La Chanteuse de l'opéra
Moins d'une minute de lecture
Elle s'assied devant le piano
Et entonne une mélodie
Si douce qu'on en pleure
Quand elle atteint notre âme
Et sous ses doigts bénis
De quelque talent divin
Les notes épousent le chant
Et l'on croit entendre un oiseau
Alors la salle est subjuguée
Mais personne n'applaudit
Pour n'entendre que la voix
De la chanteuse de l'opéra
Et quand cette ode magique
Délicatement prend fin
Le silence qui la suit
Est aussi beau qu'elle
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