Chapitre 46 - Mickaël

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J’ai espéré que cette épreuve lui fasse lâcher prise mais à peine sortie du tribunal, elle s’est foutue devant moi, me demandant les clés de chez nous.

- Tu ne crois pas que les enfants en chient suffisamment comme ça ? Dis-je pour tenter de lui faire ouvrir les yeux.

- Faute à qui Mick’ ?

- Je n’ai pas envie qu’on se fasse la guerre Marielle ni que tu souffres car je ne compte pas arrêter ma relation avec Julie.

Elle hausse les épaules et Jack lui propose de jouer les chauffeurs afin qu’on se retrouve pas dans la même voiture. Julie est muette comme une carpe pendant tout le trajet. On a emménagé tous les deux dans la maison y a quelques jours, je voulais que Julie se sente chez elle avant que Marielle débarque. Je fonce sur la route pour arriver avant elle, histoire qu’elle sente qu’elle est chez nous.

- Mick’, je suis jalouse. Me dit d’un coup Julie

- Jalouse de quoi ?

- J’ai peur que tu retournes avec.

- Ça n’arrivera pas.

- Vous allez revivre ensemble et…

Je freine et me gare sur le coté. Tant pis je n’arriverai pas avant Marielle.

- Ecoute je sais que la situation est difficile…

- Invivable je dirais. Dit-elle

- Ok, invivable mais on est plus fort que ça, non ?

- Je ne compte pas me battre avec ma meilleure amie mais si elle te touche ou qu’elle me cherche, je ne sais pas comment je vais réagir et ça me fait peur.

Une baston Marielle/Julie…

Putain tu bandes !

C’est sexy deux meufs qui se battent quand même.

Surtout quand elle se retrouve dans ton lit.

Ah putain ne me dis pas ça s’il te plaît.

Ah ah t’es tellement dans la merde.

Merci de ton soutien.

De rien.

- Je la sens pas la cohabitation Mick’.

- Ça va le faire. Fais-moi confiance.

Ses lèvres se plaquent violement contre ma bouche, et ses dents attrapent ma lèvre dans un baiser brûlant. Elle vient sur moi et déboutonne mon pantalon comme si sa vie en dépendait. Dans un délicieux gémissement elle me glisse au fond d’elle.

- Bordel ce que tu mouilles !

- J’ai envie depuis un moment mais avec tout ça, on n’a pas eu le temps et je ne sais pas quand on recouchera ensemble.

- Ce soir.

- Non, je…

- Continue et par pitié ferme là.

Je l’embrasse et la serre fort contre moi. Que Marielle se prépare, je ne compte pas m’abstenir de baiser avec Ju’ car elle sera là. Et si faut que je fasse résonner nos ébats pour qu’elle se barre, je ne vais pas me priver.

- Ohhhhh

Son corps se tend, et je la remplie. Nous reprenons la route et arrivons chez nous où la lumière éclaire ma baraque. Elle est donc là. Heureusement les enfants sont chez les grands parents afin de nous organiser et de digérer le tribunal.

- J’ai la boule au ventre. Me dit Julie

- Eh, c’est que Marielle hein.

- J’ai l’impression que c’est le diable incarné.

- C’est toi le diable incarné. Dis-je en lui posant un rapide baiser.

Elle me sourit et on rentre main dans la main chez moi. Marielle est avec Jack en pleine discussion.

- Ah bah vous voilà. Nous lance Jack qui vient me checker

- Ouais, on a fait une petite pause sur la route.

Il éclate de rire alors que Marielle vient de serrer les dents. Et ouais ma belle, tu voulais venir vivre avec nous, il va falloir t’y faire.

- Bon, et bien moi je vais me barrer, bon courage hein. Dit Jack qui sent déjà la tension électrique.

- T’inquiète ça va aller. Dis-je sans lâcher Marielle du regard.

Il va falloir qu’elle plie de toute façon. Mais à peine Jack parti, elle se lève pour venir vers nous.

- J’ai posé mes affaires dans la chambre du bas. Me lance t’elle avec ce sourire que je vais lui faire ravaler.

- Et bien tu peux les reprendre car ta chambre est en haut, je vais te montrer.

Elle ne décolère pas mais je ne compte pas me laisser faire pour autant. Elle prend ses affaires et je lui montre la chambre d’ami.

- Et voilà. Je ne vais pas te dire de faire comme chez toi car ce n’est pas le cas mais installe toi. La salle de bain est au bout du couloir.

