Chapitre 8

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CHAPITRE HUIT

22 AOÛT 2017

— Je t’ai déjà dit non ! insistai-je.

Cela faisait maintenant vingt minutes que Juliette me prenait la tête pour que j’invite Maxime à la soirée de son cousin Olivier.

— Je le connais à peine ! Je ne vais pas l’inviter !

— Mais si, justement ! Comme ça il verra que tu es intéressée par lui.

— On est déjà allé à deux rendez-vous, bien sûr qu’il sait que je suis intéressée !

— Tu ne l’as pas embrassé la dernière fois pour lui dire au revoir, il a des doutes maintenant !

— Mais qu’est-ce que tu en sais ?

— Je le sais, c’est tout ! Invite-le !

— Aucune chance, tranchai-je en me dirigeant vers la salle de bain pour me laver, mettant fin à cette conversation.

Je profitais de la chaleur de l’eau pour réfléchir. Il ne m’avait pas recontacté pour me proposer un troisième rendez-vous. Juliette avait peut-être raison sur un point : c’était à moi de faire le premier pas et d’aller vers lui. Mais lui proposer de participer à une fête d’ados… ça ne ressemblait pas à un troisième rendez-vous digne de ce nom selon moi. Bon, Juliette et ses amis n’étaient pas des ados, mais on parlait bien d’une beuverie dans une maison avec de la musique à s’en détruire les tympans.

J’avais un peu de mal avec les façons de séduire de cette époque. La « drague » était un concept qui m’échappait un peu. Enfin, ce que je comprenais de la drague se traduisait par un comportement aguicheur visant à avoir des relations sexuelles. Et je refusais de m’abaisser à ce genre de choses.

— Bon, j’avais un comportement aguicheur. Mais c’était un aguicheur modéré et dans le respect de ma propre personne.

— Maxime est disponible pour venir samedi, m’affirma Juliette quand je sortis de la salle de bain.

Je la regardais avec incompréhension quand je remarquais qu’elle avait mon téléphone à la main. Mon air surpris fut remplacé par de l’indignation puis de la colère.

— Je peux savoir pourquoi tu as fait ça ?

— Il faut bien que tu le revoies !

— Je t’ai dit que je ne voulais pas l’inviter à cette soirée, Juliette ! Je peux savoir pour quelles raisons tu as outrepassé ma volonté ?

Elle sembla surprise de ma réaction et se renfrogna sur elle-même.

— Je pensais que tu ne voulais pas l’inviter par égo… que tu attendais qu’il t’envoie le premier message… Je suis désolée.

— Tu as raison d’être désolée ! J’allais l’inviter à faire un truc un peu plus romantique qu’aller à une soirée ! Mais cette époque ne semble pas savoir ce que « séduire » signifie !

Elle se mit à triturer ses doigts en s’excusant et je me rendis compte que je m’étais un peu trop emportée. Je respirais un coup et m’assis à côté d’elle.

— Excuse-moi d’avoir crié.

— Non, tu as raison… je n’aurais pas dû m’immiscer dans ton couple…

— On n’est pas en couple, dis-je avec un sourire.

— Vous sortez ensemble, alors vous être en couple.

Un petit sourire, encore gêné, naquit sur ses lèvres.

— On ne s’est pas encore embrassé, alors on ne sort pas ensemble.

— Tu as intérêt à l’embrasser pour ce troisième rendez-vous ! Sinon il va commencer à se poser des questions !

Et voilà la Juliette que je connaissais.

— Étant donné que ce « rendez-vous » se passera en soirée, je verrais ce que je peux faire… concédai-je.

— Mais justement ! C’est très romantique une soirée !

Je ne voyais vraiment pas comment un groupe de personnes bourrées pouvait créer une ambiance romantique. Devant mon air septique, elle s’expliqua :

— Pas la soirée en elle-même, mais la fin de la soirée. Souvent, vers la fin de la soirée, les gens s’isolent et discutent. C’est à ce moment-là que les cœurs s’ouvrent !

