Chapitre 1 : tellement j’étais parti dans les étoiles

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Cette paix retrouvée en France allait me permettre de reprendre mes études, en particulier ma dernière année du cycle final de la scolarité. La question qui se posait ensuite était : doctorat ou pas doctorat ? Mes années de guerre m’avaient amené à me passionner pour les explosifs et j’avais la grande tentation de me spécialiser dans ce domaine alors que les enseignements de l’ICPI étaient trop généralistes, pas assez pointus. J’espérais que cette bifurcation dans mon orientation allait me permettre de trouver un lien – enfin- entre la chimie et les étoiles. Finalement, choisissant la simplicité, je décidai de me limiter au diplôme d‘ingénieur mais de basculer au Service des Poudres de la délégation ministérielle à l’armement. J’allais essayer de réaliser ma dernière année avec en vue un double diplôme, celui de l’ICPI et celui de l’ENSTA[1]. Je fus reçu par le directeur des études, un Général de division :

  • Mes respects, mon général
  • Bonjour, jeune homme. Content de reprendre vos études ?

Il avait dû lire mon dossier. Je n’étais pas certain que ces quelques années chez les FTP, ces résistants communistes, allaient plaider en ma faveur pour intégrer une école placée sous la tutelle du ministère de la Guerre, qui s’appelait encore comme cela, malgré la capitulation signée en mai 1945. Certes, il y avait quelques communistes dans le Gouvernement Provisoire de la République Française, présidée par le Général de Gaulle, mais ils n’étaient que deux. De plus, la hiérarchie militaire n’avait jamais vraiment aimé les « rouges »… :

  • Oh oui, mon général.
  • Croix de guerre et médaille de la résistance, d’après ce que je vois dans votre dossier ? Avec étoile de bronze en plus ?
  • Oui, mon général.
  • Grade de lieutenant également ?
  • Affirmatif, mon général !
  • Dans les FTP ?
  • Euh, oui mon général…
  • N’ayez pas honte, jeune homme ! Soyez fier de ce que vous avez accompli durant ces années. La première ville française libérée, c’est quand même quelque chose, ça…
  • ….
  • Bon, vous verrez, il y a pas mal de militaires dans vos collègues. Ils sortiront avec le grade de sous-lieutenant. Vous êtes donc théoriquement leur supérieur. Je dis bien théoriquement, il n’est pas certain que votre grade des FTP soit le même dans l’armée française régulière…Je compte donc sur vous pour faire profil bas. Seuls les résultats compteront.
  • Oui mon général.
  • Vous pouvez y aller, jeune homme et encore bravo !
  • Merci mon général.

Je quittai alors son bureau. Avant que je n’en franchisse la porte, il me fit une dernière recommandation :

  • Dans cette école, pas de politique, nous sommes d’accord ?

Mon passé FTP avait dû lui revenir à l’esprit sans doute…

  • Bien sûr, mon général !

Là commença une des plus belles années de ma vie. Entouré uniquement d’hommes, enthousiastes comme moi, dont certains avaient aussi été résistants voire dans la division Leclerc, j’ai vraiment pris mon pied. De plus, cette école était en région parisienne et inutile de vous dire que le Paris de 1945-1946 était particulièrement animé, même si les pénuries se faisaient parfois cruellement sentir, y compris pour des produits tous simples comme le savon ou le papier. C’était un vrai paradis pour des jeunes hommes d’une vingtaine d’années, heureux de retrouver la vraie vie étudiante. Certes le travail était ardu et nous demandait beaucoup d’efforts – de plus, les militaires sont rarement de bons pédagogues - mais les matières nous passionnaient.