- Merci, je peux mettre mes affaires dans le placard ?

- Ouais bien sur.

Elle m’envoie un sourire qui m’aurait fait surement bander l’année dernière mais là ça me laisse de marbre et ça ne fait que confirmer que j’ai bel et bien tourné la page.

- Mick’ ?

- Quoi ?

Elle s’avance vers moi et enroule ses bras autour de mon cou.

- Fais moi l’amour my love.

J’attrape ses poignets et la détache de moi.

- Arrête.

- Pourquoi ? T’as peur de craquer ?

- Non, je ne veux juste pas te foutre plus bas que terre en te recalant.

- J’en suis sur que tu bandes.

- Possible, je suis en train de penser comment je vais tringler ta meilleure amie.

Touchée ! Elle recule comme si je venais de la frapper.

- T’es vraiment qu’un connard !

- Ouais. Profite bien, le son monte. Dis-je en lui envoyant un clin d’œil

- Sors ! Dégage !!!!

Je quitte la pièce et prend une bouffée d’air. Putain que je déteste devoir lui faire du mal comme ça mais c’est la seule solution pour qu’elle finisse par craquer et accepter le divorce. Je vais rejoindre Julie qui prépare tout pour l’arrivée des enfants demain.

- Tu sais que t’es grave bonne toi ? Dis-je en plaquant mes mains sur son cul

- Elle est installée c’est bon ?

- Ouais et elle est prévenue que le son monte et que je vais te faire gueuler.

- Mick’, je ne vais pas pouvoir faire l’amour avec toi alors qu’elle est à coté.

Tu la sens ton abstinence arriver ?

Putain je vais crever moi si on ne baise pas.

- Elle a voulu venir ici en connaissance de cause. Et j’ai bien aimé notre câlin dans la voiture mais j’en ai pas assez.

- T’en as jamais assez Mick’, c’est bien ce qui me fait peur.

- Eh, tu n’as pas à flipper.

- T’aurais pas peur si c’était moi qui te faisait vivre sous le même toit que Jack’ ?

- Ah bah t’aurais pris sacrément cher ma belle.

Elle lève les yeux au ciel puis d’un coup à comme un éclair de génie.

- J’en suis sur que t’as pensé à faire ça avec elle et moi ! Dit-elle en pointant son doigt vers moi.

Comment elle t’a grillé !!!

- Eh n’importe quel mec aurait réagit comme moi.

- Même pas en rêve Parker ! Si jamais tu déconnes, jte préviens que …

- Relaxe, je ne déconnerais pas.

Julie sort des chambres et se retrouvent à croiser Marielle qui lui envoi un putain de regard de tueuse. Comme un crevard j’imagine la brune et la blonde se rouler une pelle.

- Parker !

- Quoi ?

- Tu m’énerves putain !!! Arrête de te faire des films !!! Dit-elle en montrant mon pantalon

- Faut qu’on baise toi et moi.

- J’ai le repas à préparer.

Oh putain, je suis tellement dans la merde. Marielle va à la salle de bain et laisse une partie de la porte ouverte. Forcément. J’essaye de détourner le regard mais elle reste super attirante mais c’est surtout de l’imaginer avec Ju’ qui me rend dingue. Je vais fumer et appelle Jack.

- Mec, je suis dans la merde. Dis-je

- Tu veux baiser les deux, avoue ?

- Grave. Et puis Marielle me chauffe et Julie me tape une flippe là, putain c’est un vrai supplice.

- Bah va falloir que tu tiennes car à mon avis ça va perdurer cette situation. Et si tu trompes Ju’, elle va te défoncer et tu peux lui dire au revoir.

- Je ne veux pas la tromper, je veux la voir baiser avec sa pote.

Il éclate rire.

- T’es grave mec. Jamais elles ne baiseront ensemble. Là tu peux oublier direct.

- Je sais putain.

- Mais j’avoue que ça doit être fun.

- Putain arrête ! En plus Ju’ veut plus qu’on baise à cause de Marielle qui n’est pas loin.

Il éclate de nouveau de rire alors que moi ça me bouffe plus qu’autre chose.

- Bah va dans le mobil’home, comme ça tu peux baiser tranquille.

- Marielle nous suivra juste pour faire chier. Là elle est en mode fouteuse de merde.

- File lui du blé, tu achètes ton divorce sinon.

- Elle n’est pas vénale, ça ne marchera pas. Non faut que j’arrive à la dégouter et pour ça faut que je puisse baiser avec Ju’.

