introduction

Une minute de lecture

on ne sait jamais quand on va mourir. la dernière seconde de notre vie sera jusqu’au bout cachée par des pulsions de vie. on ne peut jamais se permettre de remettre au lendemain. jamais. il faut tout vivre, tout voir, avant que cette seconde, cette dernière chance de vivre, ne soit arrachée.

entre 1939 et 1945, entre 40 et 60 millions de victimes périrent tous pays confondus, dont 58% d’entre eux étaient des civils alliés. casualties.

chacune de leur dernière seconde à eux était rythmée de peur, d’horreur, de lettres ensanglantées. leurs oreilles débordaient de sirènes infinies, de soudain bruits sourds des bombes incessants, des cloches des églises en ruines. le soleil s’est incliné en 39, et personne ne savait quand leur astre allait se relever. la guerre était comme un nuage de cendre sur la Terre entière, couvrant les humains de rayons d’inhumanité.

malgré le désespoir, les avis de décès, les trains gonflés d’hommes qu’on ne voulait plus, les enfants abandonnés, et bien que cette décision soit la pire, des hommes ont quitté leur famille pour monter dans des bateaux vers une destination qu’ils ne connaissaient pas. ces hommes ont vogué loin de leur maison vers un pays qu’ils devaient libérer, un fusil à la main.

c’est pour ces soldats dont la dernière seconde n’a été qu’épouvante et sinistre que j’écris ce livre. la chair à canon, peu importe son origine, mérite respect et mémoire.

merci.

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