23. Les remous des fêtes de fin d'année

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23.     Les remous des fêtes de fin d’année

 

La période des fêtes de fin d’année fut bien chargée.

Christophe et Clémence annoncèrent officiellement leurs fiançailles et la période qu’ils avaient retenue pour le mariage, vers la mi-octobre.

Les parents de Clémence accueillirent la nouvelle avec peu d’éclat, elle avait l’habitude… Esther par contre, en fut toute folle et demanda à sa sœur de pouvoir participer à la préparation. Clémence apprécia et l’en remercia ; de ses parents, elle avait bien compris qu’elle ne recevrait rien ou si peu, tant du côté financier que du côté d’un éventuel soutien émotionnel.

Christophe, lui, en était un peu ébranlé ;

— Mais enfin, Clémence, leur fille se marie et ça ne semble leur faire ni chaud ni froid !

— Je ne m’attendais pas à autre chose de leur part, tu sais.

— Oui, tu m’en as déjà parlé, mais là !

— Je sais. Là, tu es confronté à ma réalité mon cher ami… L’amour familial n’a pas régné en maître dans la maison de mon enfance.

Il la prit par la taille alors qu’ils marchaient jusqu’à leur voiture.

— Je vais t’offrir une maison ou l’amour régnera !

Elle sourit puis fit le constat de soucis plus bassement matériels,

— Mais en tout cas, nous savons dès ce jour que nous aurons 3.000€ de leur part pour notre mariage, pas un cent de plus.

Il s’arrêta et prit clémence dans ses bras, tout en posant son front contre le sien,

— Oui, j’ai été scotché quand ils ont avancé ça ! Limite je préférerai m’en passer de leur argent !

— Écoute, c’est déjà bien qu’ils acceptent de me donner quelque chose… Je m’attendais à moins, voire à rien, tu sais.

Il hochait négativement la tête.

— On verra ce que cela coûtera, personnellement, je n’ai pas spécialement envie d’un grand mariage… Mais toi ? Tu veux un gros truc ?

— Quoi ? Deux cents invités, un château, un chef étoilé ?

Elle fit celle qui réfléchissait en tapotant son index sur sa bouche puis lui dit,

— En fait… Une belle salle communale bien décorée, un traiteur local, la famille et les amis proches, pour moi, c’est bon. Pas besoin d’inviter la terre entière à notre mariage.

Il sourit et l’enlaça un peu plus puis lui murmura,

— Je crois qu’en calculant bien les choses, nous devrions nous en sortir avec un budget correct.

— Je le crois aussi.

Ils restèrent enlacés un petit moment, puis Clémence dit à Christophe,

— Dis, on devrait reprendre la route, tes parents nous attendent… Et ils ne savent pas encore !

— Oui, c’est vrai… Et limite, j’aimerais que nous l’annoncions avant l’arrivée de ma chère tante Valérie !

— Ah oui, je l’avais oubliée. Elle arrive quand ?

— Normalement, ce soir tard…

— Et Madison sera présente avec Gaétan aussi ce soir, non ?

— Oui… Il y en aura du monde ! Vite, allons d’abord annoncer ça à mes parents, entre quatre paires d’yeux !

Ils arrivèrent en début d’après-midi et annoncèrent leurs fiançailles ainsi que la date approximative du mariage à Mathilde et André.

Les parents de Christophe eurent tous les deux, une petite larme à l’œil, mais exprimèrent tant de joie que Clémence ne put que constater la différence entre les deux familles, la sienne et celle de laquelle elle allait bientôt faire partie.

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