01. Chapitre 1

3 minutes de lecture

« Les monstres existent vraiment, les fantômes aussi…ils vivent en nous, et parfois ils gagnent »

Stephen King

***

Je regardais les dernières goutes de pluie roulaient doucement sur le carreau de la vitre tout comme les larmes dévalaient mes joues, mes sanglots avaient commencé lorsque j'avais entendu la porte du 4×4 claqué, je savais ce qui m'attendais...

Quand je pense à lui, à ce que je vis chaque soir, à cette douleur que je ne pourrais fuir, à ces rêves que je ne pourrais réaliser. Seul devant cette fenêtre zébrée par les traces humides que la pluie avait laissée, je me demandais si la vie méritait d'être vécu, si je la méritais. Peut-être avait-il raison, peut-être que les gens comme moi ne mérite ni le respect ni la bonté, peut-être étions-nous condamné à l'amertume.

Je tendis l'oreille et entendis le son d'une voiture qui démarrait, Mrs Jones était parti, plus rien ne pourrait empêcher ce qui allais arriver. Les planches de l'escalier craquèrent puis la porte s'ouvrit laissant l'enfer ce déversé sur moi.

J'ouvris les yeux en me redressant brusquement sur mon lit, ma respiration était saccadée et le goût de la peur s'attardait sur ma langue. Maudit cauchemar, quinze ans sont passée depuis qu'il est mort, lui et la personne la plus importante de ma vie, alors pourquoi mon subconscient s'obstine-t-il donc à me faire revivre ses souvenirs encore et encore ?

C'est la sonnerie de mon portable qui m'a arraché à mes sinistres pensées, je décrochais donc pour entendre la voix enjouée et enthousiaste du Capitaine Shark me dire :

- Je vous attends au 1863 Marine Pkwy Inspecteur. Je levais les yeux au ciel, pas même un bonjour, mais je n'en attendais pas moins venant de lui, j'avais l'habitude de l'attitude bourreau et un brin sarcastique de Shark.

- Il est 4 h 45 Capitaine dites-moi que c'est l'adresse d'un café, et que vous m'invitez pour le petit-dej'.

- Raté, nous avons un nouveau meurtre, et vous feriez mieux de vous dépêchez si vous voulez voir le corps.

- Je serai là dans une demi-heure.

***
Le trottoir était saturé par les véhicules de police je dus donc garer ma voiture à un patté de maison des rubans jaunes qui remplaçaient la porte du numéro 1863 et dus finir à pied, le capitaine m'attendais devant l'entré et me fis signe lorsqu'il me vit.

- On sait qui est la victime ? Dis-je tout en enfilant des gants de latex pour éviter de contaminé la scène de crime.

- Michael Stilmane, 33 ans, il a une femme et deux filles, heureusement elles n'étaient pas là au moment du meurtre, Madame Stilmane est parti rendre visite à sa sœur, on viens d'envoyer un agent lui annoncé la nouvelle.

- Où est le corps ?

- Par là, me dit-il, en m'indiquant le chemin.

Après avoir traversé la foule d'agent qui se trouvait dans la maison familiale. Nous finissons par arriver devant la porte en bois de la chambre du défunt un frisson remonta le long de mon échine lorsque je découvris le sinistre tableau qui se trouvait derrière elle. Je luttais quelques instants pour contenir la bile qui remonta en moi, avant de m'approcher doucement du cadavre ensanglanté qui était attaché au lit par des liens de serrages en plastiques, son corps était recouvert par une multitude d'entailles assez profondes pour atteindre les tendons, sa poitrine était ornée par des brûlures de cigarettes, un scalpel était enfoncé au fond de l'œil du pauvre homme tandis que l'autre restait figée dans une expression de terreurs indéfinissable.

- Seigneur...

Bloody eye semblait de plus en plus créatifs dans ses mises en scène, un sadique par excellence, j'étais bien placé pour le savoir.

Shark observait ma réaction, cette enquête étant la première a la quelle j'étais assigné il devait s'attendre à me, voire paniqué et vomir partout devant cette horreur, sauf que l'horreur n'a jamais quitté ma vie, et ne la quittera jamais.

- Qui a trouvé le corps ?

- La voisine d'en face qui se demandais pourquoi la lumière de la chambre était allumé alors que madame Stilmane n'était pas chez elle.

- Les vielles commères sont les meilleures amies de la police, y a pas mieux qu'elles pour nous donné les infos les plus intéressantes.

- Je vous le fais pas dire, je vous attendais pour aller l'interroger on y va ?

- Je vous suis capitaine.

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