Chapitre 4

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De retour au travail, la nouvelle du week-end me hantait. Je n'arrivais pas à me concentrer. Je m'étais pourtant promis d'attendre ma pause déjeuner, pour faire mes recherches, sur la femme de mon nouveau frère.

Impossible !

Toutes ses informations à ma disposition m'appelaient, me réclamaient.

Elle travaillait dans une structure un peu plus grosse que la mienne, mais à peu près identique dans le travail. Je cherchais quelque chose dans mon ordinateur, sans vraiment savoir quoi, mais je le compris exactement quand il se présenta à moi. Son responsable devait partir bientôt en retraite et mon entreprise cherchait un remplaçant depuis une semaine. Était-ce un signe ?

C'était une opportunité pour moi, du point de vue de ma carrière. A tel point qu’il y avait même peu de chance que je sois pris en réalité. Mais quand j’avais une lubie, il m’était très difficile d’en faire fi. Ce n’était pas dans mon caractère. Le plus était peut-être de simplement en parler à mon directeur, pour prendre la température. Juste un petit coup de fil, comme ça, vite fait.

― Allô Edouard, c'est Maxime.

― Bonjour Maxime. Que me vaut le plaisir.

― De temps en temps je fouille sur les offres d’emploi et là j’en ai vu une sur Strasbourg qui pourrait m’intéresser, dis-je en déformant légèrement la réalité.

― Tu veux dire, chez nous, j'espère.

― Oui bien sûr, pour remplacer Philippe Schmitt.

― Oh, je suis surpris, je croyais que tu voulais rester sur la capitale.

― Tu veux dire que ça t'embête, si je postule ?

― Non, pas du tout, au contraire. C'est que je t'ai proposé un poste d'ingénieur, dans ce même service, il y a quatre ans et tu m'as fait comprendre, à l'époque, que tu ne voulais pas retourner en Alsace.

― Et bien j'ai changé d'avis et surtout le poste est une vraie opportunité pour moi. Alors j'aimerais savoir si j'ai mes chances ? demandai-je par réflexe.

― Je ne voudrais pas te faire de fausses joies, mais j'appuierais ta candidature. Je te dirais même que tu peux commencer à prospecter les appartements.

― Et bien je suis agréablement surpris, par ta réponse, remarquais-je comme si je me laissais emporter par un tourbillon que je ne maitrisais pas vraiment.

― Tu es vraiment un de nos meilleurs éléments Maxime et tu as un fort potentiel qu'il faut cultiver.

― Je suppose qu'il va me falloir réaliser un entretien ?

― Oui, nous pourrions organiser ça sur Strasbourg la semaine prochaine avec Philippe. Tu me prépares tes prétentions salariales ?

― Oui parfait, répondis-je du tac au tac, sans même regarder mon calendrier.

À peine raccroché, je réalisais que je venais de prendre un engagement, alors que ce matin, je ne l'avais même pas imaginé. Étais-je devenu fou ? Et pourquoi aller à Strasbourg ? Quel était mon but ? J'étais encore incapable de répondre à ces questions. L'idée de me rapprocher de ma famille avait toujours été un frein, étonnamment. La relation avec mon père avait toujours été conflictuelle et pesante. Mais cette inquiétude fût dissipée par l'idée de profiter plus souvent de ma petite Ninon.

Ma sœur était venue quelques fois à Paris et me l'avait même laissée un week-end. C'est là que j'avais vraiment découvert ce petit bout de chou. Je n’avais pas pour autant développé une fibre paternelle, mais j’aimais être le tonton parfait. Nous échangions donc régulièrement des messages avec ma sœur et Ninon faisait de petites vidéos pour me montrer ses dessins ou ses roulades.

Dès le lendemain, donc, le rendez-vous fut programmé pour le lundi matin qui suivait. La première au courant fut ma sœur que j’appelais dans la foulée pour lui proposer de manger avec elle le midi. Elle sauta de joie à l’idée de me voir plus souvent et enchaîna donc sur une sorte de diarrhée verbale, énumérant toutes les choses que nous pourrions faire, si je déménageais.