- Tu vas bien trouver une solution pour la décider, je te fais confiance pour ça. Bon, ce n’est pas que je m’emmerde mais j’ai des trucs à faire. Allez courage mon pote.

Courage ouais. C’est tellement ça. Quand je rentre Ju’ est en train de cuisiner et Marielle descend les escaliers dans une nuisette totalement transparente à faire pleurer n’importe quelle bite.

- T’es sérieuse là Marielle ! Crie Julie en la voyant

- Quoi ? Je n’ai pas le droit de m’habiller comme je veux ?

Lorsque Marie se retourne là seule chose qu’elle porte c’est un diamant à son cul plugué. Sale chienne ! Elle sait que moi ça me rend dingue ce genre de petit accessoire. Surtout que le diamant rose c’est le plus gros qui doit lui déformer l’intérieur.

- Aurais-tu des doutes sur la fidélité de Mick’ ? Provoque-t-elle

- Non ! Mais t’es ridicule.

- Je profite que les enfants ne soient pas là, où est le problème ? Ah c’est parce que tu n’aimes pas l’anal et que tu sais qu’avec moi il peut profiter absolument de tout mes cotés. Dit-elle d’une voix suave.

Je ne sais pas quoi dire, elle est bandante et carrément allumeuse. Je tente de rester calme et de ne rien montrer mais putain je suis qu’un mec ! Je ne compte pas le nombre de fois où elle fait tomber quelque chose et le ramasse, m’offrant une vue imprenable sur son bijou.

- On peut se mettre à table ? Demande Julie sur les nerfs.

- Pour ça faudrait qu’elle soit mise. Balance Marielle

- T’as des mains Marielle, non ?

- Ah ça oui, demande à Mick’, il sait très bien comment je m’en sers.

Putain mais ça va pas être ça tous les jours !

Je crois bien que si.

Je me pince l’arrête du nez, ayant l’impression de me trouver entre deux gamines.

- Je ne suis pas chez moi, je suis l’invité, ça ne se fait pas de demander à l’invité de mettre la table. Dit Marielle, en s’asseyant sur le bord du canapé, croisant ses jambes.

Son plug doit la travailler, je vois son ventre se contracter et ce regard que je connais par cœur. Je ne sais pas si je couve quelque chose mais putain j’ai grave chaud là.

- Et ça ne se fait pas de s’asseoir sur le bord des canapés, alors respecte un peu nos meubles s’il te plait. Réplique Julie

- Tu préfères que je m’assois sur les genoux de Mick’ ?

- T’es qu’une garce !

- Et toi la chienne de service, j’ai faim alors mets la table. Balance Marielle

Là elle va trop loin.

- Ne lui parle pas comme ça ! Tu veux vivre ici, va falloir faire ta part ! C’est pas ton esclave alors si tu veux bouffer, bouge toi !

- Tu ne me parles pas non plus comme ça Mick’ ! T’as qu’à la mettre la table toi !

Non mais là elle plaisante.

- C’est bon je vais la mettre ! Dit Julie qui capitule.

Ou presque. Elle met deux couverts mais Marielle innove dans la connasse-attitude et vient s’asseoir à la place de Julie.

- Ça se passe comment d’ailleurs pour nourrir ta chienne ? Tu lui envoi des morceaux par terre ou elle a le droit à une gamelle ? Me demande Marielle

Je sens que Julie bouillonne, elle est gentille mais faut pas trop pousser. Elle arrive avec la carafe d’eau et lui verse dessus.

- Putain !!! T’es malade !!! Hurle Marielle

- T’as l’air d’avoir très chaud, je ne voudrais pas que tu t’enflammes.

Sauf que l’eau sur la nuisette transparente, là c’est moi qui vais finir par m’enflammer. Marielle est obligée de se changer et Julie reprend sa place.

- Je ne vais pas supporter ça tous les jours Mick’.

- Va bien falloir ma belle.

- Je vais partir Mick’.

- Arrête, fais pas ça et t’irais où d’ailleurs ?

- J’en sais rien Mick’ mais je ne mérite pas qu’on me traite comme ça et quand les enfants seront là…

-Elle se calmera, elle fait ça parce qu’ils ne sont pas là. Demain ça sera mieux.

