Chapitre 4

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Les dernières heures de ma vie furent d'un ennui insupportable. Je recomptais plusieurs fois mes crayons, puis je réparais une figurine que j'avais fabriqué pour l'anniversaire de mon père à l'école (argghh). Et je lançais une dernière partie de jeu vidéo. Activité que je trouvais vraiment naze autrefois, quand je n'étais pas  seul et livré à moi-même.

 l'horloge sonna 23 heures. Je connaissais bien ma famille. Ils étaient d'un genre lève tard mais plutôt couche tôt, ce qui faisaient d'eux les plus gros dormeurs que je n'avais jamais connu. Il fallait préparer le dispositif. Une corde maintenue au crochet qui à la base supportait une grosse lampe allait me suspendre au sol. Mais je me dirigeais d'abord vers la cuisine, pour exécuter la partie la plus délicate de mon plan. À savoir récupérer une chaise sans me faire surprendre et la monter dans ma chambre. 

La chaise ne pesait pas très lourd. Aussi n'eu-je aucun mal à gravir les marches(avec). (À part que) j'ai du claqué deux ou trois fois la chaise contre les marches (pas les marches). 

J'ai réfléchis longuement aux incidences irrévocables de ma décision. le quartier allait bientôt se répandre en commérages. oh peu importe. Je pris mon élan et montai sur la chaise en bois. Et la culpabilité ralentit une dernière fois mon geste. Je me demandais comment ma mère allait tenir le coup. j'appréhendais la discussion que nous aurions de l'autre côté. Je mis pourtant la tête dans le nœud. Et envoyai valdinguer la chaise à l'autre bout de la pièce. 

 Malgré le bruit, la chambre de mes parents était bien trop loin de la mienne. Et même à cette distance, ils n'avaient aucune chance d'arriver à temps.

Nous y étions. À ce fameux moment. 1 minute avant la mort. je repensais à ce que j'avais fait de mal. 

Je regrettais un peu de ne pas avoir été là souvent pour ma soeur. 

Mes idées commençaient à s'embuer entre elles. j'avais pleins de questions à poser ; comment était-je devenu un souffre-douleur ? Pourquoi ne pouvais-je être un peu mieux(meilleur ? On dit meilleur?) ? pourquoi l'on me détestait, comme ça, pourquoi je pleurais tant ? Pour un mec ? Mon anxiété grandissait. j'étais traversé par une drôle de spirale de sentiments et Je commencais même à penser que ce que j'étais en train de faire c'était une belle connerie. 

 Rien à faire. Des étoiles me couvrirent bientôt les yeux alors que je  plongeais  probablement pour un long sommeil. 

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