depuis cet aprem !

J’essayai tant bien que mal de soutenir son regard. De toute façon, même moi ne savais ce qu’il clochait. J’avais été agacé pendant toute la soirée et avais été jaloux de Matt qui parlait à mes potes – enfin c’est ce que je croyais à ce moment-là –. Je haussai les épaules et fis mine de ne pas comprendre où il voulait en venir.

— Que tu ne viennes pas à une de nos soirées en soit est déjà extraordinaire, mais qu’en plus on te retrouve au restaurant avec un garçon et pas Juliette et enfin tu n’as pas arrêté de nous jeter des éclairs quand on parlait à Matt, énuméra-t-il d’une voix. Avoue que ton comportement est plus que bizarre ! ajouta-t-il.

Je le dévisageai, il ne semblait pas vouloir m’acculer mais il était sérieux. Je me détournai et laissai reposer ma tête sur mes mains, mes coudes posés sur mes genoux.

— Si je savais ce qu’il m’arrivait, je ne me poserais pas autant de questions en ce moment, lui confiai-je en soupirant.

— Quelles questions ? me demanda-t-il sérieusement.

Je lui racontai alors la journée de la compétition d’Anya, mon envie de le taquiner malgré qu’il soit si différent de moi, la semaine passée à le chercher quand je fus contrarié par ses évitements à mon encontre, la matinée quand je m’étais contenté de m’asseoir à côté de lui et le fait que je lui ai laissé ma veste et que je veuille le revoir le soir-même. Bizarrement, je me sentais beaucoup plus léger après ce déballage. Marc me regardait abasourdi. Il semblait avoir perdu ses mots. Il mit un petit moment avant de me répondre et choisit soigneusement ses mots.

— Réponds-moi sérieusement, me dit-il avec un visage grave, si tu avais rendez-vous avec Juliette le jour de son anniversaire et que tu apprenais que c’était l’anniversaire de Matt avec qui passerais-tu la journée ?

Je ne compris pas de suite où il voulait en venir et je répondis spontanément :

— Matt !

— Tu veux bien m’expliquer pourquoi ? me demanda-t-il, son visage commençait à se détendre.

— Juliette est une fille forte, elle sait se protéger seule et puis, bien que j’aime nos moments passés ensembles, je n’ai pas envie de la voir tout le temps, une fois par semaine me suffit. Matt c’est différent, cela m’avait agacé quand il m’avait évité et j’avais tout fait pour comprendre la raison de son comportement. J’ai comme une envie de le protéger et…

Je m’arrêtai subitement de parler. – Le protéger ? – Les paroles étaient sorties si naturellement que je n’y avais pas fait attention. Marc me regardait à présent avec tendresse, un immense sourire traversait son visage.

— Qu’est-ce qu’il y a ? demandai-je, surpris par son regard qui en disait pourtant long sur ses pensées.

— Rien, dit-il amusé. J’observe les méandres amoureux de mon meilleur ami, ajouta-t-il accompagné d’un petit rictus.

— Amour…. commençai-je.

Je ne comprenais pas comment il en était arrivé à une telle conclusion. Alors, je décidai de lui demander de s’expliquer.

— Tu m’expliques ton raisonnement, petit génie.

Il explosa de rire et je reçus une frappe amicale dans le dos.

— Rien que tes regards pendant le repas m’avaient mis la puce à l’oreille tellement ta jalousie s’échappait de tous les pores de ta peau ! s’esclaffa-t-il.

Incrédule, j’observai avec décontenance les crises de rire de mon ami.

— Jaloux ? De Matt ? demandai-je, voulant obtenir plus d’explications.

— De nous ! m’annonça-t-il. Tu étais clairement jaloux que nous parlions autant avec lui, m’informa-t-il sans retenue.

Je me figeai. Ses mots étaient arrivés à mes oreilles mais mon cerveau refusait de les accepter. Exaspéré, il sortit de son sac un magasine people. Il me le jeta au visage et me dit abruptement :

— Fais le questionnaire de la page 11 et tout s’éclaircira ! m’indiqua-t-il. Et si tu ne l’acceptes pas encore, je ne peux plus rien faire pour toi » me balança-t-il.

Heureux de sa petite intervention il m’indiqua qu’il voulait rentrer et nous reprîmes le chemin de la maison.

***

23H30 – Assis à ma table basse, j’ouvris soigneusement le magasine que Marc m’avait laissé. Il s’agissait d’un questionnaire de dix petites questions. Apparemment, il semblait appartenir à sa soeur. Le titre me laissa sans voix « Amitié ou amour ? ». Non convaincu de l’hypothèse de mon meilleur ami, je soupirai et refermai le magasine. – Tout n’était que foutaises ! –. Je me préparai à aller me coucher et passai rapidement à la salle de bain. Quand je revins, mon regard fut de nouveau attiré par cet étrange questionnaire. – Et si il avait raison ? Pas possible, c’est un garçon –. Mes pensées n’arrêtaient pas de se bousculer et je décidai alors de répondre à ce fameux questionnaire. Il s’agissait de cocher une réponse parmi trois propositions.


Amitié ou Amour ?

1 – Ton ami(e) doit arriver d’une minute à l’autre pour que vous regardiez le dernier épisode de la série tendance du moment. Que fais-tu en l’attendant ?

O Je me relaxe en regardant une autre émission de télévision

O Je prépare du popcorn

O Je vérifie mon look dans le miroir pour que rien ne cloche


2 – Ton ami(e) te confie avoir le béguin pour une fille dans son cours de maths

O Tu te réjouis pour lui, malgré le pincement au coeur que tu ressens

O Tu l’encourages à faire le premier pas

O Tu lui dis que joli/beau comme il/elle est, il/elle a déjà probablement un(e) petit(e) ami(e)


3 – Comment réagis-tu lorsqu’il te fait un compliment ?

O Je le/la remercie et lui retourne la pareille

O Je rougis, mon coeur battant dans ma poitrine

O Je souris, me demandant si sa flatterie cache autre chose


4…

Le test me déconcertait et je mis un long moment avant de me lancer. Je pris le temps de lire toutes les questions avant d’y répondre. À chaque question, je me représentai la scène et plus j’avançai dans le questionnaire, plus je me voilai la face. Quand le moment de compter mes points arriva, je frémis. Mon sang se glaça et je fis tomber mon stylo par terre, quand la réponse me sauta aux yeux :

Félicitation, vous êtes bien amoureux !

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