Putain mais quelle merde ! Je demande juste un putain de divorce ! Marielle revient et je regrette la robe transparente. Elle me connait tellement bien, qu’elle sait par où m’attaquer. Les bas résilles c’est ma foutu faiblesse. Sa robe moulante à ras son petit cul, est pire que de tout voir, je sais qu’elle a encore son putain de plug, vu comment elle serre le cul en marchant. Elle prend une assiette se sert et se pose sur l’accoudoir du canapé. Je regarde Julie et lui fais signe de ne rien dire. Ça ne sert à rien de rentrer dans son jeu.

Et dans son corps ?

Ta gueule !

Pendant tout le reste de la soirée, je dois subir les multiples tentatives de Marielle pour se coller à moi.

- Excuse-moi j’aimerais mettre dans le lave vaisselle mon assiette s’il te plait.

Elle se colle à moi et se baisse dans un mouvement glamour que je lui connais trop bien. Merci la rééducation de lui avoir redonné sa souplesse. Je me casse et vais me foutre sur le canapé. Je sais que Julie va à la douche avant qu’on se pose devant un film. Je check mes emails pendant ce temps là mais forcément c’est sans compter sur Marielle qui veut profiter de la situation.

- Tu sais, que je suis méga prête. Susurre-t-elle à mon oreille.

- J’en n’ai rien à foutre.

- Ah oui, vraiment alors c’est quoi ça ? Dit-elle en posant sa main sur mon érection.

- Julie ne sort jamais de mes pensées. Dis-je en me levant pour pas me retrouver bloqué.

- Tu mens si mal Mick’. Dit-elle en avançant vers moi.

Je déglutis le trop plein de salive qui envahit ma bouche et je sens le mur se rapprocher bien trop prêt. Elle glisse sa langue le long de ses lèvres et impossible de retenir ma bite qui se durcit un peu plus. Reprends-toi bordel !

- Tu bandes pour moi Mick’, pas pour elle.

Je me suis fais des films toute la journée et là j’en peux plus. Mon dos touche le mur et je suis dans la merde car elle pose sa jambe contre ma queue. Impossible de me défendre, j’arrive plus à réfléchir et j’entends l’eau de la douche couler, de l’autre coté du mur.

- Dégage Marielle.

- Ja…mais.

Sa main se pose sur mon membre et une goutte de sueur coule le long de mon dos. Elle me la masse et je sens mon regard se voiler. Je suis décidément bien trop faible mais imaginant Julie sous la douche, son regard au bord des larmes si elle me voyait, me redonne un peu de force.

- Ouais vas-y fais moi ce que mon ex me faisait quand j’étais en déplacement et que tu m’attendais gentiment à la maison.

C’est ma dernière carte pour reprendre le dessus. Et je crois que je l’ai joué à merveille. Je la pousse et la colle contre mur.

- Ouais tu me fais bander, parce que je sais que jamais je refouterai ma queue dans ta chatte, ton cul, ta bouche et putain c’est jouissif. Pendant que tu te feras du bien en pensant à moi, moi je lui lècherai sa petite chatte que je bouffe depuis des mois, et va savoir, je lui ferais peut être un enfant. Celui que tu ne porteras jamais.

Je l’ai pas juste touchée, je l’ai mise à terre. Enfin elle bat en retraite et se casse dans sa piaule. Quand Julie sort, elle me retrouve comme d’habitude sur le canapé et vient se coller à moi pour mater le film. Je la regarde et pose mes lèvres sur les siennes tout en la posant sur moi.

- Je te fais autant envie que ça ? Me dit-elle en sentant mon érection

- T’as pas idée.

- Mick’ je ne sais pas si…

- Elle ne te fera aucun cadeau Ju’, alors pourquoi lui en faire ?

Elle me regarde et enfin je retrouve ce si joli visage souriant. Comment je m’en serais voulu de lui briser le cœur. J’attrape sa tête entre mes mains et lui donne encore mes lèvres. Nos langues se caressent et bordel j’en veux plus !

- Ju’ c’est toi que je veux pour le reste de ma vie.

- Lover.

- Connasse.

- C’est quoi comme film ce soir ?

- Tu ne vas pas aimer.

Elle a ce sourire qui me fait gagner la partie. Elle s’agenouille devant moi et mon érection peut enfin se soulager.

- Va doucement, on est qu’au début du film.

- Tes désirs sont des ordres Parker.

Oh putain, ouais. Je regarde à l’étage et Marielle est là, à nous mater. Je lui envoi un sourire, tout en caressant les cheveux de sa meilleure amie. Elle tourne les talons, furieuse et va dans sa chambre. La chienne dans sa niche, je peux enfin prendre mon pied mais je sais que ça ne sera pas sans conséquences.

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