Un jour je me suis demandé

Ce qu'était la vraie beauté.

Parcourir ce monde je dû

Face à cette question ingénue.

J'ai d'abord croisé Newton,

Dont la beauté d'une gravité

Dans des calculs très raffinés

En faisait tomber des pommes, des tonnes !

Puis j'ai rencontré Picasso,

Dont le cubisme de ses tableaux

Élevait l'art à des sommets

Que l'on ne pourrait gravir désormais.

Enfin ce fût au tour de la splendide Marylin Monroe

Dont le visage faisait ardemment rougir

Plus d'un homme... Et son sourire...

Aurait pu enchanter les anges eux-même tout là-haut.

Mais ce n'était point elle, ni l'art et non point la science la beauté véritable...

Alors, songeur, je me suis posé...

Repensant au passé... Regardant la vallée...

Et j'ai enfin compris, mes yeux se fermant,

Ce qu'était la beauté réellement :

Une vie éphémère

Dans un complexe univers...