— De toute façon, je pense qu’on ne va pas s’éterniser.

— Pourquoi ?

— Maxime à vingt-neuf ans. Qu’est-ce qu’il va aller faire à une soirée chez des gamins de vingt ans ?

— J’ai vingt et un ans ! s’indigna-t-elle. Et Olivier a vingt-deux ans. Les gens de la soirée seront des étudiants, alors la moyenne d’âge sera de vingt-trois, peut-être vingt-quatre ans. Dans ta tranche d’âge je te le rappelle.

— Ça change tout, me moquai-je. Je ne suis pas très fan des soirées étudiantes, et je pense que lui a dépassé ce stade depuis quelques temps.

— Un vrai couple de rabat-joie !

— On n’est pas en couple, rappelai-je.

Elle rit.

— Ne recommence pas !

La soirée arriva bien plus vite que je ne l’aurais imaginé. Probablement parce que je n’avais aucune envie d’y aller. Et encore moins parce que j’y emmenais Maxime.

Nous avions convenu qu’il viendrait jusqu’à l’appartement de Juliette avec sa voiture puis que nous nous y rendions tous ensemble dans la voiture de Roman. Mais c’était sans compter sur Maxime qui changeât d’avis au dernier moment.

— Allez, monte ! me dit-il alors que Juliette et Roman nous attendais dans la voiture. Après réflexion, je préfère prendre ma voiture.

— Je ne connais pas le chemin !

— On va les suivre, il n’y a pas de problème. Et si jamais on les perd, demande à Juliette l’adresse. On mettra mon GPS.

— Très bien, capitulai-je.

Il me lança un sourire victorieux et je levais les yeux au ciel.

— Laisse-moi deviner, dit Juliette quand j’arrivais près de la voiture. Il veut prendre sa voiture ?

— Exactement !

— Au cas où vous choisiriez de rentrer de votre côté… dit-elle avec un sous-entendu gros comme le monde.

— Je ne vais pas coucher avec lui, m’indignai-je.

Je tentais quand même de garder ma voix basse, pour que Maxime ne m’entende pas. Elle me fit un grand sourire qui dévoila toutes ses dents et j’entendis Roman rire derrière elle.

— On vous suit, ajoutai-je avant de les quitter sans leur laisser le temps de dire quoique ce soit d’autre.

Je montais dans la voiture de Maxime et lui dis de démarrer.

— Tu boudes ? demanda-t-il avec un regard inquiet.

Mince, je n’avais pas remarqué que je n’avais pas ouvert la bouche depuis le départ.

— Pas toi.

— Tu boudes Juliette ? demanda-t-il avec des yeux rieurs.

— Oui. Elle ne cesse de se moquer de moi.

— Pourquoi ?

— Ça ne te regarde pas, dis-je avec un air moqueur.

En fait, ça le regardait totalement étant donné qu’il était la raison pour laquelle elle me charriait. Mais il n’avait pas besoin de le savoir.

— J’espère qu’on ne va pas trop s’ennuyer ce soir, dis-je après un autre moment de silence.

— Parce que tu as l’intention de t’ennuyer ?

— Je ne suis pas très fan des soirées étudiantes, avouai-je. Juliette m’a presque forcée à venir.

— Et tu t’es dit que quitte à passer une mauvaise soirée, autant en faire profiter quelqu’un d’autre ?

— Je me serais sentie mal que tu passes une soirée amusante tandis que je m’ennuyais comme un rat mort. Il n’y aurait pas eu de justice.

— Tu es si bienveillante.

Je souris comme une idiote. Quand je m’en rendis compte, je tournais la tête vers la fenêtre en priant qu’il ne l’ait pas vu.

— Tu es très belle ce soir, me dit-il finalement.

— Il faut remercier Juliette, elle adore oublier que je ne suis pas une poupée qu’on habille et maquille à sa guise.

Il rit.

— Je me demande comment tu t’habilles quand elle n’est pas derrière toi pour te conseiller.

