Chapitre 2 : « They Don’t Care About Us »

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Une fumée noiré, mélangée à de la poussière et des débris de caméra s’élevaient dans l’air.

L’alarme incendie résonnait, on entendait des cris d’élèves, des surveillants qui donnaient des ordres à travers le brouillard toxique.

Bernadette courut vers la porte la plus proche, et accompagnée de Nuit évacua les élèves (dont elles faisaient parties). Un ami à elles, nommé Eliott, qui était à présent en 5 ème les aida, en tenant la porte.

La plupart des collégiens, toussaient pour enlever la fumée de leurs poumons, d’autres cachaient leurs bouches sous leurs manteaux ou leurs écharpes.

On se croyait presque sur le front, affrontant le froid, la fumée acariâtre des obus qui explosaient et ses débris qui t’ouvraient la peau.

Bernadette, Nuit et Eliott terminèrent d’évacuer les derniers combattants, les raccompagants à leurs classes ou à l’infirmerie pour dire bonjour à Mme. Judith l’infirmière.

Enfin, quelques minutes après, Detty était réassise à sa place, à côté d’Océane en salle de technologie. Un des élèves, Gertrude, qui se trouvait être un garçon, c’était ouvert la tête et avait dû passer faire une visite de convivialitée à Mme Judith.

L’atmosphère en classe était maintenant tendue, la professeure avait beau essayer de rassurer les élèves, tout le monde était choqué.

Qui aurait pu s’attendre à une explosion le jour de la rentrée?

Mme Lefebvre, ne cédait pas à l’angoisse générale, elle restait assise devant son ordinateur raide comme un bâton.

Bernadette admira son calme face à cette situation, car elle triturait nerveusement son stylo, éliminant la peur passée, et retenant ses larmes.

Detty était hyper-sensible, un rien pouvait la faire pleurer.

Sa camarade esquissait des croquis d’animaux et d’autres dans la marge d’une feuille.

Les secondes passèrent alors plus rapidement que prévu, se transformant en minutes, puis en heures. Et notre jeune protagoniste, termina enfin d’écrire la 35ème ligne d’un roman qu’elle écrivait.

La sonnerie tinta, indiquant l’heure de manger ou de « bouffer » comme disent la plupart des adolescents.

Pour une fois, personne ne se précipitait dans la cours de récréation, les élèves restaient dans le hall, figés, contemplant l’étendue des dégâts causés par l’explosion.

Les surveillants c’étaient rassemblés dans le bureau du CPE avec la principale, Océane et Bernadette les observaient.

Le bureau de la CPE était insonorisé pour que personne n’entende, mais les vitres étaient transparentes, on pouvait donc voir les lèvres des adultes bouger.

Il était alors facile pour les deux jeunes 3èmes de lire sur leurs lèvres. Quand elles étaient jeunes, elles s’amusaient à lire sur les lèvres de l’autre, depuis, cela ne leurs avaient pas tellement servit.

La CPE pris la parole, et Detty se concentra sur les mouvements de ses lèvres.

-L’heure est grave,traduisit-elle.Le temps du midi va être raccourci, et on passera par classes.

Océane hocha de la tête et plissa les yeux en regardant le principal qui prenait la parole.

  • Des gens s’occuperont d’enquêter sur l’explosion, en attendant, les surveillants devront garder les élèves dans le hall ou au CDI avec Mme Harmony.

Detty approuva, et laissa Océane quitter le collège, car celle-ci était externe, donc elle mangeait chez elle.

Comme prévu, les élèves restèrent dans le hall, et Detty repris sa discussion avec Nuit, cette fois avec aussi Eliott et Philippe.

  • comment se sont passées vos vacances ? demanda Nuit aux garçons

Philipe haussa les épaules, et murmurra un « bien » et Eliott leurs raconta ses vacances à la plage. Il avait été se baigner, et surtout se promener en observant le paysage merveilleusement salé.

Vu que Nuit et Philippe étaient en 4ème, ils passèrent avant Detty, en partant se restaurer dans la cantine, Detty se retrouva alors seule, errant dans le hall tel un fantome.

Une 3ème C nommé Icare Contival, et que Bernadette connaissait depuis son enfance s’approcha:

  • Hey Canny ! Comment sa va? s’exclama t-il en passant un bras derrière ses épaules

Icare, l’appelait Canny en référence à l’amour de Bernadette pour la Cannelle. Quand ils étaient petits, ils se donnaient des surnoms loufoques pour embêter l’autre. Et maintenant qu’ils ont grandi, le surnom est resté.

  • Bof, j’ai trop faim ! Les 3èmes passent en dernier et mes amis qui sont en 4ème sont partis manger. râla Detty en dégagant le bras de son ami

  • Parce que moi, je ne suis pas ton ami? demanda Ika prenant une voix plaintive

La petite troisième lui tapa amicalement le bras:

  • Idiot ! Bien sur que si tu es mon ami ! Même mon meilleur ami, juste le seul qui est en 3ème.

Il haussa les épaules et ses yeux scintillèrent d’une lueur amusée.

—Et sinon, tout va bien? questionna celui qui qui essayait de continuer la discussion

—Et toi ?

—Bien. Mais tu n’as pas répondu à ma question. soupire t-il

Avantageusement, un surveillant interrompit leurs brève discussion, en annonçant que les troisièmes pouvaient enfin manger. Les deux amis, partirent alors faire la queue pour aller au refectoire.

Detty sentit le bras de son ami repasser autour de ses épaules, et malgré elle, un fou de rire lui échappa.

— Qu’est-ce-que j’ai fait? quémanda le dénnomé Ika

La jeune fille leva les yeux au ciel, et sortit sa carte de cantine pour la scanner et avoir un plateau. Son ami enleva son bras de ses épaules pour s’emparer à son tour d’un plateau et de couverts. Ils choisirent tout les deux leurs repas, et choisirent une table au hasard, regrettant que ses autres amis qui étaient en 4èmes n’étaient pas là. Bernadette et Icare continuèrent alors de parler, de tout et de rien. Ils terminèrent de manger quinze minutes plus tard.

Et ce fût le midi, une partie de jeux que l’on pratique souvent dans la cours de récréation débuta. L’entraide et la stratégie comptait, Nuit, Philippe, Eliott, Bernadette et Diego (un autre 3ème). D’autres diraient que les jeux qu’ils inventaient ou auquel ils jouaient faisaient petits, mais quand on aime quelque chose d’innofensif pourquoi s’en priver? L’avis des autres ne compte pas quand notre plaisir est en jeu !

Les élèves s’amusèrent donc beaucoup, l’angoisse de la matinée chassé de leurs esprits, car la page était tournée et était venu le moment de se dépenser.

Icare, était partit avec sa bande de copains, observant ce que faisait son amie d’enfance du coin de l’oeil.

Le temps passa rapidement, et vint l’heure ou chaque élève devait se rendre dans sa classe. Ils se séparèrent tour à tour, on voyait chaque groupe d’élève se ranger, d’autres rentrant dans le hall, ou encore partis chercher leurs sac à dos.

Mais aucun ne s’imaginait, que cette année au collège, l’année 2023/2024 s’annonçait pleine d’évènements dont personne ne pourrait s’être préparer…

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