Pierre ignora les recommendations d'Eric et  se dirigea vers les toillettes. Il pris l'urinoir du fond  et commenca son affaire. Son esprit était occupé à se rappeler oh combien il était naze. Pourtant l'on peut dire que tout s'est joué à rien et qu'il avait fort bien entamé son cursus universitaire. 

Jeune à succès, des facilités scolaires. Sa copine était de l'équipe des cheerleaders .. si une série d'histoires désagréables n'avait pas remis en doute son côté intellectuel et blagueur, il n'aurait pas eu ne penser qu'à sa survie. 

Peu importe. Il ne leur devait rien. Il ne leur devait pas même de rester en vie et cette pensée le consola un peu. Continuant de ruminer, il secoua les dernières gouttes préparait mentalement l'interrogation orale de ce matin.

-pauvre petit chou...

-laissez moi tranqu...

il n'était pas fou. Il avait bel et bien entendu une voix l'interpeller dans les toilettes. Il était pourtant le seul à y être entré, il en était sûr. Il se mit à avoir très peur. Le voici tellement préoccupé qu'il en avait oublié sa braguette grande ouverte comme un éventail en fonctionnement.

s'il se mettait déjà à dérailler avant le grand saut , ça n'irait pas. il devait rester raisonnable. il presa le pas vers la sortie, avant de finir à la bourre en cours d'Histoire. 

Il n'avait pas eu le temps d'accéder à la porte. Cette-fois, une ombre était passé devant lui, à une vitesse bien trop rapide pour qu'il puisse la distinguer exactement à l'oeil nu. 

-pauvre petit chou

-PAUVRE PETIT CHOU

il n'avait jamais été aussi terrorisé de toute sa vie. Il ne pouvait s'agir à ce stade d'une hallucination ou d'un mauvais rêve.... s'il voulait échapper à ce qui venait de sortir de nulle part et qui menaçait de lui rentrer dedans à la vitesse de la lumière, il devra agir vite.

il ne savais pas ce qui l'attaquait, mais je devais rester mobile. La chose en question volait dans tous les sens, s''agitait de manière effrayante. Je ne pouvais pas me contenter de parer. Il fallait que je passe à l'attaque, sinon quoi j'allais terminer dans un sale état. 

Je me retournais un centième de seconde pour voir ce que je pourrais utiliser comme arme ou comme projecticle. Un lavabo en métal ? Non. Trop dur à retirer. Les brosses à chiotte ? je bondis instinctivement vers le premier toilette et en saisit une avant de me retrouver comme propulsé vers le sol. 

On me retenait, comme bloqué sur les fesses. j'essayais de me débattre, mais rien y fit. La chose explosait les sorties d'eaux une par une, et hurlait sans discontinuer « pauvre petit chou ». je m'intimais secrètement de me calmer. Et pendant un instant tout se figea. 

Le calme revint dans les toilettes. d'abord terrifié, je commençais à me sentir en colère. Si cette chose devait jouer avec mes nerfs puis me tuer, qu'au moins le fasse-t-elle dignement. j'empoignais plus fermement ma brosse à chiotte et me mis à crier à mon tour. Je voulais lui faire peur. Mais aussi le défier. 

Je voulais que ce truc revienne. Et qu'il essaie encore de me faire peur. j'étais prêt pour le match retour, cette fois. Aveuglé par ma fureur, je ne vis pas tout de suite le petit flash lumineux qui émanait de ma droite, ... ni que smith se tenait à ma gauche. Il avait enregistré toute la scène.

Il était probablement secoué, comme moi. Ses yeux noirs jais étaient fixés sur moi. Smith était un jeune sarcastique et sûr de lui. Après ce qu'il avait aperçu, notre ami était sûrement passé en état de choc.

Ou du moins c'est d'abord ce que je m'étais dis. j'allai donc à sa rencontre.

-tu es tellement... taré.

Les mots sonnèrent faux . Avait-il dit « taré? » j'aurais bien aimé le voir à ma place.

-mais tu n'as pas vu le truc qui explosait toutes les sorti...

-oh mon dieu... mais... il ne parvint pas à finir sa phrase. l'on s'est regardé pendant 3 secondes, puis il a aussitôt filé hors des toilettes aussi vite qu'il en était entré.