— À peu près comme la façon dont je m’habille quand je courre le dimanche matin, plaisantai-je.

— Bon, il faudra revoir ça alors.

— En disant « on », tu veux dire « toi » ?

Il me fit un sourire énigmatique et se moqua de moi.

— Il faut bien quelqu’un pour faire de toi une vraie française, non ?

— Je ne suis pas suffisamment française pour toi ? demandai-je en feignant l’indignation.

— Tu es trop sincère pour être française.

Je le regardais avec surprise. Comment pouvait-on être « trop sincère » ? En voyant mon air surpris, il ajouta :

— Les françaises ont tendance à être fausse et à se cacher derrière des faux-semblants.

— Tu parles comme un vieux, me moquai-je.

Il fit un sourire en coin qui me fit craquer.

— J’ai presque trente ans, me rappela-t-il.

— Je n’ai pas vingt ans non plus.

— Vingt-six ans, c’est encore jeune.

— Vingt-cinq ans, m’indignai-je.

Aux yeux moqueurs qu’il arborait, je devinais qu’il ne s’était pas trompé. Il savait très bien quel âge j’avais. Cet enfoiré.

— Imbécile, marmonnai-je en croisant les bras.

— Quel dommage que tu doives supporter un imbécile pendant toute une soirée, dit-il en se garant à côté de la sortie, quand nous arrivâmes à destination.

À peine posai-je un pied hors de la voiture que le bruit sourd de la musique m’atteint. Il était seulement vingt et une heure et ils étaient déjà en train de danser.

Une boule d’angoisse me pris le ventre mais Maxime la calma d’un seul geste, sans s’en rendre compte : il posa sa main dans le creux de mes reins et m’incita à avancer. Il murmura également à mon oreille :

— Entrons dans la fosse aux lions…

Sa remarque me fit sourire et me détendit un peu. À mon époque, ce genre de soirée n’existait pas, tout simplement car la présidente Marlène Grenaud a interdit la consommation d’alcool dans les années 2230 ou 2240, je ne me souvenais plus exactement. Le fait est qu’à mon époque, toutes les substances pouvant affecter les facultés physique et psychologique de l’Homme ont été totalement interdites. Et je m’étais renseignée sur internet : les statistiques concernant les conséquences de l’alcool m’avaient donné froid dans le dos. Cette génération était tellement inconsciente…

Nous approchâmes de l’entrée et la terrible odeur de fumée de cigarette me foudroya tandis que nous traversions le groupe de fumeur qui avaient fait du porche leur territoire. Je toussais et Maxime se moqua de moi. Je lui jetais un regard meurtrier.

— Tu n’imagines pas le nombre de personnes qui meurent à cause de cette horreur.

— Oh, je l’imagine très bien.

— Je ne comprends pas l’intérêt qu’ils ont à fumer…

— C’est parce que tu ne viens pas du même monde que nous.

Cette phrase créa un frisson de terreur qui parcouru la totalité de mon corps avant que je comprenne qu’il ne parlait que de mon soi-disant pays d’origine. Il ne savait rien de ma véritable vie, et il ne pouvait pas le deviner, aussi intelligent soit-il. Je retrouvais doucement mon calme en lui répondant, l’air de rien :

— Vous avez définitivement un problème avec les effets de mode, constatai-je. Il suffit qu’un berger fasse quelque chose et tous les petits moutons vont faire pareil.

Comme nous approchions de la source de la musique, nous devions parler de plus en plus fort, et nous rapprocher de plus en plus, pour pouvoir communiquer.

— Ça se calme avec l’âge.

— Tu dois être complètement guérit dans ce cas, répondis-je avec un sourire moqueur, feignant l’innocence.

L’expression de son visage à ce moment-là me fit bien plus d’effet que ce que j’avais imaginé. Il commença par sourire amusé l’air de dire « elle me cherche là ? » avant de passer sa langue sur ses lèvres et de mordiller sa lèvre inférieure. Il attrapa mon bras soudainement et me coinça contre le mur en me murmurant à l’oreille :

— Tu n’oserais pas encore sous-entendre que je suis vieux, si ?

