Chapitre 7

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Un professeur se doit d'aider ses élèves. Et Mr Edmond l'a bien compris. C'est pour cette raison que nous sommes actuellement côte à côte, il me donne des conseils pour m'améliorer.

Non parce que c'est bien beau de dire que ce n'est pas du bon travail, mais si tu ne dis pas exactement qu'est-ce qui ne va pas, l'élève ne pourra jamais s'améliorer. Il aura simplement conscience de ne pas faire ce qu'il faut. Comme progrès, on a vu mieux. Avant qu'il vienne, je savais que je pouvais mieux faire, à présent je sais comment.

Du coup, je me mets à la tâche et entame le troisième essai de mon devoir. De toute façon je n'ai pas grand chose d'autre à faire dans cette chambre d'hôpital.

Je n'en ai que pour deux ou trois jours, c'est plutôt par mesure de précaution. J'ai eu beaucoup de chances. Le médecin m'a dis que quelques secondes supplémentaires auraient pu suffire pour entraîner de sévères complications. Et puis, cet enchaînement d'évènements me pousse à croire au destin, j'ai du mal à visualiser que tout cela soit dû au hasard. Déjà, je suis certes assez étourdi, mais enfin il fallait être fort pour échanger mon testament avec mon devoir d'Histoire.

Et oui, car si mon devoir d'Histoire a failli être mon testament, mon véritable testament se trouvait, lui, entre les mains de mon prof d'Histoire. Prêt à être corrigé. Et ce génie a eu le bon réflexe de tout de suite appeler Fred, et non pas ma mère, en lui demandant où je pouvais être.  Après ces évènements, je pense revoir mon point de vue sur l'Histoire.

Avant les conseils sur le devoir, il m'a dit qu'il avait parlé aux gendarmes de tout ce qui m'était arrivé, il leur avait montré la lettre, et ils lui ont alors promis qu'ils allaient interpeller l'assistante. Enfin, celle qui lui a donné sa voix plutôt.

Il me reste plus qu'à espérer qu'elle croie à ce que j'ai écris, et qu'elle se montre aussi convaincante auprès de ses abonnés, qu'elle l'a été pour me détruire. Mais je crois que ma tentative de suicide va aider à convaincre tout le monde que je dis la vérité. Que je ne suis pas un monstre.

Mon téléphone bip, m'indiquant que j'ai reçu un message. Par réflexe, oubliant ainsi que le torrent d'insultes n'était sûrement pas encore fini, je déverrouille mon téléphone, et sens comme un coup de couteau dans l'estomac. Elle, m'a envoyé un message. Pas l'assistante bien sûr, sa fille. Celle que j'aime. Je ferme les yeux, prends une grande inspiration, et ouvre le message.

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