Chapitre 3

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Les photos/ vidéos de moi dans les toilettes avaient circulé dans l'école à une vitesse effrayante. j'attirais toute l'attention sur moi, et je n'aimais pas mais alors, pas du tout ça. 

Plusieurs camarades s'assirent pas très loin de moi au self. Ils penchaient sur moi les uns des regards de haine, les autres de compassion. malgré tout, Eric ... ne m'avait pas lâché pour d'autres amis. Je ne savais pas ce qui le retenait avec moi. d'autant plus que ça commençait à lui en couter, d'être vu en compagnie du mec qui se battait contre des fluides invisibles. Et ça se voyait.

On continuait de discuter quand quelqu'un s'était approché de nous deux. c'était mon ex. Aie. Elle attendait la perche tendue depuis 2 ans, vu que je l'avais jeté comme une merde sans lui en avoir expliqué les raisons. Et qu'elle ne me le pardonnait pas.

- t'es décidément le mec le plus taré de toute celle ville, ...

-mais, j'ai vraiment vu ce tru...

-arrête tes conneries. Ça prend pas avec moi. t'es qu'une grosse victime qui cherche à attirer un peu d'attention. Mais personne ne te soutient. Essaie au moins de te le mettre dans le crâne, ça. Ah ,et je te l'ai déjà dis mais va te pendre, silteplaît.

ma journée avait basculé vers l'horreur. Je n'avais même pas pu me défendre, me justifier, rien. et je me (re)trouvais /une fois encore dans le peloton de fin . À Moi et à ma répartie en toc. Ouf. Je savais que tout cela allait se terminer avant demain et ça me faisait un bien fou. 

j'allais enfin pouvoir me reposer un peu. Être nul à ce point était épuisant. Rater dans tout ce que l'on entreprend, ça use votre force vitale. Et ne pas réussir à se faire des peut être tout aussi contraignant. Vers 21H30, j'atteignais la maison. L'intérieur était resté allumé et projetait une lumière vive sur toute la rue et les résidences.

Rentrer à l'intérieur avait été la chose la plus douloureuse qui me soit arrivé . Surtout que  je savais que je ne sortirais pas de là. Je m'accordais 5 minutes à l'extérieur. j'ai voulu en mémoriser tous les sons, en reprendre deux trois couleurs. Je ne savais pas pourquoi, mais je me dis que ça serait utile pour dans une autre vie. Ma seconde vie.

je vis ma mère dehors, qui pendaient les vêtements blancs, et en saisir un avant de s'effondrer en larmes, sans prévenir. Je compris en la regardant à quel point notre cas était désespéré. Je me disais que je n'avais plus rien à faire avec ces kassos, et qu'il était temps que ça s'arrête. 

 Traversant la cuisine en saluant à peine ma petite sœur. Je me suis mis à dévaler mes escaliers comme si ma vie en dépendait. j'attendrais le soir. Là, je risquais d'attirer l'attention. Et je n'avais pas envie d'être décroché avant d'être mort pour de bon.

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