Je frissonnais et sentis tous mon corps réagir à cette étreinte. Je sentis mes joues me brûler et j’étais bien heureuse qu’il ne puisse pas le voir dans la pénombre ambiante.

— Parce que je pourrais être très, très énervé…

Il passait sa main sur ma hanche et se collait à moi. Il avait une voix suave et je sentais son souffle dans mon cou. Il me faisait perdre tous mes moyens.

Ce qui me ramena à la réalité fut le visage ravi de Juliette quand je croisais son regard. Elle dit quelque chose à Roman, qui nous regarda à son tour en souriant. Au moins, ils m’avaient ramené à la réalité, et je pus répondre :

— Mon cher Maxime, je n’oserais pas sous-entendre une chose pareille. Je le dis haut et fort : tu es vieux.

Il leva les yeux au ciel. Il avait envie de rire mais s’en empêchait, cherchant le meilleur moyen de me faire payer cet affront. Il regarda à droite, puis à gauche, mais semblant ne rien trouver qui lui convienne, il dit simplement :

— Je te ferais payer ça, au moment où tu t’y attendras le moins.

Il relâcha la pression et j’en profitais pour m’extraire de son étreinte en ajoutant :

— Ouah, qu’est-ce que j’ai peur !

Il sourit malicieusement et me suivit tandis que je pénétrais dans la pièce principale.

La musique me donna mal à la tête à la seconde où j’ouvrais la porte, et je félicitais la personne qui avait isolé les pièces de cette maison. Maxime me tira vers la table où étaient étalés les différents alcools et leurs diluants. Je voulus prendre un verre mais il me l’arracha des mains et entrepris de le remplir lui-même. Je lui jetais un regard entendu, ne pouvant lui dire à voix haute ce que je pensais de son attitude, quand il versa un liquide transparent dans le gobelet. Il mélangea l’alcool avec une boisson gazeuse. Quelle combinaison étrange.

Une fois son cocktail terminé, il me tendit le verre. Je haussai un sourcil l’air de dire « même pas en rêve » mais il insista. Je fis non de la tête alors il porta le verre à ses lèvres et en bus une gorgée en haussant les épaules. Reposant son verre, il me montra les nombreux autres alcools, me demandant silencieusement ce que j’aimais. Je refusais une seconde fois de boire la moindre goutte d’alcool et il me lança un regard qui disant clairement : « vas-tu arrêter de faire ta mauvaise tête ? », auquel je répondis en lui tirant la langue. J’avais vu Juliette le faire plusieurs fois à Roman lorsqu’il la taquinait, et cela sembla fonctionner de la même façon avec Maxime. Il leva les yeux au ciel et remplis mon verre avec du jus d’orange, l’air faussement agacé.

Les quelques minutes qui suivirent furent particulièrement gênantes, et c’était la raison pour laquelle je n’avais pas voulu emmener Maxime à cette soirée. Nous restions plantés tous les deux dans un coin de la salle sans pouvoir échanger le moindre mot, à siroter nos verres.

À un moment, je vis Maxime terminer son verre d’un seul coup, avant de prendre le mien et de lui réserver le même sort. Devant ma surprise, il posa les deux verres sur la table avant de prendre ma main et de me trainer sur la piste de danse. Quand je compris qu’il m’emmenait danser, je m’arrêtais net et lui fit comprendre qu’il n’y avait pas moyen que ça arrive.

D’un regard, il me fit comprendre que je n’avais pas le choix. J’avais beau tirer de mon côté, j’avais clairement moins de force que lui. Ou moins de conviction, mais je ne l’avouerai jamais. Après tout, je pouvais l’immobiliser en cinq secondes sans problème.