Enfin, je me plongeai en théorie sur ce domaine que je n’avais fait qu’effleurer en cours jusqu’alors, et en pratique lors de mes années de résistance. Je découvris la physique des poudres, la chimie des explosifs, la science des combustions rapides et lentes, la pyrotechnique et devins le spécialiste de l’école pour ce qui était des feux d’artifices. Ce fut cette année-là également que je fis le lien entre la chimie et l’espace : il y avait un petit club d’astronautique au sein de l’école et j’en devins rapidement l’un des membres les plus actifs. Je passais aussi mes nuits à observer le ciel à la recherche de cette étoile mystérieuse vue durant mon enfance. Les autres membres du club n'en avaient pas non plus entendu parler, mais je ne désespérais pas, et appris beaucoup de choses en leur compagnie. Je restais souvent sur place le week-end, profitant de l’école quasi déserte pour essayer différents types de combustibles, de comburants,[2] pour faire voler mes petites fusées le plus haut possible. Il y eut quelques fenêtres brisées durant mes essais, que je réparai discrètement avec l’aide du concierge de l’école, qui était devenu mon « complice » en quelque sorte.

En parallèle, j’appris non seulement à modifier les formes, mais aussi les couleurs des explosions avec divers oxydes métalliques. C’est d’ailleurs moi, une fois la remise des diplômes effectuée, qui allait tirer le feu d’artifice de l’École, en présence des parents et familles ainsi que du ministre des Armées – le nom avait changé en janvier 1946 - lui-même. Pour cette soirée, j’étais un peu tendu devant les enjeux et le public présent, mais j’avais répété tellement de fois auparavant que l’échec n’était pas envisageable. C’était moi qui allais créer les étoiles ce soir-là !

La soirée, comme le feu d’artifice, fut un succès. J’eus même droit aux félicitations du ministre en personne. Il en profita pour me demander si je savais quoi faire après mes études. Puisque ce n’était pas le cas, il me donna rendez-vous le 1er septembre – un dimanche - à 14 heures dans son bureau. Il aurait une proposition à me faire, me dit-il d’un air de conspirateur. Et le dimanche, il n’y avait personne dans les bureaux, nous serions tranquilles. Tranquilles pour quoi ? Plusieurs fois dans l’après-midi, j’avais noté que le directeur et le ministre parlaient longuement - rien de plus normal pour une école relevant de ce ministère. J’avais également remarqué qu’ils se tournaient fréquemment dans ma direction tout en discutant, comme si j’étais le sujet de leur conversation….

Le lendemain, oubliant ce rendez-vous ainsi que cet échange dont je semblais être l‘objet, je quittai mes camarades de classe pour repartir avec mes parents vers notre Ardèche, le diplôme de l’ENSTA en poche. Il ne restait plus qu’à passer à l’ICPI récupérer le second. Mes parents étaient très fiers de moi. Pourtant, je n’avais finalement pas eu l’impression de faire des efforts si importants. Quand j’étudiais un sujet qui me plaisait, j’y consacrais toute mon énergie et mon temps. Rien d’autre ne comptait.

Les mois de juillet et août furent l’occasion de reprendre une vie normale à Annonay, de retrouver aussi bien mes camarades d’école primaire que les anciens résistants, et Paulo en particulier. Les cafés de la ville se souviennent encore bien de cet été-là. Le poste de police, auquel nous avions rendu quelques visites nocturnes aussi, histoire de nous dégriser. Quel plaisir de se sentir vivre et de profiter à nouveau des épaules de mon ami pour me ramener chez lui quand je ne pouvais plus marcher.

La fin de l’été approchait et fin août je me mis à repenser à ce rendez-vous avec le ministre, un dimanche. Il voulait que nous soyons tranquilles pour quelle raison?

Ce fameux 1er septembre, je sortis du train à la gare de Lyon, éreinté par les très longues heures de voyage. J’avais dormi quasiment tout le trajet, mais dans une position inconfortable. En sortant de la gare, je me remémorais les mots du ministre à la remise des diplômes qui « voulait être tranquille avec moi… ». Un peu inquiet, je hélai un taxi et lui donnai le nom du ministère des Armées.

