#1

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Tentative d'épuisement (le 30.12.18 au "parc sable", vers 16 h 30) courte.

Inventaire des choses clairement visibles à l'oeil nu :

Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix, onze arbres entourent le petit parc attractif où siègent les enfants.

Du sable, du sable et encore du sable - Ah ! Non, en fait, de la végétation, au loin, perd de sa couleur et flétrit sous la fraîcheur de l'hiver qui commence. Sa couleur jaune se meurt, petit à petit entre les branches, feuilles tombées au sol, parmi les cailloux aussi et d'autres détritus.

Des pavés s'enterrent sous les nombreux passages des enfants qui les recouvrent involontairement.

Couleurs strictement distinctes :

Le rouge des toboggans, celui plus pétant de deux vélos neufs, sûrement trouvés au pied du sapin... Les roses pâles des joues et des nez glacés par le froid hivernal, celui un peu plus clair et apparent d'un manteau qui semble tenir bien chaud.

Le jaune orangé d'un vélo-trottinette.

Le ciel s'assombrit au fur et à mesure que je m'exerce... (Le bordeaux d'une paire de tennis. Les pattes de ce pigeon aussi sont rouges, tiens...) Il s'obscurcit de plus en plus. Je suis déçue : le spectacle du coucher de soleil n'a pas été au rendez-vous... Pour une fois que je sors...

Je sens mon nez couler, alors je renifle, légèrement.

Le ciel est d'un bleu gris, certes pas vraiment beau, mais il m'apaise et me donne un étrange sentiment de bien-être.

J'ai les mains qui gêlent... Mais j'apprécie, bizarrement, cette sensation : ce froid qui me picote les doigts, les frigorifie et celui qui s'aventure sous ma fine couche de vêtements.

Je commence à ne plus trop sentir le bout de mes doigts... Seulement sur ma main gauche, car la droite, elle, manie mon stylo bleu, un peu tordu d'ailleurs à force d'appuyer dessus avec mon index... J'ai même la trace du stylo sur mon majeur. Je le presse beaucoup trop... Cela me fait mal en plus.

Je serre le poing et regarde le sang revenir sous ma paume.

Oh ! Je suis en train d'assister à l'allumage des lampadaires qui ornent le parc. C'est joli...

Le reste :

Je reçois un appel. Ce sont les parents, et ils veulent qu'on rentre... J'appelle mes frères et ma cousine puis nous rentrons, dans la bonne humeur.

Je me promets alors d'écrire plus de tentatives d'épuisements dans d'autres endroits, histoire de m'habituer à prendre des notes et à m'excercer sur ma jolie passion.

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