Chapitre 20. Cocooning en couple

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Les enfants grandissaient, les jumeaux avaient cinq mois et se portaient bien, ils étaient tous les deux très éveillés et curieux, Madeleine allait bientôt fêter ses deux ans.

Alors qu’ils profitaient d’un moment de tranquillité, Rachel interpella son époux,

— Bon, on organise quoi pour l’anniversaire de Maddy, Louis ?

Sceptique, il lui répondit,

— Faut vraiment qu’on organise une fête ?

— Bah, au moins un petit gâteau pour elle et pour nous. On pourrait le faire juste entre nous, à cinq.

Preneur de cette proposition, il hocha la tête et avoua,

— Ok, je préfère, en fait.

Étonnée de sa réaction elle s’enquit,

— Tu n’as pas envie de voir toute la famille ?

Promptement, il lui répondit,

— Non, j’ai envie de cocooner rien qu’entre nous Rachel.

Il fit une petite mine, avec une moue triste en la regardant. Rachel qui était debout contre le divan, contourna ce dernier et s’assit à côté de Louis et le prit dans ses bras.

— Qu’est-ce que tu as Louis ?

Il se laissa aller contre elle en logeant sa tête contre sa poitrine.

— J’ai envie d’être plus avec toi, j’ai l’impression de ne faire que courir. Pour caser les enfants, pour aller au boulot, pour gérer nos horaires d’hôpitaux mal foutus… J’ai l’impression que nous n’avons plus de temps pour nous deux.

— J’en suis consciente aussi, Louis, mais nous avons trois enfants, chacun notre travail… Et que deux bras. Et j’aime être dans tes bras.

Elle lui embrassa le bout du nez alors qu’il la regardait avec tendresse.

— Moi aussi j’aime être dans tes bras… Et sur tes seins.

Elle éclata de rire.

— Oui, ça je sais que tu les aimes ces deux-là ! Et j’aime la façon dont tu leur rends hommage, mais n’oublie pas que je finirais bien un jour par arrêter l’allaitement, tu devras te contenter de la version mini d’ici quelque temps.

— Je sais, Clément et Adrien ont déjà cinq mois… Zut… Tu comptes toujours arrêter à six mois ?

— Écoute, ils sont déjà aux panades, à un moment, ils ne voudront plus de mon lait non plus ou beaucoup moins. Et moins ils en boiront, plus la source se tarira. Je sens déjà que ma « production » a baissé ; j’ai deux flacons en moins que prévu dans la « récolte du jour ».

Elle lui sourit en haussant les sourcils. Il lui fit face et lui dit,

— Eh bien je leur demanderais de continuer à boire ton lait, tant qu’il le faudra, pour le bonheur de leur papa.

Il plongea dans son décolleté puis remonta vers sa gorge et son cou qu’il embrassa goulument. Elle l’accueilli avec bonheur, elle pensa avec ravissement que cela augurait d’un bon moment à passer entre ses bras. Elle se laissa aller dans le divan, l’invitant à poursuivre l’idée qu’il avait derrière la tête.

— Vient, Maddy est dans son lit et les deux autres dorment déjà… La soirée est à nous.

Entre deux baisers, il lui dit,

— Tu m’en vois ravi… Vient par ici Mme Leblanc !

Il la tira pour l’allonger sur le divan et commença à la déshabiller, elle le regarda faire et l’aida dans son déshabillage à elle, pour ensuite entamer le sien.

Leurs yeux des deux amants brillèrent, cela faisait quelques mois qu’ils n’avaient plus utilisé le divan pour leurs ébats qui s’étaient, eux aussi, faits plus rares.

D’humeur coquine, Rachel empoigna le sexe de Louis dès qu’il fut complètement nu. Appuyée sur les cuisses de Louis, elle le regarda dans les yeux puis commença à embrasser et lécher le sexe qu’elle massa en même temps. Elle repéra qu’il appréciait, à son regard, à sa respiration qui devenait un peu saccadée. Elle se concentra sur son gland, le lovant avec sa langue.

— Hou… C’est bon Rachel…

Elle sourit tout en continuant à lui donner du plaisir, il remua son bassin vers elle, l’invitant à intensifier ses caresses, il passa ses mains dans ses cheveux, les agrippant lorsqu’il arriva à l’orgasme.

— Sorry, je crois que je t’ai tiré les cheveux.

Il reprit sa respiration, elle avala une lampée du soda de Louis pour changer le goût qu’elle avait en bouche.

— Je n’ai pas eu mal, ne t’inquiète pas, mais j’imagine que cela a dû être bon pour toi, non ?

— Très bon !

Il soupira, s’assit au fond du divan et lui tendit la main pour qu’elle vienne dans ses bras, elle s’y lova et lui embrassa le torse.

Louis lui caressa le ventre, puis descendit vers son sexe qu’il effleura et dans lequel il introduisit deux doigts, Rachel soupira et s’ouvrit encore plus aux mains de son amant. Louis fini par se retrouver à genoux devant le divan, les jambes de Rachel de part et d’autre de ses épaules, sa bouche embrassant l’intérieur de ses cuisses puis son sexe. Rachel se cambra sous ses caresses et se senti partir. Louis la regarda revenir à elle, il était encore entre ses cuisses et remontait vers sa poitrine pour lécher le lait qu’elle avait éjecté durant son orgasme.

Elle sourit de le voir suçoter ses tétons. En passant une main dans ses cheveux, elle lui dit,

— Tu te souviens, la première fois que tu y as goûté, tu n’aimais pas trop…

Il leva son regard vers elle et sourit.

— Oui, je sais, mais avec le goût de ton sexe en plus, c’est un cocktail divin.

Elle le regarda amoureusement alors qu’il continua à détailler son désir pour elle.

— Je t’aime Rachel, j’aime ton goût, j’aime te sentir, partout.

Il se rapprocha encore pour l’embrasser à pleine bouche, elle sentit son érection contre sa cuisse, elle la caressa et proposa,

— Tu m’a l’air en forme, tu veux t’asseoir, que je me place sur toi, tu pourras jouer avec tes copains pendant que je profite de toi.

— Proposition acceptée !

Il s’assit rapidement et Rachel l’enjamba, le glissa en elle et commença à bouger. Louis l’accompagna dans ses mouvements. Au bout d’un moment, il se leva, avec Rachel accrochée à lui et la plaqua contre le mur le plus proche. Elle s’inquiéta,

— Oh Louis, est-ce que ça va toi, pour me porter ?

— Oui, t’inquiète…

Il la dévora de baisers tout en la pilonnant. Elle l’enserra encore plus en serrant ses jambes autour de lui, l’amenant bien au fond d’elle puis se cambra, collant ses épaules et ses mains contre le mur pour se retenir. Louis la retenu par la taille et les fesses et senti, autour de son sexe, que Rachel avait eu un orgasme. Il lui sourit lorsqu’elle baissa les yeux vers lui, des yeux pleins de bonheur et se laissa aller à son plaisir à lui.

Ils se retrouvèrent assis par terre, un peu essoufflés.

— Ah, mince, Louis, c’était bien bon, ça !

— Oui, je trouve aussi.

— Tu as été inspiré…

— Ça faisait un petit temps que je pensais à ce genre de position.

— Ça n’a pas été trop rude pour toi ?

— C’est sportif, mais purée que c’était bon.

— Mon amour, j’ai adoré, et c’est une bonne façon de se retrouver tous les deux, non ?

— Une excellente façon !

Le couple termina la soirée dans la chambre, repu d’amour, se laissant glisser dans le sommeil, enlacé et jambes emmêlées.

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