  • Un dimanche, vous êtes sûr ?
  • Oui, oui, c’est bien là que j’ai rendez-vous avec le ministre…
  • Le ministre, carrément ? Vous êtes un Monsieur ?
  • Oh non, juste un ingénieur.
  • C’est parti, Monsieur ! Vous savez, ça me fait drôle d’appeler de cette façon quelqu’un qui a l’âge de mon fils…
  • Ne vous en faites pas, si ça vous gêne, appelez-moi Robert, tout le monde m’appelle comme ça.
  • Bien, Mons… Robert, en route pour l’hôtel de Brienne. Vous verrez, le dimanche, il n’y a personne dans les rues de Paris, on y sera rapidement.
  • Ne roulez pas trop vite, on a tout le temps, je n’ai rendez-vous que dans une heure. Vous pourriez passer par les grands boulevards ?
  • Pas de problème Mons… Robert…

Après moult détours à ma demande, en passant par des quartiers que j’aimais beaucoup et que j’avais découverts durant cette année à l’ENSTA, nous arrivâmes devant le ministère des Armées. Je payais mon chauffeur de taxi qui me demanda :

  • Voulez-vous que je vous attende pour le retour vers la gare de Lyon ?
  • Non, je ne sais pas du tout pour combien de temps j’en ai. Je me débrouillerai, ne vous en faites pas. Au pire, je trouverai bien un ancien camarade qui m’hébergera pour la nuit s’il faut. Bonne chance Robert !
  • Merci ! Bonne journée, Jules.

Nous avions fini par faire connaissance durant ce périple parisien.

Une fois le taxi parti, je m’approchai du lourd portail en bois fermé. Un garde républicain était en faction devant.

  • Bonjour, vous pourriez m’annoncer au Ministre s’il vous plaît ?
  • Il vous attend ? Un dimanche ?
  • Oui, à 14h, je suis un peu en avance, voici mes papiers.

Il les prit, les regarda un instant avant d’entrebâiller un des vantaux et d’appeler un de ses collègues. Celui-ci récupéra les documents tendus par le premier avant de refermer derrière lui. Ça ne rigolait pas avec la sécurité au ministère des Armées. Quelques brèves minutes plus tard, le second garde républicain ressortit en me rendant ma carte d’identité. D’un signe, il m’invita à le suivre à l’accueil. Là, je fus pris en main — façon de parler — par une femme à l’air revêche en uniforme de l’armée de Terre, adjudant, qui me conduisit devant le bureau du ministre. Les couloirs et les salles devant lesquels nous passions au pas de charge paraissaient déserts. Elle frappa, et, sur la réponse de son occupant, ouvrit la porte puis me poussa sans ménagement à l’intérieur, sans doute pas très heureuse de travailler un dimanche…

  • Ah, Robert, bonjour, vous avez fait bon voyage ? fit le ministre en venant vers moi la main tendue.
  • Oui, Monsieur le Ministre, en la rendant sa poignée de mains.

Une poigne franche, solide, mais pas trop. Il n’avait pas besoin de prouver la virilité ou sa puissance en écrasant les doigts qu’il serrait. Il était là. Une autorité naturelle. Quoi qu’il en soit, que le Ministre en personne me salue avec une poignée de main, je ne m’attendais pas à ça. Moi, Robert, petit ingénieur ardéchois, accueilli de la sorte par ce grand résistant, maintenant ministre, mon ministre…

  • Je me suis renseigné sur vous, Robert, me dit-il en me lâchant et en m’invitant à m’asseoir sur un des fauteuils dans un coin de son immense bureau.

