La présidente me regarde un moment et finit par dire :

_Le ministère de la défense et de l'armée enquêtent ausi. La mission terrestre était secrète, c'est pour cela qu'il n'y a aucune trace. Et d'après la même enquête, c'était une attaque surprise. Ils ne savaient pas s'ils allaient attaquer ou pas.

Je me lève subitement :

_Pourquoi il n'y a pas de coordination entre le ministère de l'intérieur et celui de la défense ? Je me casse le cul avec mes employés à enquêter alors qu'en même temps d'autres équipes qui bossent sur la même affaire.

Fatima se lève aussi :

_Je comprends ta colère, mais pour tout le monde c'est ton ministère qui enquête et cela doit rester ainsi. Tu travailles trop, tu ne penses jamais à toi. Peut-être que tu devrais essayer de te détendre un peu, pourquoi pas sortir avec quelqu'un.

Je suis choquée d'entendre de telles choses, elle continue :

_Le fils du chef du parlement m'a fait savoir qu'il voudrait bien sortir avec toi. Ce n'est pas un politicien, il est plutôt mignon sans oublier....

_Non merci, il ne m'intéresse pas.

_Alors quelqu'un d'autre. Tu es la célibataire la plus célèbre sur cette planète, tu as l'embarras du choix. Le frère de Marta par exemple.

_On vient de subir une attaque terroristes et la seule chose à laquelle tu penses à me caser avec le fils d'un ami ou ton beau-frère ?

_On a bien le droit de discuter d'autres choses que les menaces et attaques, après si t'es homo il n'y a rien de mal à le dire. On n'est pas sur la Terre du dix-neuvième siècle pour le cacher.

_Une présidente qui l'est, cela suffit. Non je ne le suis pas, je voulais discuter d'autres éléments avec toi mais je pense que ça peut attendre.

Je monte dans la voiture sans chauffeur qui m'emmène à mon appartement qui n'est pas très loin. Je rentre dans l'immeuble, je salue le vieux concierge. Il ne manquait plus que notre chère présidente essaie de me caser. Dès que je m'approche de la porte elle s'ouvre, et j'entends sa voix :

_Tu es revenue, viens me rejoindre à la cuisine.