L’ostéopathe 

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Bloquée en déplacements professionnels. Trouver un debloqueur d’urgence. Une chance, un unique créneau disponible. Monsieur Blaise Dupont, ostéopathe diplômé d’Etat, ouvre la porte de son cabinet. Justine se lève et titube.

  • ah vous venez pour le dos ?

« non pour vos yeux et votre bouche ». Il est un mix de tous ses fantasmes réunis même s’il n’est pas très grand.

  • oui ça se voit tant que ça ?
  • Oui racontez-moi tout pour que je puisse bien m’occuper de votre corps.

Ses mots lui font un effet dissipant presque la douleur d’espoir de mains partout sur son corps. Elle relate les événements récents lui ayant bloqué le haut du corps mais soutient que le bas fonctionne parfaitement bien, vu son réveil coquin avec ses deux mains. Le clin d’œil glissé comme point final de sa phrase reste totalement sans effet sur l’ostéopathe.

Il lui demande de se déshabiller intégralement et de s’allonger sur le dos sur la table. Elle ôte son chemisier qu’elle pose délicatement sur la chaise. Elle fait de même avec les bas et la jupe.

En se dirigeant vers la table, elle se laisse surprendre par « j’ai dit intégralement jolie dame ». Blaise est plus jeune d’une dizaine d’années environ mais semble connaître son métier vu déjà les explications données. Pourtant Justine n’en est pas à sa première consultation ostéopathique et jamais elle n’a eu à se mettre nue. Elle dégrafe son soutien-gorge, le pose avec le reste de ses vêtements et s’allonge sur le dos.

  • ah décidément vous ne voulez pas comprendre. Mais votre pudeur ne m’empêchera pas de vous soigner vous savez.
  • Mais je ne suis pas pudique Monsieur. Juste qu’un mal de dos ne se soigne pas au niveau de ma petite culotte.
  • Et bien détrompez-vous car à mon avis je dois manipuler votre scrotum.
  • Mon quoi ?
  • Détendez-vous je vais commencer par les cervicales et les épaules … avant de descendre sur votre thorax.

Allongée sur le dos, Justine sent les mains chaudes de Monsieur Dupont dans son cou, descendre sur ses épaules telles deux caresses parallèles et sensuelles. Elle imagine des choses coquines alors qu’il n’exerce que son métier mais quel talent. Se dirigeant vers son thorax, il approche son torse de son nez afin qu’elle inhale son parfum enivrant. Il lui susurre à l’oreille qu’il va appuyer sur son thorax mais prendre soin de ses seins. Elle se laisse toucher mais sent poindre ses tétons. Il lui fait remarquer qu’il n’y a rien d’excitant à ce geste médical mais qu’il n’est pas mécontent de voir de si jolis seins s’arrondir. Elle est pivoine de confusion. Elle se tait. Il se redresse et enlève ses mains avant de lui demander de se mettre sur un côté. Elle s’exécute sachant que l’opération va être réalisée à droite comme à gauche. Il passe sa main, sans le savoir sur son point G à elle. Et oui l’omoplate regorge de points orgasmiques. Elle ne peut contenir un léger gémissement. Il s’enquiert de ce bruit inhabituel dans son cabinet. Elle est rouge carmin de honte et en même temps l’excitation ne cesse de monter malgré eux.

  • Vous avez touché une zone qui m’est très sensible. C’est incontrôlable. Désolée.
  • Mais je n’ai jamais vu ça de ma carrière. M’autorisez-vous à en abuser ?
  • Je ne promets rien de mes réactions.

Il rit. Elle ne le voit pas pour voir s’il ne bande pas aussi. Il repasse sa main sur le déclencheur d’orgasmes. Elle ne peut retenir ce petit cri de plaisir. Elle ne regrette pas avoir conservé sa culotte qui commence à être fort humide. Il lui demande de changer de côté en approchant son visage de ses yeux comme s’il voulait l’embrasser. La confusion de Justine est totale. Elle s’allonge néanmoins sur l’autre versant. Il la manipule et caresse élégamment sans passer par cet autre point G. Puis il lui demande de se mettre sur le ventre. Elle sent presque son sexe au sommet de son crâne. Elle hésite un quart de seconde et porte ses bras au dessus de sa tête comme pour se gratter et elle l’effleure. Sa réaction est instantanée à lui aussi. Le silence s’installe. Il malaxe son dos avec vigueur en contournant le point G, avant d’y revenir volontairement pour le plaisir comme il dit. Elle demande si elle peut à nouveau se gratter la tête et la réponse est foudroyante « avec plus de vigueur alors ! ». Elle caresse l’ostéopathe par dessus ce pantalon qui fait rêver. Ce blanc qui ne tient que par un cordon.

Il est dur. Il lui précise que la séance prend une tournure inhabituelle mais qu’il doit néanmoins vérifier son scrotum et son périnée. Mais avant elle doit marcher un peu. Elle se lève et fait les cent pas dans le cabinet. Ils s’observent. Elle le dévore des yeux pendant que lui oscille entre ses yeux et ses jambes, son bassin. Il bosse quoi !

Il lui demande de lever les bras. Puis de se pencher en avant. La table les sépare.

ah ce dos n’est pas parfait encore, dit-il en s’approchant d’elle par derrière.

Elle se penche à nouveau en avant. Il appuie une côte tout en se plaquant contre son fessier. Il l’invite à retirer le seul bout d’étoffe qu’elle porte encore. Elle n’hésite plus. Elle a envie de lui.

Il lui demande de s’asseoir sur la table qu’il lève à bonne hauteur. Elle doit approcher plus au bord. Il est face à elle, une main dans son dos, l’autre à la lisière de son clitoris. Elle ne sait plus si le geste est technique ou orgasmique mais ils ne se quittent pas des yeux. Leurs lèvres s’approchent au fur et à mesure qu’il enfonce son doigt pour tester la souplesse du périnée. Il en coulisse un deuxième avant d’y adjoindre un troisième. Elle entend les gouttes de mouille tomber sur le sol. Leur baiser est doux et passionné. Elle sort son sexe de ce pantalon blanc devenu trop étroit. La table est réglée pour ne rien bouger, juste s’approcher et la pénétrer. Elle jubile de plaisir. Il se frotte en elle tout en cherchant le point G dorsal. Elle ne contient plus aucun son. Elle s’extasie comme dans un lit. Il pense aux patients dans la salle d’attente et la bâillonne d’une main. Elle se ressaisit. Il se retire pour la contraindre à la verticalité. Elle se penche sur la table pendant qu’il achève de jouir en levrette.

La voilà rétablie, testée et approuvée. Elle n’a plus qu’à payer.

Rêve ou réalité ? Réalité ou fantasme ? À faire ou à refaire ?

Il faut avoir besoin d’un ostéopathe pour savoir.


jFA

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