Il prit place sur le siège à côté du mien. Moins de formalisme que si nous avions été chacun d’un côté de son secrétaire. Je le laissais parler. On était « chez lui », il lui incombait de faire la conversation…

  • Résistant, vous aussi mon petit Robert ?
  • Oui, monsieur le Ministre.
  • FTP, hein ?
  • Oui…
  • Personne n’est parfait…

Ah, la fameuse rivalité entre l’Armée secrète et les FTP. L’Armée Secrète, c’était le général de Gaulle et donc la « Résistance officielle », celle qui avait accompagné le Général, celle qui avait été unifiée par Jean Moulin… Les FTP avaient pour origine le Parti Communiste et de nombreux gaullistes leur étaient hostiles. La fusion des FTP avec l’Armée Secrète pour former les FFI, pourtant décidée en décembre 1943, avait été inégale selon les régions. Chez nous, celle-ci n’avait pu avoir lieu que six mois plus tard, en juin 1944, malgré une coordination continue entre ces deux organisations puisque les deux chefs locaux s’entendaient bien.

  • Néanmoins les FTP ont été de redoutables combattants et puis Annonay, quelle histoire extraordinaire !
  • Nous avions un peu anticipé, peut-être un peu trop…
  • Non, quel bel exemple pour le pays, Robert ! Ce télégramme à Vichy le 6 juin ! Quel pied de nez ! Vous pouvez être fier de vous !
  • Merci Monsieur le Ministre.

Je savais qu’il avait été un des chefs du réseau Combat dans le Limousin et qu’il avait été déporté à Dachau en 43. Un sacré bonhomme, un résistant de la première heure, dès le 17 juin 1940. Il avait également la réputation d’avoir des connaissances dans le milieu suite à sa captivité, notamment avec un ancien du gang des tractions avant. Je le laissais se perdre un peu dans ses souvenirs sans intervenir.

  • Bon, je ne vous ai pas fait venir de votre Ardèche, un dimanche, pour parler de nos campagnes, Robert. J’ai une proposition à vous faire.
  • Oui, monsieur le Ministre ?
  • Voilà, j’ai vu vos prouesses au feu d’artifice de l’ENSTA et j’ai pas mal discuté avec votre directeur. Il ne tarit pas d’éloges sur vous d’ailleurs…
  • Oui ?
  • Donc, je veux vous faire une proposition que je pense, vous ne pourrez pas refuser…

Il était un peu long à venir au fait… Il me voulait quoi ?

  • Le Général voudrait que la France participe à la conquête de l’espace, mon petit Robert. Pour cela nous allons constituer une équipe d’ingénieurs et de chercheurs sur le sujet. Je voudrais que vous alliez vous former tout spécialement en aéraulique, mécanique des fluides et cetera, ce n’est pas mon domaine, mais vous voyez ce que je veux dire ? Vous irez à l’École Nationale Supérieure de l’Aéronautique, au sein de la Cité de l’Air à Paris. D’après votre ancien directeur, qui s’est déjà mis en rapport avec celui Supaéro — il paraît que les étudiants disent comme ça, maintenant —, en deux ans, vous devriez arriver au niveau voulu pour avoir une vision globale. Il a une totale confiance en vous, ce général, vous savez ?
  • Je sais que tout ce qui est combustibles, poudres et explosifs n’a plus de secrets pour vous. À mon sens, il vous manque toutefois ces quelques cordes à votre arc pour prendre la direction de cette équipe multi-spécialités. Ensuite, vous serez parfait pour diriger ce groupe. Votre expérience de management d’hommes dans la résistance vous sera précieuse. Être le chef d’une équipe dans un environnement compliqué, c’est ce qui va vous arriver avec ce projet. On refera un point dans un an, puis à la fin de votre cursus complémentaire. Qu’en pensez-vous ?
  • C’est un plaisir et un honneur, Monsieur le Ministre…

Je n’en revenais pas... On ne me proposait rien de moins que de combler mes désirs les plus chers : les étoiles. Bon pas les étoiles tout de suite. Depuis mon plus jeune âge, j’avais quelques notions d’astronomie, et savais donc qu’on n’était pas près d’envoyer une fusée réellement aussi loin… J’avais également un peu de connaissances supplémentaires à acquérir. Malgré tout cela, un avenir extraordinaire s’ouvrait devant moi. Qu’importe s’il allait falloir se remettre à travailler des notions complexes, ça en valait largement les efforts qui allaient être nécessaires. Pas la peine de prendre des heures ou des jours à réfléchir :