Pour lui montrer à quel point j’étais têtue, je refusais de bouger le moindre orteil sur la piste de danse et le regardais droit dans les yeux en croisant les bras. Il sourit et décroisa mes bras, me forçant à le suivre dans une danse que je ne connaissais pas. Il me fit tourner vivement sur moi-même, me rapprocher, puis m’éloigner de lui, le tout sur le son de la musique. Si je n’avais pas été persuadée d’être ridicule, j’aurais presque apprécié ce moment. Presque.

À la fin de la chanson, j’étais essoufflée et je mourrais de soif. Je me dirigeais vers la table des boissons et me servis un nouveau verre. Seulement, je n’eus même pas le temps de le porter à mes lèvres que Maxime me le prit des mains et le descendis en une seconde. Puis il se remplit un nouveau verre et le vida aussitôt. Le troisième qu’il remplit, il me l’offrit avec un sourire innocent. Je le fusillais du regard en le buvant. Puis il me tira à l’extérieur de la maison.

Quand je fus de nouveau capable d’entendre, ce fut pour entendre les vomissements d’une fille qui devait avoir bien trop bu pour sa condition. Maxime me traina alors dans un coin du jardin où il n’y avait personne. Il en profita pour mettre sa veste sur mes épaules.

— Si tu crois que je vais te pardonner parce que tu te montres gentil avec moi, tu te mets le doigt dans l’œil.

Il me fit un sourire adorable.

— J’imagine que je vais devoir faire mieux que ça…

Sur ces mots, il se pencha vers moi et posa doucement ses lèvres sur les miennes.

Nous passâmes la soirée à discuter de tout et de rien dans le jardin, et quand le soleil commença à se lever, nous décidâmes qu’il était grand temps de rentrer. Alors que je m’apprêtais à sortir de sa voiture, il me proposa, d’une voix pleine de sous-entendus :

—Tu peux toujours dormir chez moi, si tu ne veux pas dormir dans le canapé de Juliette…

Je ne pus m’empêcher de sourire à sa proposition. Bien sûr que je mourrais d’envie de le suivre, mais j’adorais également l’idée de le faire mijoter encore un peu. Alors je me penchais vers lui et lui offrais un doux baiser, avant de lui dire :

— Ne me tente pas.

***

Quand je passais le pas de la porte de chez Juliette, celle-ci se jeta sur moi. Elle était en pyjama, démaquillée et décoiffée mais elle ne semblait pas du tout endormie.

— Tu rentres tôt ! C’était si nul que ça ? s’inquiéta-t-elle.

— Qu’est-ce que tu me racontes ?

— Mais, toi et Maxime ! Vous avez… ?

Elle ne finit pas sa phrase, mais je compris parfaitement où elle voulait en venir.

— Non.

— Quoi ? Ne me dis pas que vous avez juste dormis ? Si c’est le cas, j’abandonne : ton cas est désespéré !

— Mais on n’a pas dormi, expliquai-je. Je rentre de la soirée, là !

— Quoi ? Mais qu’est-ce que vous avez fait tout ce temps ?

— On a parlé !

Elle eut l’air dépitée.

— Mais on s’est embrassé.

Comme je m’en doutais, elle se mit à sautiller de joie.

— Génial ! Mais, c’est lui qui t’as embrassé ou c’est toi qui l’as embrassé ?

— Ça dépend.

— Ça dépend de quoi ? demanda-t-elle, perplexe.

— De quelle fois tu parles, répondis-je avec un sourire idiot.

Elle rit de plus belle.

— La première fois, évidemment !

— C’est lui.

— Pas étonnant. S’il devait attendre après toi pour avoir quoique ce soit, il pourrait mourir de vieillesse !

Je soupirais et pris mes affaires. Je filais sous la douche avant qu’elle ne me pose d’autres questions embarrassantes.

Je n’arrivais pas à retirer ce sourire idiot de mes lèvres. Dans un sens, ça m’agaçait, mais dans un autre, j’étais plus heureuse que je ne l’avais été depuis très longtemps. Mais mon bonheur allait être écrasé par la dure réalité des semaines qui suivirent.

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