Tout allait si vite que les nuits suivantes, je me réveillais à plusieurs reprises, commençant même à accumuler de la fatigue. Mais il n’était pas dans mes habitudes de rester dans un état de stress contre productif pour le boulot.

J'avais donc vraiment besoin de Maëva !

Une valeur sûre. Je l'avais rencontré quelques mois plus tôt en boite de nuit. Nous avions très vite sympathisé et avions passé ensuite la nuit chez moi, où nous avions fait l'amour. Le lendemain, quand je lui avais dit que je ne cherchais pas de relation sérieuse, elle m'avait laissé, tout simplement, son numéro. Clairement elle non plus n’avait pas de projets de couple, mais elle appréciait d’avoir quelques bons coups dans son carnet d'adresses. J'avais apprécié la petite flatterie et toutes les fois où je l'avais revu depuis.

« Salut Maëva, dispo ce soir ou demain ? »

« Ce soir, si tu veux, 20h :) »

« Je t'adore :) »

« A tout à l'heure, par contre j'ai prévu un ciné avec une copine, donc vite fait bien fait »

« Ok, pas de soucis »

Ce soir, je rentrerais un peu plus tôt qu'à l’accoutumer, histoire de prendre une douche, avant l’arrivée de ma partenaire. Et quand l'interphone sonna, je sortais à peine de la douche.

« Oui ? »

« C'est Maëva »

« Je t'ouvre »

Elle était en avance de dix bonnes minutes.

― Entre, désolé, tu es en avance. Je n'ai pas eu le temps de m'habiller.

― De toute façon, je n'avais pas l'intention de profiter de tes vêtements, ajouta-t-elle avec un clin d’œil.

Elle posa sa main sur mon torse et me poussa pour me faire reculer jusqu'à mon fauteuil, dans lequel je tombai lourdement n’ayant pas bien estimé la distance. Elle ouvrit la serviette qui était autour de ma taille et mit sans attendre ma queue dans sa bouche. Je savais que je pouvais compter sur elle, pour me faire oublier mes soucis. Elle fit rapidement grossir mon sexe avec des allers et retour humides, sans le moindre préliminaire et j'adorais ça.

― J'aime une queue qui sent le savon, dit-elle en retirant son pantalon et sa culotte.

Avant de la laisser tomber au sol, elle sortit une capote de sa poche qu'elle déroula sur mon manche avec sa bouche. Elle se redressa, me tourna le dos en glissant ses cheveux sur son épaule droite et vint s'asseoir sur mon sexe en érection. Mes mains vinrent sur sa taille pour accompagner ses premiers va-et-vient. Je voyais les muscles de ses cuisses se contracter, pendant que mon sexe rentrait et sortait du sien. Elle s'allongea sur moi et prit mes mains pour les mettre sur sa poitrine qui remuait au rythme de notre coït. Son visage se tourna vers moi et prit quand même le temps de m’embrasser en glissant sa langue dans ma bouche.

Mon excitation montait déjà et je dus bloquer ses mouvements pour ne pas terminer trop vite. Mais Maëva, commença à caresser nos deux sexes. Elle ne voulait pas me laisser de répit. Son bassin ondulait très légèrement alors que ses doigts ne s’occupaient plus que de son clitoris. Elle accéléra le rythme de ses doigts en même temps qu'elle reprit les va-et-vient. Lents au début, ceux-ci devinrent soutenus et profonds.

Très doucement, elle me demanda de jouir, comme une plainte sensuelle. Je l'attrapais par la taille, me redressais et la mettais à genoux sur le fauteuil, les mains poser sur le dossier. Sans la moindre douceur, je la prenais sauvagement. Mes coups de reins étaient rapides et lui laissait échapper des cris de plaisir. Je sentis son sexe se resserrer sur le mien, ce qui déclencha immédiatement mon orgasme.

Maëva était exactement ce qu'il me fallait. Elle repartit aussi vite qu'elle était venue me disant un simple « Tu m'appelles ? ».

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