  • Oui, Monsieur le Ministre, c’est d’accord ! Merci pour votre confiance ! Je ferai de mon mieux pour ne pas vous décevoir durant ces deux années et par la suite.
  • -Vous savez, la scolarité va être exigeante, mon petit Robert.
  • J’y suis prêt, Monsieur le Ministre, le travail ne me fait pas peur.
  • Dans cette école, vous aborderez les techniques les plus avancées en termes d’aéronautique. Mais ce que je vous demande surtout, c’est de n’en rien dire à personne pour le moment. Pas avant que votre scolarité ne soit achevée et que le projet ne soit lancé officiellement.
  • Bien Monsieur le Ministre.
  • Même pas à vos proches ou vos parents, mon petit Robert.

Mince…Moi qui aurais adoré leur raconter tout ça, à eux, à Paulo, à tous mes copains d’Annonay en fait… Il faudrait attendre deux ans. Mais qu’est-ce que c’étaient que deux ans pour avoir la possibilité de réaliser son rêve d’enfant ?

  • C’est compris, Monsieur le Ministre.
  • C’est un projet auquel tient beaucoup le Général, mon petit Robert.

Cette fois-ci, j’avais entendu la majuscule et je savais qu’il ne s’agissait plus de mon ancien directeur de l’ENSTA, mais DU Général. Voilà, c’était parfait pour me mettre la pression, ce genre de remarque. En même temps, j’étais encore plus efficace dans ces conditions-là. J’allais donc partir à l’Ecole Supérieur de l’Aéronautique fréquenter les futurs concepteurs des avions de demain… Peut-être même apprendre à voler aussi, qui sait ? Eh ben, si j’avais su ça en me levant ce matin… Une dernière remarque du ministre me fit redescendre sur terre :

  • Revenez me voir le premier septembre 1947, même heure. D’ici là, j’aurai fait le point avec votre nouveau directeur et avec le Général. Si je ne suis plus en poste, ce qui peut, hélas arriver, mon successeur suivra ce dossier. Il y va de l’avenir de la France !

Que répondre à ça ? Rien, juste prendre un air grave et acquiescer...

  • Une voiture va vous déposer à la gare de Lyon.
  • Merci, Monsieur le Ministre.
  • Bon retour chez vous et bonne année à Supaéro — comme disent les jeunes —, mon petit Robert, ne perdez pas de vue les enjeux…

Visiblement ce nom lui plaisait, à moins qu’il ne veuille montrer qu’il était à la page, le ministre…

  • Ça ne risque pas, Monsieur le Ministre.

Comment aurais-je pu oublier les enjeux de cette année, des deux ans à venir ? On venait de m’offrir la possibilité de réaliser mon rêve…Cette passion des étoiles transmise par ma mère. Personne n’allait en revenir chez moi. Mais non, il ne fallait rien dire…Ça n’allait pas être simple de dissimuler cette joie immense. Il faudrait juste que je me concentre sur le travail à réaliser, sur les compétences nouvelles à acquérir.

Je ne vis pas passer le trajet jusqu’à la gare, ni celui en train jusqu’à Lyon. Je faillis même oublier la correspondance pour Annonay tellement j’étais parti dans les étoiles.

[1] l’École Nationale des Sciences et Techniques Avancées (ENSTA), est issue de la fusion de l’École Nationale Supérieure des Poudres (la plus ancienne école d’ingénieur française) avec l’École d’Application de l’Artillerie Navale.

[2] Un comburant est une substance - liquide, gazeuse ou solide - qui, associée à un combustible – liquide gazeux ou solide lui aussi -, permet, grâce à un apport initial d'énergie, d'initier une réaction de combustion qui dégage beaucoup d’énergie.

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